mardi 9 janvier 2007

Poulet marocain à l'orange et couscous aux raisins secs et aux pêches

Ce soir, j'avais VRAIMENT envie de fruits... Je me suis donc inspirée d'une recette de Poulet marocain à l'orange et je l'ai légèrement modifiée car je ne la trouvais pas assez marocaine à mon goût. Pour rester dans la même veine, j'ai servi le poulet avec un couscous aux raisins secs et aux pêches. Le résultat n'était pas méchant du tout ! La prochaine fois, je vais faire des suprêmes d'orange (quartiers pelés à vif) pour éliminer le petit goût amer, je vais remplacer le bouillon par du jus d'orange, et je vais doubler les épices.

Poulet marocain à l'orange

2 portions

1 grosse poitrine de poulet coupée en tranches d'environ 1 cm d'épaisseur
1 orange pelée à vif, coupée en tranches
1 gousse d'ail hachée grossièrement
1 oignon haché
1/2 tasse de bouillon de poulet
1/2 c. thé de paprika
1/8 c. thé de gingembre moulu
1/8 c. thé de cannelle
1/8 c. thé de cumin
Sel et poivre du moulin

Saisir le poulet dans l'huile de chaque côté et réserver. Dans la même casserole, faire revenir l'oignon et l'ail quelques minutes. Ajouter le bouillon et racler le fond du chaudron pour détacher les particules. Ajouter le reste des ingrédients (poulet inclus) et mijoter à feu doux 15-20 minutes. Épaissir la sauce si désiré avec de la veloutine.

Couscous aux raisins secs et aux pêches

2 portions

1/2 tasse de jus d'orange
1/2 tasse de couscous
1/4 tasse de raisins secs
1 pêche pelée, coupée en dés (ou deux demi-pêches en conserve)
1/2 c. thé de cannelle
1/2 c. thé de cumin
Sel et poivre du moulin

Porter le jus d'orange à ébullition (surveillez-le bien, car il fait de la mousse dès qu'il bout et ça déborde... je me fais avoir à chaque fois). Retirer du feu dès que ça bout, ajouter le reste des ingrédients, mélanger et laisser reposer hors du feu 5-10 minutes ou jusqu'à ce que le couscous ait absorbé tout le liquide.

Si on a trop de sauce sur notre poulet, on peut la mélanger avec le couscous, c'est super bon !

Bon appétit !

Le jeu des apprentis cowboys

Pour la fête des pères 2005, j'ai offert à mon père un cadeau qui sort de l'ordinaire : un forfait pour aller guider un troupeau de vaches pendant toute une journée. On a joué aux cowboys ! C'était tout une expérience...

Nous sommes arrivés vers 9h le matin à la Ferme du Joual Vair, Bécancour, tout juste après de fortes averses. Le terrain était trempé et l'air lourd d'humidité. Comme nous étions en avance, nous avons jeté un oeil sur notre terrain de jeu : un espace gigantesque, vallonné, traversé par une rivière et parsemé de forêts (dont une forêt de pins) et de pâturages. Paradisiaque pour vivre un trip de cowboys !

Suite à un court briefing où on nous explique le B-A-BA de la job de cowboy et les techniques principales pour diriger les vaches, on distribue les montures et on part ! Bien entendu, il faut avoir de l'expérience en équitation pour réaliser cette activité, car on n'a pas de temps à perdre à apprendre à monter à cheval. On nous divise en deux équipes, on divise le troupeau de vaches en deux, et on y va !

Le début de la journée se passe bien, quoique le terrain soit très glissant (surtout dans les pentes très abruptes et bouetteuses). Nous devons sortir les vaches de la forêt, car elles ont tendance à aller s'y cacher. Au début, on est un peu timide... "Allez la vache, sort de là... stp." Après 1 heure, on crie partout comme des vrais fous... on s'amuse :) Le taureau suit mon père de façon inlassable... Dire que les guides nous ont averti de nous tenir loin du taureau !

En après-midi, la chaleur est accablante. Il fait près de 40°C avec l'humidité. Les chevaux sont fatigués et refusent de répondre, mais il faut continuer ! On amène les vaches se baigner à la rivière, puis on retraverse tout le terrain jusqu'aux enclos. Quelle journée ! Qui sait, peut-être que la prochaine fois on ira guider des vaches dans le Grand Canyon ?

lundi 8 janvier 2007

Riz afghan au tofu

Voici une variation d'une excellente recette (Kabeli Pilau) qu'on retrouve sur le blog d'Anna. C'est une recette afghane que j'aime beaucoup car elle dégage une odeur très alléchante. Le mélange d'épices est parfait. Normalement, cette recette est faite avec du poulet. Je n'en avais pas sous la main, mais j'avais un beau bloc de tofu. J'ai donc légèrement adapté la recette d'Anna (principalement pour économiser du temps), et voici le résultat !


4 portions

1 tasse de riz basmati
2 tasse de bouillon de poulet
1 oignon haché finement
2 carottes râpées
1/3 tasse de raisins secs
225g de poulet cuit haché ou tofu en cubes (ou agneau en cubes)
1/2 c. thé de cardamome moulue
1 cuillère à thé degraines de cumin
1/2 cuillère à thé de garam masala
sel et poivre au goût
3 gousse d'ail pelées, hachées finement
1 tomate pelée


Rincer le riz et le faire tremper 30 minutes.

Faire revenir l'oignon et l'ail dans un peu d'huile pendant quelques minutes. Réduire en purée au robot culinaire avec la tomate.

Porter le bouillon à ébullition. Ajouter le riz, les carottes, les épices et la purée et cuire à feu doux à couvert environ 10 minutes. Ajouter le reste des ingrédients et poursuivre la cuisson jusqu'à ce que le tout soit cuit. Servir.

Si on aime les plats plus arômatiques, on peut doubler la quantité d'épices sans problème. C'est ce que je ferai la prochaine fois.

Vol au vent aux fruits de mer

Suite à un essai raté de pâté aux fruits de mer donné par Chaudron2 (je suis nulle avec la pâte à rouler...), il était loin d'être question de m'avouer vaincue ! J'ai donc récupéré la garniture et servi le tout sous forme de vol au vent. Excellent !

Voici la recette que j'ai faite, en version modifiée.

4 portions

1/2 tasse de vin blanc
2 patates moyennes coupées en cubes
1 livre de pétoncles
1/2 de grosses crevettes crues, coupées en 3-4 morceaux
3 branches de céleri
1 oignon haché
1 carotte tranchée
4 échalottes (oignons verts) hachées
environ 1/2 c. à thé du mélange d'épices suivant : graines de fenouil, aneth, muscade, romarin, thym (proportions au goût pour arriver au total de 1/2 c. à thé... ou plus !)
vol au vent

2 c. à soupe de fécule de maïs
1/3 tasse de lait Carnation
1/2 livre de goberge à saveur de homard
1/4 tasse de beurre

Faire mijoter la première partie des ingrédients jusqu'à ce que les patates soient cuites, environ 20 minutes. Dans un petit bol, délayer la fécule de maïs dans le lait Carnation, puis ajouter dans la casserole. Ajouter le beurre et la goberge, bien mélanger.

Servir bien chaud sur des vol au vents.

Sushis

Je fais des sushis depuis plusieurs années, et c'est toujours un plaisir à faire... et à manger ! Si vous êtes débutants, je vous conseille de vous acheter un livre qui explique les techniques de base. Il n'y a rien de bien compliqué, mais on se sent toujours plus en confiance si on dispose de toutes les informations nécessaires. Mon premier livre de sushis est Sushi faciles, que je recommande fortement.

Pour l'achat d'équipement, je conseille toujours aux gens de commencer par magasiner dans les grandes épiceries asiatiques. En effet, celles-ci possèdent la majeure partie des outils et ingrédients qu'il peut être difficile de trouver ailleurs. De plus, la marchandise y est généralement moins chère ! J'aime personnellement faire mes achats chez Kim Phat à Brossard (à côté du terminus d'autobus sur le boulevard Taschereau). On y trouve des algues à sushi (nori), du gingembre mariné, du caviar de poisson volant surgelé, des tapis à rouler, des baguettes, du daïkon, de la sauce wasabi, etc !

En ce qui concerne les recettes de sushis, la seule recette vraiment importante selon moi est celle du riz. Le reste est laissé à notre propre créativité !

Riz à sushi (tiré de Sushi faciles, modifié)

2 tasses de riz Calrose (riz à grains ronds)
4 tasses d'eau

La vraie façon dit de rincer le riz, l'égoutter, etc. Personnellement, je suis toujours trop pressée pour faire ça, alors je me contente de faire cuire le riz selon mon procédé habituel : porter l'eau à ébullition, ajouter le riz, brasser et couvrir. Mijoter à feu doux environ 20 minutes ou jusqu'à ce que le riz soit cuit et bien collant.

Sauce vinaigrée

5 c. soupe de vinaigre de riz
3 c. soupe de sucre
1 c. soupe de mirin
1 c. soupe de sel

Chauffer à feu doux jusqu'à dissolution du sucre. Ajouter au riz une fois qu'il est cuit. Bien mélanger. Refroidir à température ambiante.

Une fois que le riz est refroidi, on peut rouler nos sushis ! C'est le moment de laisser aller notre imagination. Question de vous aider un peu, voici quelques ingrédients qu'on peut utiliser... Tous les ingrédients sont utilisés crus, sauf les crevettes.

Avocats en lanières
Concombres en lanières
Carottes râpées ou en minces lanières
Daïkon mariné
Poivrons rouges en lanières
Laitue
Saumon fumé
Saumon frais
Thon frais
Pétoncles frais
Crevettes
Fromage à la crème
Omelette sucrée
Caviar de poisson volant
Caviar de saumon
Pâte tempura frite, émiettée

Le Marché Jean-Talon

Une de mes sorties préférées, particulièrement en automne, est d'aller fouiner au marché Jean-Talon. On y trouve toujours de belles surprises et une foule de produits dont on ne soupçonnait même pas l'existence !

Mes endroits préférés au marché sont sans contredit le Marché des Saveurs (spécialisé en produits québécois), le Havre aux glaces (on y trouve des sorbets et des crèmes glacées à des saveurs inimaginables) ainsi que la boucherie le Prince Noir (on y trouve de la viande de cheval et de plusieurs gibiers). Bien sûr, il y a aussi la poissonnerie, la petite chocolaterie en face du Marché des Saveurs, la librairie gourmande, la SAQ Terroir et une foule d'autres choses !

Et tant qu'à être dans le coin, allez donc faire un tour chez Milano, une belle grande épicerie italienne sur la rue St-Laurent à 10 minutes à pied du marché. Si vous êtes fan des épices et vrac de toutes sortes, je vous recommande chaudement l'épicier Anatol (rue St-Laurent, à côté de Milano). On y trouve tous les épices qui existent, en plus de fruits séchés, légumineuses séchées, confiseries en vrac, arômes, etc. Un pur plaisir olfactif cet endroit !

dimanche 7 janvier 2007

Jardins de Métis

Notre dernier arrêt en sol gaspésien a été les Jardins de Métis. On peut y visiter de superbes jardins fleuris et une vieille demeure, la Villa Estevan. Lorsque nous y sommes allés, il y avait aussi un exposition temporaire en cours dans un jardin connexe.

Malgré notre visite tardive, fin août, les jardins regorgeaient encore de fleurs. Pour profiter au maximum des couleurs, il doit être préférable d'y aller plus tôt en saison.

Centre d'art Marcel Gagnon

Nous avons effectué un petit arrêt au centre d'art Marcel Gagnon, question de prendre quelques photos. Je trouvais que ces figures qui s'avancent dans la mer étaient très particulières, mi-homme, mi-arbre. L'ensemble de l'oeuvre, incluant les figures dans la mer et d'autres sur terre, se nomme Le Grand Rassemblement.