Défi lecture 2011 - Résumé mai

Bon ben c'est la débandade ce mois-ci. Avec le printemps qui est enfin arrivé (disons plutôt "la fin de l'hiver...), j'ai passé plus de temps dehors. Et je passe pas mal de temps à gérer mon déménagement. C'est pas mal plus compliqué que faire des boîtes cette fois-ci ! Difficulté pour trouver internet, télévision, assurances. Appels chez le notaire, le courtier. En plus c'est la folie au travail. Et puis le retour de la saison des champignons, des plantes, des fleurs. Bref, rien pour me garder devant un livre. En fait c'est faux. De un: je tente de lire au moins un chapitre de Game of Thrones avant d'aller me coucher, mais parfois mes yeux se ferment avant que ma main n'atteigne le livre (littéralement). De deux: j'ai lu énormément de sections de livres portant sur les champignons, les plantes printanières et les plantes sauvages comestibles. Mais je n'ai pas tenu le compte. Et puis honnêtement, avec la taille des livres que j'ai lu au cours des derniers mois, je ne me sens pas lâche du tout ce mois-ci. Voici donc mon résumé !

L'art de l'essentiel - Dominique Loreau, 189 pages

J'ai commandé ce livre par prêt inter bibliothèques car ils ne l'avaient pas près de chez moi. C'est Julie qui en a parlé sur son blog quelques semaines auparavant et je me suis dit que c'était le bon moment pour le lire, juste avant un déménagement. Habituellement, je fais mes résumés tout juste après avoir lu le livre, mais je n'ai pas eu le temps cette fois-ci. On verra ce que ma mémoire sélective aura décidé de retenir !

Le livre porte à mon avis sur deux volets : il parle d'abord de la philosophie du "posséder moins" et de la psychologie du "posséder trop". Je n'ai pas particulièrement apprécié cette section, je ne suis pas très philosophie moi-même. Côté psycho, l'auteure décrit les types de personnes qui refusent de jeter (ou qui accumulent à outrance) et des raisons qui peuvent les pousser à agir ainsi : rejet dans l'enfance, expérience de vie traumatisante, etc. Il y a aussi les classiques : jeter des choses, c'est comme jeter de l'argent à la poubelle (alors que techniquement, cet argent est dépensé et ne reviendra de toute façon pas) ; être incapable de jeter pour des raisons sentimentales (souvenirs, cadeau donné par untel, etc.). Heureusement, l'auteur ne propose pas de jeter tous nos souvenirs mais bien d'en garder une sélection (on se donne un limite, par exemple 2 boîtes, et on choisit ce qu'on garde). J'ai bien aimé son point de vue vis à vis les cadeaux qu'on reçoit et dont on ne se sert pas. La personne qui nous l'a donné ne l'a pas fait pour nous encombrer. Elle ne souhaite pas que nous regardions son cadeau tous les jours en le trouvant laid, inutile ou encombrant. Vaut mieux donc s'en départir (on peut le donner si c'est possible) et expliquer aux gens que nous ne désirons plus tel ou tel type d'objet. Évidemment, il y a la règle du "un an". Si ça n'a pas servi pendant un an, c'est qu'on en n'a pas besoin. Si vous n'êtes pas convaincu, mettez votre objet dans une boîte avec la date. Si vous n'avez pas ouvert la boîte pendant un an, il n'est peut-être pas utile.

J'ai beaucoup aimé cette approche car j'ai une vision semblable depuis quelques années déjà. J'achète de moins en moins de choses. J'essaie d'acheter usagé si possible et d'emprunter les choses dont je ne me sers pas souvent ou qui ne sont utiles qu'une seule fois (ex. livres, films). Je n'aime pas la pollution visuelle. À mes yeux, il n'y a rien de plus cacophonique visuellement qu'une maison bourrée de bibelots et autres petits objets, avec trop de couleurs au même endroit. Attention, j'aime les couleurs vives, mais elles doivent être choisies et bien dosées. Dans le salon, mes accessoires sont rouge vif, mais agencés à des meubles foncés uniquement. Dans la cuisine c'est vert pomme, agencé à des couleurs naturelles.

Je n'étais évidemment pas en accord avec tous les propos de l'auteure. Elle propose notamment d'avoir un seul couvert par personne (assiette, bol, verre, ustensiles, etc.). Impossible pour moi. Je peux salir 15 cuillères en un après-midi quand je fais à manger ! Et puis un seul couvert par personne signifie passer son temps à laver de la vaisselle. Pas pour moi ! Je n'ai pas non plus apprécié qu'elle affirme que, par exemple, pour les vêtements d'été, on puisse acheter quelques hauts (camisoles, etc.) qu'on jettera à la fin de la saison. Ou bien c'est juste moi qui ne comprends rien à la mode (très probable) et qui porte les mêmes hauts année après année... !

Bref, j'ai bien apprécié ce livre. Je ne sais pas s'il saurait convaincre les sceptiques, mais pour ma part, il m'a conforté dans certaines de mes façons de faire et de penser. Et il m'a convaincue de me départir de choses que je gardais parce que c'est un cadeau de telle ou telle personne dont je ne me sers pas. Je le recommande !

Game of thrones - George R.R. Martin, 807 pages (236 pages lues jusqu'à présent)


Une amie m'a donné ce livre en me disant à quel point il est merveilleux et qu'elle l'a adoré. En plus, la série allait être diffusée à HBO quelques semaines après. Je me suis donc empressée de commencer à le lire. Toutefois, jusqu'à présent je ne l'aime pas autant que je voudrais.

De ce que j'en sais jusqu'à présent, le livre porte sur plusieurs histoires parallèles. En gros, le roi actuel serait, selon certains, un usurpateur. Celui qui croit qu'il devrait être roi, un homme rusé et méchant, aimerait bien reprendre le trône (c'est un peu le principe du calife qui voulait être calife à la place du calife ici !). En 236 pages, il ne s'est pas passé grand chose, mais l'histoire est décrite comme racontant des conflits et des trahisons. C'est supposé être un livre fantastique, mais jusqu'à présent, il n'y en n'a pas eu (ça me déçoit, je suis fan du genre !). Je crois donc que tout devrait débloquer d'ici la fin du livre. J'espère juste que l'auteur va arrêter de donner des badlucks aux personnages principaux les plus atachants... Ça donne juste envie de lancer le livre au bout de ses bras !

Bref, je vous en reparle le mois prochain.