mercredi 28 septembre 2011

Tag - 7 choses sur moi par rapport à la cuisine

Ça faisait bien longtemps qu'il n'y avait pas eu de tag sur la blogosphère culinaire ! Il me fait donc plaisir de prendre part à celui-ci. C'est Manon, la reine des conserves, qui m'a taguée. Pour toi, Manon !

1- Je suis une fan invétérée de thé, mais je suis ultra difficile. Que du thé en feuilles chez moi (si j'en reçois en cadeau en sachets, je l'utilise pour cuisiner). Et principalement des "appellations classiques" si on peut le dire ainsi : gunpowder, sencha, white peony, hojicha, renshen. Pas de thés bizarres arômatisés aux pommes ou au mojito ! Les seuls folies que j'aime en matière de thé sont les chaï arômatisés de David's tea. Je dois avoir une vingtaine de thés chez moi qui représentent pratiquement toutes les familes de thés ! Blanc, vert, noir, fumé, grillé, pu-erh, oolong, matcha, name it ! (Ah tiens, il me manque le thé jaune et le rooibos, hihihi !!)

2- Je suis complètement, mais complètement dingue de la cuisine mexicaine (et j'inclus aussi le texmex dans le lot, sauf le chili). Pour moi, un plat à base de tomate, coriandre, avocat avec de vrais tortillas de maïs (les seuls que je mange depuis que j'ai découvert la tortilleria maya), ou encore mieux : un poulet en sauce mole (mais attention, les vrais bons poulets mole sont difficiles à trouver), ya rien de mieux ! Le pire, c'est que j'ai un livre de cuisine mexicaine chez moi et quand je le feuillette, je trouve que toutes les recettes sont pareilles... !!!! Mais j'ai la chance d'avoir un mignon petit resto mexicain à 2 minutes à pied de chez moi, en plein coeur du bois à St-Alphonse-Rodriguez ! Le paradis je vous dis !

3- Je ne tolère pas le piquant. Mais j'adore ça et je m'obstine à en manger pareil ! Je deviens rouge, je sue, je pleure, je mouche mais je continue à en manger. Mais les piquants ne naissent pas tous égaux. Mes préférés sont les jalapenos, le sambal oelek et le wasabi. Je trouve que ce sont des piquants qui réchauffent, contrairement aux piquants "pointus", comme des radis très forts (ce type de piquant me monte droit aux yeux et au nez, ce n'est pas agréable).

4- Bon, je dois mettre une chose au clair ici. La théorie du rond et du long. J'en ai parlé à quelques reprises sur mon blog, mais je ne crois pas l'avoir déjà expliquée. J'ai horreur d'éplucher des choses rondes (pommes, patates, oranges, etc.) mais aucun problème à éplucher des choses longues (carottes, courgette, bananes, etc.). Au point où je m'empêche carrément de manger des oranges en hiver (sauf les clémentines, c'est une exception !) car je ne veux pas les éplucher ! Au point où je cuisine très rarement des patates, sauf si je peux conserver la pelure. Je sais, c'est une maladie mentale.

5- Je suis très partisane de l'achat local. Chaque année, je m'inscris aux paniers de légumes bio, pas parce qu'ils sont bio mais bien parce qu'ils me permettent de manger des légumes locaux. J'aime visiter les producteurs directement chez eux et je n'hésite pas à leur faire de la publicité sur mon blog et dans mon entourage. Mes parents étaient agriculteurs (mon père me reprendra sûrement en disant "serriculteur"... !) et je sais que ce n'est pas un métier facile. À l'épicerie, je boycotte même plusieurs produits qui viennent d'ailleurs (des patates congelées de Chine, sérieux ? Des asperges surgelées d'Inde ? Des tomates laides du Mexique ?). Je préfère souvent me passer d'un aliment si la seule option que j'ai provient de l'autre bout du monde et j'essaie de consommer le plus d'aliments de saison possible.

6- Mon royaume pour des rillettes. De n'importe quel animal. À la cuillère. Pas question de gâcher de bonnes rillettes avec du pain.

7- La meilleure chose que j'ai mangée de toute ma vie (désolée papa, maman, frérot et tous mes amis qui me reçoivent à manger, personne n'arrive à la cheville de ce plat) est le cassoulet d'Anthony Bourdain que j'ai réalisé en janvier dernier. Prochaine étape : aller en déguster une assiette dans son resto de New York.

Dommage qu'il n'y ait que 7 points. J'aurais pu vous parler de ma collection de moutardes, de mes chocolats que je fais chaque année sans vraiment en manger (je n'ai pas la dent sucrée !), de mes chefs préférés (Guy Fieri et Michael Smith), de mon aversion envers le boeuf (sauf le filet mignon chez The Keg, brûlé (charred) et saignant !), de mon amour extrême du poisson cru (je ne me souviens pas la dernière fois que j'ai cuit du saumon à la maison), de mes deux seuls fruit et légume détestés (fruit de la passion et okra, pouah !)... Tant de choses à dire ! Et si peu d'autres blogueuses à taguer !! :)

mardi 27 septembre 2011

Gâteau renversé aux prunes et à l'anis étoilé

Mes prunes de chez Jude Pomme traînaient au frigo depuis 2 semaines. Il commençait à être temps que je les cuisine avant qu'elles ne soient toutes ratatinées ! J'ai cherché longuement pour trouver des recettes de prunes qui me plaisaient. En fait, je ne voulais pas faire de tarte ni de confiture (ou autre dérivé), ce qui limitait les choix car la plupart des recettes de prunes se situent dans l'une ou l'autre de ces catégories. Pour ajouter à la difficulté, il ne me restait qu'un oeuf au frigo, donc pas de flans ! Je me suis dit : "Et pourquoi pas un gâteau renversé ?". Je cherche une recette et je tombe sur celle-ci de Ricardo. L'ajout de pacanes ne me plaisait pas tellement (j'adore les pacanes, mais je les préfère associés au caramel ou exploités de façon croquante alors qu'ici, ça aurait été des pacanes mouillés...). Je me suis donc demandée comment rehausser le goût de la prune et j'ai flashé sur l'anis étoilé. On n'utilise pas assez cet épice dans nos cuisines ! Et avec la prune, c'est un mariage gagnant !

J'aurais voulu prendre une photo de ce superbe gâteau mais je n'avais plus d'assiette blanche, ni grande ni petite et je déteste mes assiette bariolées ! Dommage car c'est un joli gâteau. Toutefois, je trouve que le ratio gâteau garniture n'est pas idéal : il n'y a pas assez de garniture ! Je proposerais donc de réduire la quantité de pâte de moitié. Ou de faire juste de la garniture, miam !

8-12 portions

Garniture :

30g de beurre fondu
1/4 tasse de cassonade tassée
15 petites prunes bleues Mont-Royal (environ 3/4 lbs)
2-3 petits anis étoilés réduits en poudre au moulin à café

Gâteau :

1 1/2 tasse de farine
2 cuillères à thé de poudre à pâte
85g de beurre mou
1/3 tasse de sucre
2 cuillères à thé de vanille
1 oeuf
1/2 tasse de lait

Beurre un moule rond de 8 pouces puis déposer un papier parchemin au fond. Verser dessus le beurre fondu. Mélanger la cassonade et l'anis étoilé et répartir dans le fond du moule. Réserver.

Couper chaque prune en deux puis tourner les deux demies pour détacher le noyau. Retirer le noyau et déposer les moitiés de prunes dans le moule, côté coupé vers le bas. Réserver.

Dans un petit bol, mélanger la farine et la poudre à pâte. Réserver.

Dans un grand bol, battre le beurre avec le sucre et la vanille. Ajouter l'oeuf en battant. Incorporer la moitié des ingrédients secs, ajouter le lait puis terminer avec l'autre moitié des ingrédients secs.

Étaler la pâte sur les prunes puis cuire dans le bas du four à 350°F pendant 1h15 ou jusqu'à ce qu'un cure-dent inséré dans le gâteau en ressorte propre.

Laisser refroidir 1h avant de démouler. Démouler dans une assiette ronde et servir tel quel, avec de la crème glacée ou de la crème fouettée.

dimanche 25 septembre 2011

Potage de tomate et poivron rôtis au chipotle

Comment faire d'une pierre deux coups ? Prévoir de faire une super soupe avec chipotle exactement la semaine où Isa lance un concours de soupes, sans même le savoir !

Vous ne connaissez pas le chipotle ? C'est un condiment mexicain absolument délectable ! Imaginez un piment jalapeno qu'on fait fumer puis sécher, un bon mélange de piquant-fumé juste parfait. (Mais je vous rappelle que je suis vendue à tout ce qui est fumé... !!)

Cette soupe pourrait difficilement être meilleure. Quand on mélange tomates rôties, poivrons rôtis, ail rôti et chipotle, on ne peut pas se tromper ! C'est à la fois ensoleillé, réconfortant, sucré, salé, piquant, fumé, coloré... une pure merveille à déguster en toute saison (mais à préparer à l'automne, quand les légumes ne sont pas chers...). Vous pouvez évidemment congeler le tout.

Si vous voulez des chipotle séchés, j'en ai trouvé chez Anatol. Il s'en vend aussi en pot, en sauce adobo. Attention toutefois, c'est pas mal fort ! N'hésitez pas à réduire la quantité de chipotle proposée dans la recette si vous êtes sensibles au piquant.

4-6 portions

1 1/2 lbs de tomates
4-5 poivrons de couleur
1 tête d'ail
1 piment chipotle séché (5g)
Huile d'olive
Sel et poivre
1 tasse de bouillon de légumes

Faire rôtir les poivrons au four à BROIL. Laisser tiédir et peler. Réserver.

Couper les tomates en deux ou en quatre selon leur taille. Les déposer peau vers la bas sur une plaque chemisée de papier parchemin. Arroser d'huile d'olive et saupoudrer de sel et de poivre. Couper le haut de la tête d'ail et la déposer dans un alu. Arroser d'huile d'olive et refermer l'alu. Déposer sur la plaque avec les tomates. Cuire au four à 400°F pendant environ 1h, jusqu'à ce que la peau de tomate brunisse.

Pendant ce temps, réhydrater le chipotle dans l'eau chaude une quinzaine de minutes. Retirer la tige et les graines. Réserver.

Réduire en purée les poivrons, les tomates, le chipotle, l'ail pelé et le bouillon. Rectifier l'assaisonnement. Réchauffer et servir bien chaud. On peut garnir de coriandre fraîche, de fromage râpé ou de crème sûre.

J'en profite évidemment pour participer au concours de soupes d'Isa et courir la chance de gagner ce magnifique livre de recettes de soupes !

lundi 19 septembre 2011

Coquilles farcies à la courge butternut

C'est l'automne, c'est le temps des courges et j'ai de la roquette à passer. En fouillant sur les blogs, j'ai remarqué que Kim aime beaucoup la roquette et cette recette me plaisait particulièrement. Il faut dire que moi et les pâtes à la ricotta, c'est une histoire d'amour.

J'ai vraiment adoré ces coquilles ! C'est simple, délicieux et ça se congèle bien en plus. Par contre, je crois que je mettrais plus de roquette car je ne la goûtais pas. C'est très certainement à refaire, surtout avec la cargaison de courges que j'ai chez moi en ce moment !

8 portions

36 coquilles géantes
400g de courge butternut pelée, en gros dés
Huile d'olive
1 petit oignon haché finement
2-3 gousses d'ail hachées
150g de roquette
2 paquets de ricotta (300g chacun)
3/4 tasse de parmesan râpé
Une pincée de muscade
Sel et poivre au goût
2 tasses de sauce tomate

Cuire les dés de courge au four à 425°C pendant environ 40 minutes, jusqu'à tendreté. Réserver.

Cuire les coquilles selon les instructions du fabricant. Égoutter, réserver.

Pendant ce temps, faire revenir l'ail et l'oignon dans l'huile quelques minutes. Ajouter la roquette et la faire tomber. Réserver.

Au robot culinaire, réduire en purée la courge, le mélange d'oignon, le ricotta, la muscade, le deux tiers du parmesan, le sel et le poivre. Farcir les pâtes avec ce mélange. Dans un grand plat en pyrex, verser la moitié de la sauce. Déposer les coquilles, saupoudrer du reste du parmesan puis couvrir d'un alu. Cuire au four à 375°F pendant 25-30 minutes. Découvrir quelques minutes et cuire à broil pour dorer. Servir avec le reste de la sauce tomate, chaude.

Note : Je congèle en portions individuelles pour réchauffer les soirs de semaine pressés ou quand j'ai pas le goût de cuisiner.

samedi 17 septembre 2011

Apples and plums and pears ! Oh my !

En prévision du repas thématique sur les pommes, nous sommes allées cueillir des pommes le jour même (concept !). Tôt le matin (pour éviter le trafic monstre du temps des pommes), nous nous sommes dirigées chez Jude Pomme à Oka. Non seulement ils offrent la cueillette de pommes, mais il y a aussi des poires et des prunes, le tout décliné en dizaines d'espèces que nous ne connaissions pas.

La preuve que le ridicule ne tue pas, hein Mylène ? ihihi !! :)


Dès notre arrivée, nous nous sommes dirigées au kiosque de dégustation où on nous a fait goûter 4 sortes de pommes, 1 sorte de poire et 2 sortes de prunes pour orienter notre cueillette. Nos choix : les pommes Judoka (rien à voir avec le judo !), uniques à ce verger mais très fragiles, et les Paula Red. On remplit donc notre sac, évidemment les Paula Red sont dans le fin fond du verger et on doit user d'imagination pour ramener nos sacs hyper lourds jusqu'à l'auto. En chemin, on s'arrête à l'entrepôt de pommes et on découvre une dizaine d'autres variétés qui ne sont pas disponibles en autocueillette mais qu'on peut quand même mettre dans notre sac... dont la Delbar. Une grosse pomme sucrée et juteuse mais pas trop croquante qui goûte la poire. On ne peut pas résister ! Après la Honeycrisp (plus tardive), c'est la deuxième pomme de ma vie, c'est certain !

Mais on ne s'arrête pas là ! Deux sortes de poires sont en autocueillette : la Bartlett (bof, ordinaire pour moi) et la Patten (wow ! quelle découverte ! très florale !). Je remplis donc un sac de Patten, et ensuite direction les prunes !! On cueille une belle quantité de Mont-Royal, une petite prune bleue foncé bien sucrée.

Mais bon, tant qu'à être à Oka, autant faire un détour à St-Joseph-du-lac pour les courges ! Nous voilà donc en route vers le Centre d'interprétation de la courge où nous sommes très bien reçues par une des employées (c'est tranquille, c'est pas encore la cueillette de citrouilles pour l'Halloween) qui nous explique toutes les espèces de courges qu'on retrouve sur le site. Ensuite, on nous lâche lousse dans un champ avec une brouette ! On trouve les courges à travers le chou gras, on en cueille jusqu'à plus soif et on revient avec notre butin. Ils nous font un prix à la pièce, les plus petites courges étant 1$ en montant. Pour 15$ j'ai eu environ 8 courges de petite taille (j'habite seule quand même, je voulais pas ramener des monstres !).

Finalement, on rentre à Montréal en se disant, comme à chaque année : "Mais où est-ce que je vais bien mettre toutes ces victuailles ???"

jeudi 15 septembre 2011

Blanquette de poisson blanc à l'anis et aux pleurotes

Aujourd'hui est un grand jour ! En effet, notre Isa nationale, des Gourmandises d'Isa, sort officiellement son premier livre de recettes. Pour l'occasion, je vous présente une des recettes disponible dans le livre. C'est un plat réconfortant, simple à réaliser mais savoureux. J'ai opté pour une version alternative proposée par Isa en remplaçant le safran par du Ricard. Vraiment, à refaire sans hésiter !

J'aurais voulu utiliser de la lotte, comme dans la recette originale, mais il n'y en avait malheureusement pas à l'épicerie. J'ai donc opté pour de la morue mais ça n'a pas la même tenue que la lotte, c'est floconneux et ça s'émiette à la cuisson, il faut être très délicat en brassant. Et pour ajouter une petite touche personnelle (qui plaira aussi à Isa, j'en suis certaine !), j'ai utilisé des champignons sauvages cueillis le jour même, des pleurotes fraîchement arrivés de la forêt de St-Donat. Ya rien de trop beau ! En plus, j'ai donné le jus de palourdes aux chats. Tout le monde a donc pu profiter de la recette... et je les ai rarement vus aussi heureux. Je crois que le jus de thon vient d'être relégué au deuxième rang !

Voici la recette, telle que présentée dans le livre d'Isa.

Les Gourmandises d'Isa, ce sont plus de 150 recettes proposées par Isabelle parmi ses préférées, chacune d'elle étant commentée en racontant une petite histoire ou en donnant des conseils sur la réalisation de la recette ou encore sur les ingrédients particuliers qui la compose. Isabelle en profite aussi pour partager ses bonnes adresses culinaires et de la blogosphère. Pour avoir déjà essayé certaines de ses recettes moi-même et pour en avoir goûté d'autres réalisées par Isabelle elle-même, je peux vous assurer que tout ce qu'elle y présente est excellent, testé et approuvé ! Vous pourriez vous l'offrir pour Noël... mais pourquoi attendre ?

4 portions

1/4 tasse de beurre
2 lbs de queue de lotte pelée et détaillée en médaillons (ou autre poisson blanc - morue, tilapia, etc.)
1/2 lbs de champignons émincés (pleurotes sauvages pour moi)
1 poireau émincé
2 cuillères à soupe de farine
2 tasses de court-bouillon
1 cuillère à soupe de Ricard
Sel et poivre
2 jaunes d'oeufs
100 mL de crème 35%
1/2 lb de crevettes cuites, décortiquées
1 boîte de palourdes, égouttées (142g)
Le jus d'un demi citron

Dans la moitié du beurre, faire revenir la lotte sans colorer. Réserver.

Dans le même chaudron, faire revenir les poireaux et les champignons une dizaine de minutes. Ajouter le jus de citron. Réserver.

Dans un chaudron, fondre le beurre restant puis ajouter la farine. Bien mélanger pour faire un roux. Verser peu à peu le court-bouillon en brassant, jusqu'à épaississement. Ajouter le Ricard, le sel et le poivre.

Dans un petit bol, battre le jaune d'oeuf et la crème à la fourchette. Verse doucement dans la casserole en fouettant, à feu doux, pour éviter que l'oeuf ne tourne. (J'ai tempéré le mélange d'oeuf, j'ai la phobie de l'oeuf qui tourne !). Fouetter pour lier sans jamais laisser bouillir. Ajouter les ingrédients réservés et chauffer à feu doux quelques minutes. Servir immédiatement.

mardi 13 septembre 2011

Pommes farcies

Dans le cadre du souper thématique sur les pommes (on est de saison !), je devais réaliser l'entrée. Je voulais éviter les soupes et salades, car trop ordinaire, mais croyez-moi, il est difficile de trouver une entrée avec des pommes à l'extérieur de ces deux catégories ! Encore une fois, c'est Ricardo qui m'a sauvée avec une recette de pommes au four... salées ! Super facile à réaliser, avec des ingrédients que tout le monde adore. Ce fut un succès ! (Si on ne compte pas que les pommes ont fendues à la cuisson, oups...)

3 portions

4 tranches de bacon hachées
1 oignon haché
2 gousses d'ail hachées
1/2 tasse de bouillon de poulet
1 tranche de pain en petits cubes
50g de cheddar fort râpé
30g d'amandes, grillées, concassées
3 pommes (Paula red pour moi, mais ça a compoté pas mal)
Sel et poivre au goût

Dans une poêle, faire dorer le bacon. Ajouter l'oignon et l'ail et cuire quelques minutes, jusqu'à translucide. Incorporer le bouillon et le pain et réduire presque jusqu'à sec. Ajouter le cheddar et les amandes, saler et poivrer et mélanger jusqu'à ce que le cheddar soit fondu. Réserver.

Pendant ce temps, couper la calotte des pommes puis les évider à la cuillère parisienne (pas jusqu'au fond !). Remplir chaque cavité de mélange et former un dome là où la calotte a été enlevée.

Cuire au four à 350°F environ 30 minutes. Surveillez bien vos pommes pour ne pas qu'elles éclatent !

dimanche 11 septembre 2011

Quinoa au pesto de roquette

Quand je vois de la roquette en spécial, je ne peux pas résister. Ça me rappelle que j'aime ça et que je n'en mange pas assez souvent ! Ce quinoa dégage un arôme intense de roquette, soyez-en avisés ! C'est parfait pour les gens qui aiment cela, mais disons que ça peut être rebutant pour quelqu'un qui n'aurait jamais goûté cette saveur qui est, somme toute, assez particulière.

Je me suis inspirée d'une recette de Oui chef.

2 portions

1/2 tasse de quinoa
1 tasse d'eau
2 tasses de roquette
1 gousse d'ail
1/4 tasse de parmesan râpé
1 cuillère à soupe de jus de citron
Huile d'olive au goût
Sel et poivre

Porter l'eau à ébullition. Y verser le quinoa, couvrir et baisser le feu à LOW. Laiser cuire environ 15 minutes en brassant à quelques reprises, jusqu'à ce que le quinoa laisse échapper son germe blanc.

Pendant ce temps, au robot culinaire, réduire en purée le reste des ingrédients. Réserver.

Dans un grand bol, verser le quinoa cuit. Ajouter le pesto. Bien mélanger. Servir immédiatement.

vendredi 9 septembre 2011

Raviolis à la betterave

Bien souvent, on cuisine la betterave toujours de la même façon : en marinade. Pour faire changement, j'ai décidé de tester une recette de raviolis à la betterave. Et pour faire simple, j'ai utilisé des won ton en guise de pâte (un jour j'aurai un laminoir...).

Bon, je dois avouer que je n'ai pas réussi à prendre de photo de la chose... C'est que ce n'est pas très photogénique ! On dirait que j'ai haché un truc sanglant et farci des raviolis avec. Le pire, c'est quand un de mes raviolis a éclaté dans le chaudron d'eau bouillante. En le retirant, j'ai eu l'impression qu'un surfer venait de se faire happer par un requin... Mais je vous jure que c'est tout à fait délicieux, vraiment !

20 raviolis

1 lbs de bettaraves cuites, pelées, hachées finement
2 cuillères à thé de beurre
Sel et poivre au goût
75g de fromage à la crème
Aneth au goût
20 pâtes à won ton

Note : Pour cuire les betteraves, je les fais bouillir jusqu'à tendreté (c'est quand même assez long - utilisez de petites betteraves pour diminuer le temps de cuisson). Une fois cuites, j'égoutte l'eau chaude et je remplis le chaudron d'eau froide. Je pèle ensuite sous un filet d'eau froide. La pelure s'enlève comme un pyjama et ça ne tache pas les doigts.

Faire revenir les cubes de betteraves dans le beurre quelques minutes. Retirer du feu et ajouter le fromage, le sel, le poivre et l'aneth. Bien mélanger.

Étaler quelques pâtes à won ton. Mouiller le pourtour avec un peu d'eau et déposer un peu de mélange au centre de chaque pâte. Attention à ne pas trop en mettre sinon ça ne fermera pas ! Refermer la pâte en triangle. Répéter jusqu'à épuisement de la farce.

On peut congeler à cette étape : disposer les raviolis sur une tôle à biscuits et mettre au congélateur. Lorsque gelé, mettre dans un sac à congélation.

Porter un grand chaudron d'eau salée à ébullition. Déposer les raviolis dans l'eau bouillante et cuire ainsi quelque minutes. Retirer délicatement de l'eau pour éviter d'éventrer les pâtes.

Servir avec du parmesan râpé ou pourquoi pas, avec une sauce crémeuse au saumon fumé et au citron.

mercredi 7 septembre 2011

Défi lecture 2011 - Résumé des 4 derniers mois !

Eh oui, je fais toujours le défi lecture. Mais j'ai été aux prises avec le même livre depuis le mois de mai ! Il faut dire qu'il s'est passé beaucoup de choses depuis mai : déménagement, retour de la saison des champis et puis je ne suis pas une lectrice très assidue en été. Je lisais tous les soirs avant de dormir, mais bien souvent je cognais des clous après une ou deux pages. Ça m'a donc pris près de 4 mois pour lire mon dernier livre : A Game of thrones. Le pire ? Je ne l'ai même pas aimé mais je me suis forcée pour le finir (quand même 800 pages en anglais... ça prend du temps !).

A Game of Thrones - George R. R. Martin - 807 pages


Le livre se passe dans un endroit fictif, Winterfell, où les saisons peuvent s'étirer des années durant. On y raconte l'histoire de plusieurs personnages de différentes familles qui veulent prendre le contrôle du trône. Les lieux sont intéressants, les personnages aussi, mais il y en a beaucoup trop ! Si seulement ça se limitait aux personnages principaux... Mais non, on fait constamment référence à différents membres de la garde, professeurs, la femme de un, la soeur de l'autre, l'ancêtre qui a le même nom qu'un des personnages (on devient mélangé... surtout qu'ils ont tendance à nommer les gens selon leurs ancêtres, alors il y a plusieurs dédoublement de noms). Chacun des chapitres porte le nom d'un personnage mais il y en a tant que ça peut prendre jusqu'à 10 chapitres avant qu'on retrouve un personnage, et pour ma part, après 10 chapitres, je ne me souviens plus où le personnage en est rendu.

Je n'aime pas non plus le style de l'auteur, la façon qu'il a de décrire une action avant qu'elle se passe et après qu'elle se soit passée sans toutefois la décrire au moment où elle a lieu. Je trouve que ça fait des trous dans l'histoire. Par exemple, on sait qu'une bataille s'en vient, on en parle pendant plusieurs chapitres et hop, elle a lieu sans qu'on s'en rende trop compte et on passe immédiatement à l'après-bataille. Pareillement pour le mort du roi : il part à la chasse, la chasse ne nous est pas racontée mais à son retour il a été blessé mortellement. Ou encore le personnage qui raconte une partie de l'histoire s'évanouit et on rate ce qui se passe. Ça donne un aspect inachevé à l'histoire, comme si on nous bandait les yeux dans les meilleurs moments. Sans compter que l'auteur est vraiment sadique envers ses lecteurs ! La plupart des personnages meurent ou se retrouvent dans des situations à leur désavantage. Vers la moitié du livre, j'ai décroché des personnages. Pourquoi m'attacher si de toutes façons ils vont mourir ? Et c'est effectivement ce qui arrive pour plusieurs d'entre eux avant la fin du livre.

Bref, je sais que Game of thrones c'est la folie présentement, tout le monde aime ça, ils ont commencé à faire la série (la saison 1 a été présentée en avril-mai à HBO) et malgré que ça devrait être un genre que j'aime, je n'accroche pas du tout. Mais ne vous empêchez pas de le lire sur la seule base de ma critique !


Présentement, je lis The Blind Assassin de Margaret Atwood. Je ne suis pas rendue bien loin mais je ne comprends pas encore vraiment le livre... Sont intercalés des coupures de journaux annonçant la mort de différentes personnes ayant toutes un lien de parenté et des chapitres portant sur des rencontres secrètes entre deux personnages qui se racontent une espèce d'histoire fictive qui se passe sur une autre planète. Pour l'instant, je ne sais pas trop qui sont ces deux personnages, mais j'espère qu'ils vont arrêter de parler de cette planète fictive car elle ne m'attire pas tellement !

lundi 5 septembre 2011

Roulés de dinde en crêpes au babeurre

C'est difficile d'avoir une recette plus improvisée que ça. Samedi matin, je devais quitter pour aller en randonnée aux chutes à Bull (superbe site d'ailleurs) et au moment de faire mon sandwich, je me rends compte que je n'ai plus de pain ! Que faire ? Ça tombe bien, le même matin, j'ai fait des crêpes pour déjeuner et il en restait. Je fais 1+1 et je me dis "et pourquoi pas un roulé de dinde... dans une crêpe ?".

Eh bien c'est probablement une des meilleures idées que j'ai eu dernièrement ! J'aime beaucoup la version roulés à la dinde dans des pitas, mais je trouve les pitas trop coriaces. Avec une crêpe, c'est tout schmu, tout moelleux et vraiment délicieux ! Une idée parfaite pour les lunchs de semaine ou en rando et qui permet de passer les crêpes qu'on a fait en surplus au déjeuner. Et on peut varier à l'infini : dinde, jambon, fromage, laitue, pesto, pourquoi pas une asperge blanchie au milieu ? Miam ! Attention toutefois : il ne faut pas utiliser des crêpes sucrées ou vanillées !!!

7 grandes crêpes

3/4 tasse de farine
1 tasse de babeurre (ou lait + 1 cuillère à thé de vinaigre)
1 oeuf
Quelques cuillères à soupe d'eau
Une noix de beurre

Battre la farine, le babeurre et l'oeuf jusqu'à homogénéité puis allonger avec de l'eau pour obtenir des crêpes minces (sans l'eau, vous aurez environ 4-5 grandes crêpes seulement).

Dans une grande poêle, faire fondre le beurre à feu moyen-vif. Lorsque la poêle est bien chaude, mettre environ 1/3 tasse de mélange dans la poêle et bien étaler en faisant des mouvements de rotation de la poêle. Cuire de chaque côté jusqu'à doré.

Pour les roulés, déposer une crêpe à plat, tartiner de moutarde forte et de mayo puis déposer quelques tranches de poitrine de dinde. Rouler. Couper en deux de biais. Ta-da !

samedi 3 septembre 2011

Noix sucrées et épicées

Il me semble que ça fait bien longtemps que j'ai des noix qui traînent au congélo. C'est le temps de les cuisiner ! Et quoi de mieux qu'une recette toute simple qui les met bien en valeur et leur ajoute une petite touche d'exotisme. En plus, c'est prêt dans le temps de le dire ! Le seul mauvais côté, c'est que les noix restent collantes à cause du mélange de miel et d'huile. Je suggère donc de les préparer plutôt en pralines pour faciliter la manipulation et gagner du croquant.

3 tasses

1 tasse de pacanes en demies
1 tasse d'amandes entières
1 tasse de noix de grenoble en demies
2 cuillères à thé de garam masala
2 cuillères à soupe de miel
1 cuillère à thé de sucre
2 cuillères à thé d'huile d'olive
Sel au goût

Dans un grand bol, mélanger le garam masala, le miel, le sucre et l'huile d'olive. Ajouter les noix et bien enrober.

Cuire au four à 300°F pendant 30-40 minutes, jusqu'à bien doré. Laisser refroidir.

jeudi 1 septembre 2011

Soupe minestrone

J'avais un surplus de légumes au frigo. Malgré toute ma bonne volonté, j'ai parfois de la difficulté à terminer mes paniers de légumes hebdomadaires. Heureusement, il y a la soupe minestrone pour me sauver ! Hop, on peut y mettre ce qu'il y a de trop au frigo et c'est toujours bon et nourrissant.

Cette fois-ci, j'essaie la version de la maman de Stefano Faïta. J'ai fait quelques modifications car je trouvais que 3 boîtes de haricots blancs ça faisait pas mal de légumineuses ! J'y suis plutôt allée avec la moitié. Et j'ai mis plus d'ail. Évidemment. C'est tellement bon !

6-8 portions

1/2 tasse de haricots blancs secs
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
4 gousses d'ail hachées
1 gros oignon haché
2 carottes en dés
Romarin frais ou séché, au goût
1 boîte de tomates en dés de 796 mL
1/2 chou de Savoie émincé
3 courgettes en dés
1 poignée de basilic frais haché
1 poignée de persil frais haché
5 tasses de bouillon de poulet
Une croûte de parmesan
Sel et poivre

Faire tremper les haricots dans l'eau pendant toute une nuit. Égoutter et cuire à l'eau bouillante pendant environ 1h, jusqu'à tendreté. Égoutter. Réduire la moitié des haricots en purée. Réserver.

Dans un grand chaudron, faire revenir dans l'huile l'ail, l'oignon, la carotte et le romarin pendant 5 minutes.

Ajouter les tomates non égouttées, le chou, les courgettes, le basilic, le persil, les haricots entiers et en purée ainsi que le parmesan. Frémir pendant 15 minutes.

Incorporer le bouillon, le sel et le poivre et mijoter pendant 45 minutes. Servir bien chaud.