jeudi 30 janvier 2014

Bouchées apéritives au boudin blanc

J'ai créé ces bouchées dans le cadre d'un souper donc le thème était "blanc". Pas si facile de trouver de la nourriture blanche, d'associer les saveurs et de faire en sorte que ce soit bon ! Étant une grande fan de boudin blanc, j'ai cherché avec quoi on pouvait le servir (parce que pour moi, juste en tranches sautées à la poêle, sans rien d'autre, ça fait mon bonheur) et j'ai trouvé que tout comme avec le boudin noir, les pommes s'associaient bien au boudin blanc. Une fois pelée, une pomme... c'est blanc ! Bon, les miennes étaient plus jaunes après cuisson... j'imagine que ça dépend de la sorte de pomme qu'on utilise. Pour rendre le tout un peu plus cochon, j'ai ajouté une touche de crème fouettée salée fromagée et ce fut un succès !


12 bouchées (4 portions)

1 boudin blanc (j'utilise celui de la Charcuterie de Paris)
2 pommes Honey Crisp
1/2 tasse de crème 35%
1/4 tasse de labneh (ou fromage à la crème Liberté)
Sel au goût
Un peu d'huile (beurre de coco ici... parce que c'est blanc !)

Peler les pommes et les découper en petits cubes. Faire revenir dans le beurre de coco à feu moyen quelques minutes.

Couper le boudin en 12 tranches. Mettre avec les pommes et faire revenir quelques minutes de plus.

Pendant ce temps, fouetter la crème avec un peu de sel puis plier délicatement le labneh dans celle-ci. Réserver.

Pour le service, utiliser des cuillères asiatiques. Déposer dans chacune d'elle : une tranche de boudin, un peu de pommes et une cuillérée de crème fouettée.

Servir immédiatement.

mardi 28 janvier 2014

Grains de blé et bette à carde à la mélasse de pomme grenade

J'avais tellement hâte de tester ma mélasse de pomme grenade achetée spécialement pour faire les recettes d'Ottolenghi ! J'ouvre la bouteille et j'en prends une cuillérée : c'est à la fois très sucré et très surette... et vraiment bon !!

Cette recette m'avait interpelée quand je l'ai vue principalement parce qu'elle utilise des ingrédients que je n'ai jamais cuisiné. J'étais très curieuse de goûter et en plus, je trouvais que ce plat semblait être un accompagnement bien nourrissant pour un plat à base de viande.

C'est un plat très costaud en saveurs et beaucoup plus nourrissant qu'il en a l'air (probablement un des trucs les plus bourratifs que j'ai mangé à vie !), alors servez de petites portions. Aussi, je crois que l'ajout de yogourt ou de labneh en garniture est indispensable car il apporte une douceur à ce plat autrement très corsé (mais délicieux, je vous rassure !).

3-4 portions (en accompagnement)

1 botte de bette à carde blanche ou arc-en-ciel (500g)
2 cuillères à thé de beurre
2 oignons moyens
1 1/2 cuillère à soupe de cassonade
2 cuillères à soupe de mélasse de grenade
130g de grains de blé
1 1/3 tasse de bouillon de poulet
Sel et poivre au goût
Yogourt grec ou labneh pour garnir

Séparer les tiges et les feuilles des bettes à carde. Couper les tiges en tronçons d'un centimètre et les feuilles en tranches d'un pouce. Réserver.

Trancher finement les oignons et les faire revenir quelques minutes dans le beurre. Ajouter les tiges de bette à carde et cuire quelques minutes de plus. Incorporer les feuilles et cuire jusqu'à ce qu'elles soient flétries.

Ajouter le sucre, la mélasse et les grains de blé. Bien mélanger. Ajouter le bouillon, porter à ébullition puis frémir à couvert pendant 1h-1h15, jusqu'à ce que les grains de blé soient cuits al dente. Cuire à découvert quelques minutes s'il reste du liquide dans le chaudron.

Avant de servir, ajuster la quantité de mélasse, de sel et de poivre au besoin. Servir chaud avec du yogourt grec ou du labneh.

dimanche 26 janvier 2014

Aubergine citron et grenade d'Ottolenghi (version baba ganoush)

J'adore l'aubergine ! Vraiment, c'est un légume que je pourrais manger très souvent... s'il n'était pas trop souvent en si piteux état à l'épicerie hors saison. J'ai réussi à mettre la main sur un beau spécimen chez Adonis alors il ne me restait qu'à trouver une recette pour lui faire honneur. Quoi de mieux qu'une recette de mon nouveau livre d'Ottolenghi ?

La recette du livre se veut à la base une salade, mais l'auteur propose aussi de le servir en baba ganoush (chose que j'ai fait en écrasant la chair de l'aubergine grossièrement). D'ailleurs, il présente dans son livre les différentes versions de baba ganoush selon les pays et les régions, et il semblerait qu'il y a controverse à savoir si on doit y mettre du tahini ou pas. Pour ma part, j'ai ajouté une cuillérée de sauce au tahini en garniture.

Ce plat est absolument délicieux et si, tout comme moi, vous aimez les purées d'aubergines, n'hésitez pas à multiplier la recette car ça n'en fait pas un si grosse quantité.


2 portions

1 aubergine de 600g environ
1 gousse d'ail pressée
Le zeste d'un citron
1 cuillère à soupe de jus de citron
2 1/2 cuillères à soupe d'huile d'olive
1 cuillère à soupe de persil plat haché
1 cuillère à soupe de menthe marocaine hachée
40g de graines de pomme grenade
Sel et poivre au goût

Percer l'aubergine à l'aide d'un couteau à plusieurs endroits puis cuire au four à BROIL pendant 1 heure sur l'étage le plus haut possible sans que l'aubergine ne touche à l'élément en tournant l'aubergine d'un tiers de tour à chaque 20 minutes. Elle devrait être cuite à l'intérieur et carbonisée en surface à la fin de la cuisson.

Laisser tiédir puis retirer la chair de l'aubergine. Égoutter la chair dans une passoire pendant une heure ou plus longtemps pour retirer le maximum de liquide. (Pour accélérer le processus, j'ai mis la chair dans une passoire puis j'ai déposé un bol sur la chair et j'ai mis une boîte de conserve dans le bol, pour faire un poids.)

Dans un bol, mélanger la chair de l'aubergine, l'ail, le zeste et le jus de citron, l'huile d'olive, le sel et le poivre. Bien mélanger et laisser mariner au moins 1 heure avant  de servir.

Au moment de servir, ajouter les herbes et ajuster l'assaisonnement au besoin. Garnir de graines de pomme grenade ainsi que de persil et de menthe supplémentaires.

vendredi 24 janvier 2014

Salade de chayotte à l'asiatique

La chayotte, un autre truc bizarre que j'ai acheté lors de mon expédition chez Kim Phat ! Je connaissais depuis longtemps mais je ne l'avais jamais apprêté à la maison. Pourtant, c'est tellement facile. Je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt... La chayotte est de la même famille que les concombres et les courges. Elle a une chair ferme ultra-croquante et une saveur douce. On peut la consommer crue ou cuite et on peut conserver la pelure. Plusieurs cuisines utilisent cet ingrédient, dont la cuisine asiatique, la cuisine sud-américaine et la cuisine antillaise. Et puis je dois vous avouer un truc... je l'ai payée 0,49$/lb. Une excellente raison de ne pas s'en passer !

J'ai beaucoup aimé cette recette simple, croquante et rafraîchissante. La vinaigrette est absolument délicieuse mais il y en a beaucoup trop. Je suggère donc soit de diminuer la quantité de vinaigrette, soit de doubler la quantité de salade, au choix ! Aussi, je verrais bien une salade repas avec poulet, crevette, vermicelles, soba... Miam ! Bref, c'est une super belle façon de s'initier à la chayotte. Je compte bien en racheter !


2 portions

Vinaigrette (assez pour 4 portions) :

2 cuillères à soupe de miso
2 cuillères à soupe d'eau
1 cuillère à soupe de vinaigre de riz
1 cuillère à soupe de jus d'orange (utiliser celui de l'orange dans la salade)
1 cuillère à soupe de sauce soya
1 cuillère à soupe de sucre
1 cuillère à thé d'huile de sésame
2 cuillères à thé d'huile d'olive
1 pouce de gingembre frais haché finement
1 oignon vert


Salade :

1 chayotte
1/2 poivron rouge
1 orange
Graines de sésame grillées
Coriandre fraîche ciselée

Fouetter ensemble les ingrédients de la vinaigrette sauf le gingembre et l'oignon vert jusqu'à ce que le mélange soit bien émulsionner. Ajouter le gingembre et l'oignon vert. Réserver.

Couper la chayotte en deux et retirer le noyau avec une cuillère. Couper en dés.

Couper le poivron en dés.

Prélever les suprêmes de l'orange et couper chaque suprême en trois.

Mélanger la chayotte, le poivron et l'orange. Ajouter de la vinaigrette au goût et bien mélanger. Servir frais garni de graines de sésame et de coriandre.

mercredi 22 janvier 2014

Granola tarte à la citrouille

Généralement, je fais toujours le même granola avec des variations mineures : changer la sorte de noix ou de fruits séchés par exemple. Cette fois-ci, j'avais envie de faire différent. J'avais trouvé sur Pinterest plusieurs recettes intéressantes de granola et je m'en suis inspirée pour créer cette recette-ci.

4 tasses

3 tasses de flocons d'avoine à l'ancienne
50g d'amandes tranchées, effilées ou grossièrement hachées
50g de pacanes grossièrement émiettées
30g de noix de coco râpée non sucrée
3/4 cuillère à thé de cannelle moulue
1/2 cuillère à thé de gingembre moulu
1/4 cuillère à thé d'anis étoilé moulu
1/8 cuillère à thé de clou de girofle moulu
3/4 tasse de purée de courge butternut (ou citrouille)
80g de miel (1/4 tasse)
1/3 tasse de canneberges séchées

Dans un grand bol, mélanger l'avoine, les noix et les épices. Réserver.

Dans un petit bol allant au micro-ondes, faire fondre le miel (30 secondes ici) puis mélanger avec la purée de courge. Verser sur le mélange sec et brasser avec une cuillère en bois jusqu'à ce que le mélange sec ait bien absorbé le mélange humide.

Étaler sur un plaque chemisée d'un papier parchemin et cuire au four à 350°F pendant 10 minutes. Bien brasser et remettre au four à 350°F pendant 12 minutes. Bien brasser. À partir de ce moment, au besoin ajouter des tranches de cuisson de 2-3 minutes, en brassant entre chaque tranche, jusqu'à ce que le mélange soit uniformément doré.

Note : Le temps de cuisson peu varier grandement d'un four à l'autre.

Laisser tiédir puis ajouter les canneberges et bien mélanger.

Conserver dans un pot hermétique.

lundi 20 janvier 2014

Curry rouge thaïlandais aux crevettes

Inspirée de mon nouveau livre de cuisine thaï et ayant un fond de lait de coco à passer, avouons-le, j'ai créé cette recette. La recette de base utilisait du tofu et aucun légume. J'ai remédié au problème en ajoutant des poivrons et de l'ananas. J'ai aussi remplacé le tofu par des crevettes car je n'en avais pas. Le résultat est super bon, rapide et fera un excellent plat de base pour les soupers de semaine. Attention toutefois à la quantité de sauce de poisson si la vôtre est salée comme la mienne...

Vous pouvez facilement doubler cette recette (notamment si vous ne voulez pas vous ramasser avec la moitié d'une boîte de lait de coco au frigo....) et changer les crevettes pour n'importe quelle protéine de votre choix (poulet, tofu, boeuf, etc.).


2 portions

1 cuillère à thé d'huile de canola
1 petit oignon
1/3 poivron vert en bouchées
1/3 poivron rouge en bouchées
1 cuillère à soupe de pâte de cari rouge thaïlandais
200ml de lait de coco
1 petite feuille de lime kaffir
1 cuillère à soupe de sauce soya
1 cuillère à soupe de sauce de poisson (moitié moins si elle est très salée)
1 cuillère à soupe de concentré de tamarin
2 tranches d'ananas en bouchées
Poivre au goût
Sauce sriracha au goût
250g de crevettes crues 26-30, pesées avec la carapace
30g d'arachides rôties
2 oignons verts ciselés

Faire revenir l'oignon et les poivrons dans l'huile quelques minutes. Ajouter le cari, mélanger et cuire 1-2 minutes, jusqu'à ce qu'il dégage son arôme.

Incorporer le lait de coco, la lime kaffir, la sauce soya, la sauce de poisson et le tamarin. Mijoter à feu deux quelques minutes.

Ajouter l'ananas, la sriracha et poivre. Chauffer quelques minutes. Épaissir la sauce si désiré (veloutine ici).

Ajouter les crevettes et bien mélanger dans la sauce. Cuire quelques minutes, jusqu'à ce qu'elles soient rosées.

Servir sur un lit de riz ou de nouilles et garnir avec les arachides, l'oignon vert et la coriandre.
1/4 tasse de coriandre ciselée

samedi 18 janvier 2014

Koftas d'Ottolenghi

Comme deuxième recette de mon livre Jerusalem d'Ottolenghi, j'ai décidé de faire les koftas. D'abord, la photo était trop alléchante, et ensuite, les ingrédients avaient l'air juste trop bons ! Je n'ai donc fait aucun compromis et je me suis payé de l'agneau, des noix de pins et j'ai utilisé mes épices de cru comme assaisonnement. Avant même de les cuire, ça sentait déjà terriblement bon...

Ces koftas sont délicieux et bien moelleux. Vous pouvez les servir tel quel avec la sauce ou encore dans des pitas avec tomate, concombre et sauce au tahihi pour en faire un repas complet.


18 koftas (6 portions)

Koftas :

400g d'agneau haché
400g de veau haché (ou boeuf haché)
1 petit oignon
2 gousses d'ail
50g de noix de pin
1/2 tasse de persil plat
1 cuillère à thé de piment guajillo en flocons (ou autre piment de force moyenne, le piment d'alep ou le piment d'espelette par exemple)
1 cuillère à thé de cannelle grade 00000
1 cuillère à thé de baies de la Jamaïque
Le quart d'une noix de muscade (3/4 cuillère à thé si moulu)
1 cuillère à thé de poivre noir en grains
Sel au goût

Sauce au tahini :

50g de tahini
1 cuillère à soupe de jus de citron
1 gousse d'ail hachée finement
40ml d'eau

Note : Tous mes épices ont été mesurés avant d'être moulus. Aussi, j'ai utilisé un total d'environ 925g de viande (1/3 agneau et 2/3 veau)

Dans un grand bol, déposer l'agneau et le veau.

Faire rôtir les noix de pin dans l'huile d'olive quelques minutes. Pulser quelques fois au robot culinaire pour hacher grossièrement. Déposer dans le bol avec la viande.

Hacher grossièrement l'oignon et l'ail, déposer dans le bol du robot culinaire avec le persil et pulser pour hacher très finement le tout. Déposer dans le bol avec la viande.

Moudre les épices un à un et les ajouter dans le bol. Saler au goût.

Bien mélanger la viande avec les mains jusqu'à ce que tous les ingrédients soient bien répartis dans le mélange.

Façonner des koftas d'environ 60g à l'aide d'une seule main. On obtient des boudins d'environ 8cm de long (comme des petites saucisses dodues) qui tiennent dans la main.

Répartir sur deux plaques de cuisson couvertes de papier parchemin et cuire au four 30 minutes à 400°F.

Pendant ce temps, fouetter ensemble les ingrédients de la sauce. Réserver.

Servir les koftas avec la sauce au tahini et décorer avec de paprika et du persil ciselé.

jeudi 16 janvier 2014

Pâté au saumon sans croûte

Basé sur la recette de pâté au poulet sans croûte, j'ai créé cette recette de pâté au saumon sans croûte ! J'adore le concept et en plus ça se congèle super bien pour les lunchs.


8 portions

2 cuillères à soupe de beurre
1 oignon haché finement
2 cuillères à soupe de farine
2 tasses de bouillon de légumes
1/2 tasse d'aneth fais haché finement
1 tasse de carottes en petits dés
1 tasse de petits pois surgelés
750g de filet de saumon frais (pesé avec la peau)
Sel et poivre au goût
1 kg de patates pilées

Cuire d'abord le saumon au four à 400°F environ 12 minutes (peut varier selon l'épaisseur du filet) ou jusqu'à ce que la chair soit tout juste rosée. Éviter de surcuire. Émietter avec une fourchette. Réserver.

Dans un petit chaudron, porter de l'eau à ébullition et y cuire les carottes. Lorsqu'elles sont cuites, ajouter les petits pois et laisser cuire 2 minutes. Égoutter. Réserver.

Faire revenir l'oignon dans le beurre quelques minutes. Ajouter la farine et bien mélanger avec un fouet. Déglacer avec le bouillon de légumes, un peu à la fois, et fouetter à feu élevé. Incorporer l'aneth en fouettant constamment jusqu'à ce que la sauce épaississe. Saler et poivrer.

Ajouter les carottes, les pois et le saumon dans la sauce. Bien mélanger. Verser dans un grand plat allant au four. Couvrir avec les patates pilées.

Cuire au four à 400°F environ 20 minutes, jusqu'à ce que le mélange bouillonne sur les côtés. Terminer à BROIL quelques minutes pour gratiner les patates.

Laisser reposer quelques minutes avant de servir.

Noter : Si vous désirez congeler en portions, refroidir complètement le pâté au frigo avant de le découper. Couper les portions et les déposer sur une plaque couverte d'un papier ciré. Congeler une heure (ou jusqu'à bien gelé) avant d'emballer dans un film plastique. Déposer les portions emballées dans un sac à congélation.

mardi 14 janvier 2014

Salade de jicama à la mangue

Étant dans une lancée de cuisine mexicaine, je suis allée faire un tour chez Kim Phat. Oui, je vous donne une minute pour chercher le lien... C'est que plusieurs épiceries asiatiques offrent des produits sud américains alors j'en ai profité pour faire le plein pour mes recettes mexicaines ! (et oui... acheter plein de cossins asiatiques tant qu'à être là, hihihi !) J'ai trouvé des tomatillos (en boîte, c'est mieux que rien), de la chayotte, toutes sortes de piments séchés et du jicama. Le jicama est un légume souvent servi en salade dans la cuisine mexicaine car il est très croquant. Sa texture rappelle grandement la poire asiatique et son goût est très doux. Visuellement, on dirait une très grosse patate blanche un peu aplatie.

Cette salade est facile à faire et très rafraîchissante. Toutefois, allez-y gentiment avec le piquant... J'ai utilisé la quantité conseillée et je n'ai jamais eu la bouche autant en feu !!!!


3 portions

1 petit jicama (300g)
1/2 concombre
1 mangue ataulfo
1/4 tasse de coriandre ciselée
1 cuillère à thé de piment broyé de force moyenne (1/4 cuillère à thé pour commencer la prochaine fois...)
Le jus d'une lime
Fleur de sel

Note : Pour le piment, j'ai utilisé mon rub Tlalelolco de Épices de cru à base de chipotle (5/10) et de arbol (7/10)... ce n'est pas ce que je qualifie de force moyenne ! Visez plutôt un piment autour de 3/10 comme le ancho, le guajillo ou le jalapeno moulu.

Peler le jicama, le découper en tranches minces puis en fines allumettes.

Peler le concombre et le couper en allumettes.

Peler la mangue et la couper en allumettes.

Mettre tous les ingrédients dans un grand bol, bien mélanger et servir immédiatement.

dimanche 12 janvier 2014

Courge butternut rôtie avec tahini et zaatar

Comme cadeau de Noël de moi à moi, je me suis payée des livres de cuisine ! Je me suis commandé The Food and Cooking of Mexico, the Complete Book of Thai Cooking, Medium Raw (Anthony Bourdain) ainsi que Jerusalem d'Ottolenghi. Le livre d'Ottolenghi est de loin mon coup de coeur parmi les quatre. Ottolenghi est le chef des restos londoniens du même nom. Il est originaire d'Israël et sa cuisine est donc moyen-orientale avec des influences libanaise, turque et même géogienne (!). Les ingrédients fétiches sont évidemment l'aubergine, la pomme grenade, l'agneau, les noix de pins et les épices. Bref, je capote, c'est que des choses que j'aime et toutes les recettes ont l'air bonnes ! J'ai quand même dû aller faire un tour chez Adonis pour me procurer certains trucs qui me manquaient comme du zaatar, du sumac et de la mélasse de grenade. Maintenant je suis full equiped !

Comme première recette, j'ai choisi celle-ci principalement parce que j'avais la moitié d'une courge butternut à cuisiner. Et puis j'adore les légumes rôtis, surtout lorsque ça inclut la courge et l'oignon rouge. Je ne pouvais donc pas me tromper avec cette variante d'un plat que j'aime déjà. Pour une première recette, j'ai décidé de suivre la recette à la lettre. Super bonne idée ! Les saveurs sont excellentes et le mélange des textures est très agréable. Excellente première impression M. Ottolenghi ! J'ai trop hâte à mon prochain essai (j'ai déjà deux autres recettes sur la sellette pour les prochains jours...).


2 portions

1/2 grosse courge butternut (1 1/4 lbs pour la demi courge)
1 oignon rouge
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
Sel et poivre

Sauce :

2 cuillères à soupe de tahini
1 cuillère à soupe de jus de citron
1 cuillère à soupe d'eau
1 petite gousse d'ail hachée finement

Persil plat ciselé, zaatar et noix de pin rôties pour garnir

Peler la courge, l'évider et la couper en morceaux d'environ 3/4 pouce par 2 pouces. Déposer dans un grand bol.

Peler l'oignon et le couper en quartiers d'environ 1-2 cm de large. Déposer dans le bol. Arroser avec l'huile d'olive, saler et poivrer et enfourner à 425F pour 30-40 minutes.

Pendant ce temps, faire la sauce. Fouetter l'ensemble des ingrédients jusqu'à bien homogène. La texture doit être crémeuse sans être liquide. Ajuster la quantité d'eau ou de tahini au besoin.

Si désiré, faire rôtir une petite poignée de noix de pin dans un peu d'huile jusqu'à ce qu'elles soient dorées. Saler. Réserver.

Au service, verser la sauce sur les légumes et garnir de noix de pin, de zaatar et de persil ciselé.

vendredi 10 janvier 2014

Colombo de poulet

M'étant fait recommander les épices à colombo par Philippe de Vienne en personne, je ne pouvais pas ne pas les acheter. Mais rendue chez moi, il me fallait trouver une recette pour les essayer ! En fouinant sur le web, je suis tombée sur cette recette de Ricardo que j'ai légèrement modifiée.

Le résultat est excellent mais j'aurais aimé une touche de sucré dans la recette, par exemple en ajoutant un fruit exotique. Certaines recettes sur le web ajoutent des bananes tranchées (excellente idée) mais ça pourrait aussi être de l'ananas ou de la mangue.

J'avais un peu peur de la présence de piment habanero dans mon mélange d'épices, surtout étant donné la quantité d'épices à colombo que la recette requiert, mais finalement c'était parfait. Bien piquant oui, mais bien dosé. Ça réchauffait au lieu de brûler. Si vous allez faire un tour chez Olives et Épices, dites-vous que les épices à colombo sont approuvés !


4 portions

300g de poitrine de poulet en cubes
1/4 cuillère à thé de graines de coriandre
1/4 cuillère à thé de graines de moutarde
1/4 cuillère à thé de graines d'anis
1/4 cuillère à thé de graines de cumin
Huile de canola
1 petit oignon haché grossièrement
3 gousses d'ail hachées
1/2 cuillère à thé de piment fort (au goût - pas mis car il y a du habanero dans mes épices à colombo)
1 cuillère à soupe d'épices à colombo moulus
Une dizaine de patates grelots en quartiers
1/2 courge butternut pelée, en dés
1 poivron vert haché grossièrement
200ml de lait de coco
1 cuillère à soupe de jus de lime
Sel et poivre
1 poignée de cashews

Note : Vous pouvez trouver en ligne des recettes pour faire vous-mêmes votre mélange d'épices à colombo. Celui que j'ai contient : graines de moutarde noire, curcuma, graines de coriandre, poivre noir, baies de la Jamaïque, habanero, thym, feuilles de bois d'inde, feuilles de laurier.

Moudre grossièrement les épices en grains. Dans un peu d'huile, faire revenir le poulet avec les épices jusqu'à doré de chaque côté. Réserver.

Dans le même chaudron, ajouter un peu d'huile et faire revenir les oignons, l'ail et les épices à colombo quelques minutes. Ajouter le poulet et le reste des ingrédients sauf les cashews. Saler et poivrer. Couvrir et porter à ébullition. Réduire le feu et mijoter à couvert jusqu'à ce que les légumes soient cuits.

Épaissir la sauce au besoin. Ajouter les cashews, mélanger et servir sur un lit de riz.

mercredi 8 janvier 2014

Biscottis pacanes, chocolat et orange

Avec mon restant de noix de Noël, j'ai décidé de faire des biscottis. Le mélange pacanes, chocolat est orange est parmi mes préférés et ces biscottis sont probablement les meilleurs que j'ai fait à ce jour. Si vous avez un petit restant de pacanes qui traîne, c'est la recette toute indiquée !


16 biscottis

1 1/3 tasse de farine
1/4 tasse de cassonade
1/3 tasse de sucre
3/4 cuillère à thé de poudre à pâte
Le zeste d'une orange (2 clémentines ici)
2 cuillères à soupe de beurre fondu
1 oeuf
3 cuillères à soupe de compote de pomme
1/2 cuillère à thé d'essence de vanille
1/3 tasse de pacanes hachées grossièrement
60g de chocolat noir haché

Au robot culinaire, mélanger la farine, la cassonade, le sucre, la poudre à pâte et le zeste. Ajouter l'oeuf, la compote, l'essence de vanille puis le beurre fondu. Incorporer les pacanes et le chocolat à la fin en pulsant quelques coups. Terminer à la cuillère de bois au besoin.

Façonner un boudin grossier de 12 pouces de longueur sur une plaque à biscuits tapissée de papier parchemin puis aplatir à 1 1/2 pouce d'épaisseur avec les mains (on obtient une largeur d'environ 4-5 pouces). Cuire au four à 350°F pendant 30 minutes ou jusqu'à légèrement doré. Laisser refroidir 15 minutes.

À l'aide d'un couteau à pain, couper le boudin plat en tranches (droites ou de biais) de 1/2 pouce d'épaisseur. Déposer les tranches debout sur une plaque à biscuits tapissée d'un papier parchemin en prenant soin de les espacer. Cuire au four à 300°F pendant 20 minutes ou jusqu'à dorés et croustillants. Refroidir complètement. Conserver dans un contenant hermétique à température ambiante. Ces biscuits ont une très longue durée de conservation.

mardi 7 janvier 2014

Brunch Au Pied de Cochon

Un petit mot pour vous parler du brunch servi au resto Au Pied de Cochon. C'est une nouvelle formule qui a débuté en novembre pour se terminer fin janvier. Tous les dimanches, rendez-vous au resto au 536 rue Duluth entre 10h et 14h pour déguster un brunch décadent "façon dim sum".

Le concept est simple : d'abord, c'est sans réservation et bonne nouvelle, il n'y a même pas de file d'attente ! Mais bon, j'imagine que si vous vous présentez en groupe de 12, ça risque d'être difficile... Pour 2 ou 4 personnes, c'est parfait toutefois. Ensuite, vous choisissez ce que vous voulez manger sur les chariots qui passent dans le resto et vous payez à la pièce. La plupart des items sont entre 3$ et 8$ chacun. Vous vous douterez que les portions sont généreuses et bien caloriques. Bref, pas besoin de faire comme nous et de vous faire éclater la panse... !!! Pour 65$ incluant taxes et pourboires, nous avons mangé comme des rois... et pas besoin de rien manger d'autre de la journée, ça je vous le jure !

J'aime beaucoup lancer des fleurs au PDC mais tout n'était pas parfait. Voici donc une petite présentation de ce que nous avons eu l'occasion de déguster.

D'abord, nous avons commandé des chocolats chauds (ils sont faits au foodtruck PDC parké dehors en face). Bien que le goût et la texture générale soient très bien, je crois qu'ils épaississent leur chocolat chaud avec quelque chose et je ne sais pas quoi. Je sais par contre qu'il y avait des mottons gélatineux dans nos verres. +1 pour le goût, -1 pour les mottons !

Premier chariot à nous visiter : le chariot des viennoiseries. Beaucoup de choix là-dessus ! On essaie le croissant aux amandes (petit mais bon), le trottoir aux pommes (bien feuilleté, très grosse portion, mais la garniture est vraiment trop sucrée pour moi !) et la brioche cannelle et érable (alors ça, 100% sur toute la ligne, moelleuse et bien goûteuse). Après cette entrée en matière, nous sommes sur un high de sucre et avons besoin de quelque chose de salé pour contrebalancer.

On se commande donc une assiette de viandes composée de jambon (type jambon sur l'os mijoté - excellent mais très salé), de bacon maison fumé (le même qu'il y avait à la cabane mais on dirait qu'ils l'ont fait bouillir au lieu de le frire donc il était mou au lieu d'être craquant, +1 pour la saveur, -1 pour la texture), un morceau de boudin (j'ai beaucoup aimé) et un foie de poulet (pané, bonne cuisson, j'ai réussi à en manger deux bouchées au lieu de recracher à la première bouchée, c'est un exploit ! Je l'aurais préféré avec une touche de sucré, un petit chutney maison peut-être ?).

Par la suite, on teste les patates au foie gras : une portion de gros morceaux de patates rissolées avec un cube de foie gras, le tout servi sous un morceau de fromage fondu et accompagné d'un morceau de saucisson à l'ail. Les patates et le foie gras : numéro 1. Le fromage : c'était un fromage à croûte lavée (orange collante) très goûteuse et nous aurions préféré un fromage plus doux. Pour les amateurs de ce genre de fromage, c'est parfait. Le saucisson à l'ail, très bon aussi.

Par encore tannés, on se commande une omelette : cuite dans un moule format crème brûlée puis renversée dans une assiette, cette omelette contient des gros cubes de patates et des beaux morceaux de jambon. Elle est garnie d'un croûton de baguette généreusement tartiné de mousse de foie de volaille. Alors là, cette mousse de foie de volaille, je vais en rêver longtemps. Légère, onctueuse, crémeuse, délicieuse... un vrai morceau de paradis ! L'omelette aussi était vraiment délicieuse et bien huilée. Mon gros coup de coeur du repas !

On décide de goûter les dumplings au homard avant de quitter : deux dumplings farcis au homard et autre chose (chair à saucisse ?) avec une petite sauce soya-érable. Très bon mais la pâte colle aux dents !

Juste comme on allait demander l'addition, le chariot de prosciutto maison passe près de nous. "Ça ne prend pas de place pour manger ça" que je dis à la fille... On en commande une assiette et notre gentille serveuse nous offre de la baguette fraîche pour aller avec. Très bon !

La seule photo que j'ai, prise avec mon iPhone : jambon de la cabane (prosciutto)
Disons qu'on est partis de là en roulant ! Mais c'était tellement bon... Prochain repas de cette envergure : cabane à sucre du PDC au printemps 2014 !

Maintenant, combien ça a coûté tout ça ?

Chocolats chauds = 2.50$ x2
Espresso = 2.75$ x1
Viennoiseries = 2.50$ x3
Assiette de viandes = 8$ x1
Patates et foie gras = 6.50$ x1
Omelette = 8$ x1
Dumplings au homard (2 par assiette) = 3$ x1
Prosciutto (jambon cabane) = 8$ x1

Total = 48.75$ + tx/pourboire

Si on avait été raisonnables, on aurait arrêté à l'omelette ou aux dumplings et ça aurait coûté moins de 40$ pour deux personnes. Somme toute assez abordable considérant tout ce qu'on a bouffé ! Si vous y allez, ne passez pas à côté de la brioche cannelle érable et de l'omelette (et mention spéciale à l'assiette de viandes et aux patates au foie gras).

D'autres items que vous pouvez trouver sur les chariots ambulants : chaudronnée de bines, tourtière, oeuf mollet + mouillette, crêpe frite banane chocolat, tartine de nutella maison, saucisses et choucroute, pattes de poulet BBQ et si vous êtes vraiment partis pour la gloire, il y a l'oeuf d'autruche avec homard à 75$ (ils découpent la coquille de l'oeuf au grinder... sérieusement). Bref de tout pour tout le monde ! Le brunch est disponible jusqu'à la fin janvier, n'attendez pas pour y aller, il sera bientôt trop tard !

lundi 6 janvier 2014

Pain doré au chocolat chaud farci à la tartinade choco-canneberges

Oooooh oui ! Quelle meilleure période de l'année que le temps des fêtes pour se faire des super déjeuners cochons ? Quand j'ai vu cette recette chez Half Baked Harvest, j'ai su que j'allais la faire dans un délai très rapproché ! J'ai fait quelques modifications avec ce que j'avais sous la main... et je n'ai pas regretté une miette d'avoir tenté le coup. Et vous savez quoi ? Eh ben c'est super facile à faire ! Je pense que je vais récidiver avec du pain doré farci à plein de choses...


6 portions

1 boîte de lait de coco (400ml) - ou lait régulier
60g de chocolat noir
2 oeufs
1 cuillère à thé de vanille
12 tranches de pain moelleux (d'Italiano ici)
1 pot de tartinade canneberges et chocolat de Nutrafruit ou autre tartinade ou ganache
Pour servir : crème fouettée, guimauves, sirop de chocolat, etc.

Faire fondre le chocolat dans le lait de coco en fouettant constamment. Si le lait de coco est trop chaud après cette étape, laisser tiédir.

Dans un grand bol, battre le lait au chocolat, les oeufs et la vanille. Réserver.

Coller les tranches de pain deux à deux avec une bonne couche de tartinade pour former des sandwiches. Tremper les sandwiches dans le mélange au chocolat pour bien imbiber les deux côtés puis cuire dans une poêle bien chaude légèrement huilée jusqu'à bien doré de chaque côté.

Servir immédiatement coupé en deux pointes avec la garniture de votre choix.

samedi 4 janvier 2014

Poulet en sauce amarillito et dumplings à la cannelle + bloganniversaire !

OMG, je ne peux pas croire que mon blog a déjà 7 ans ! Ce projet qui a débuté lorsqu'une étudiante sans le sou se cherchait un passe-temps utile et peu coûteux (c'est moi ça, joindre l'utile à l'agréable !) m'a tellement permis d'apprendre et de me surpasser, sans compter les gens que ça m'a permis de rencontrer ! Merci à ceux et celles qui sont là depuis la début et merci à mes sources d'inspiration !!! Je suis très fière de vous présenter cette recette aujourd'hui. Je trouve qu'elle reflète bien le chemin que j'ai fait au niveau de l'utilisation de nouveaux ingrédients, de la diversification des recettes et de la recherche des saveurs authentiques.

Pour Noël, j'ai reçu le coffret Cuisine mexicaine 101 d'Épices de cru. Je suis comme une petite fille, je ne me peux plus, je veux cuisiner juste de la bouffe mexicaine !!! Le coffret contient des épices typiques de la cuisine mexicaine authentique : piments habaneros, piments guajillos, piments pasilla oaxaca, piments anchos, graines de cumin, poivre noir, origan du Yucatan, cannelle grade 00000 (de la VRAIE cannelle !), feuilles d'avocat ainsi que trois mélanges d'épices : cinq-épices yucathèque, rub Oaxaca et rub Tlalelolco. Seul problème : c'est plutôt difficile de trouver des recettes de cuisine mexicaine authentique sur le web puisque le texmex occupe la grande majorité du marché, sauf peut-être quand on parle espagnol, ce qui n'est pas mon cas. J'ai donc dû éplucher les résultats sur Google pour trouver de bonnes recettes à réaliser avec ces ingrédients et celle-ci a été mon premier choix. De un, parce que j'avais tous les ingrédients (sauf les tomatillos, alors j'ai décidé de faire une version tomate) et de deux parce que ça utilisait six des douze épices contenus dans mon coffret.

La réalisation de cette recette est plutôt facile sauf pour ce qui est des dumplings. Ceux-ci étant faits avec de la farine de maïs, ils sont très fragiles et ne se tiennent pas bien une fois dans le chaudron. Ils apportent toutefois une dimension saveur et texture très intéressante au plat. Pour une version plus facile à manipuler, je suggère de faire une polenta ferme à la cannelle qu'on fera frire en bâtonnets et qu'on déposera en garniture dans les assiettes lors du service.

Je sais que la photo n'a l'air de rien, mais je vous assure que les saveurs contenues dans ce plat sont renversantes. Si vous n'avez pas les épices originaux, vous pouvez faire des remplacements avec des épices plus communes. Je suggère toutefois de trouver les piments guajillos et anchos : plusieurs endroits en vendent - Olives et épices, Anatol, épiceries latinos (Tortilleria Maya, Sabor Latino), plusieurs épiceries asiatiques ont une section latino, certaines épiceries régulières sont même très équipées en matière d'épices. Puisque ce sont des piments séchés, à mon avis on peut probablement même en commander sur le web (et par la même occasion se commander des chipotles, des pasillas et plein d'autres trucs) !


3-4 portions

Sauce :

1 piment ancho séché (environ 10g)
1 piment guajillo séché (environ 8g)
1 petite tomate
150g de tomates en dés en boîte, sans le jus
2 gousses d'ail
1 clou de girofle
1/2 cuillère à thé de cannelle grade 00000, moulue
1/2 cuillère à thé d'origan du yucatan, moulu grossièrement
1/8 cuillère à thé de poivre noir, moulu grossièrement
Sel au goût

Note : On peut multiplier la recette de sauce et la congeler en portions. C'est ce que je compte faire dans un avenir rapproché...

Poulet :

1 cuillère à soupe d'huile de canola
400g de poitrines de poulet en gros morceaux (ou du poulet sur l'os pour 4 personnes)
2 cuillères à soupe d'oignon haché
2 1/2 tasses de bouillon de poulet
2-3 feuilles d'avocat séchées (ou laurier + graines d'anis)

Dumplings à la cannelle :

1/2 tasse de farine de maïs (à ne pas confondre avec de la semoule de maïs)
3-4 cuillères à soupe d'eau
2 cuillères à thé de beurre ou saindoux
1/8 cuillère à thé de cannelle grade 00000, moulue
1/4 cuillère à thé de sel (au goût)
1/4 cuillère à thé de sucre

Préparer d'abord la sauce. Retirer les tiges et les graines des piments. Jeter les tiges, mettre les graines de côté si on veut les utiliser. Chauffer une poêle à feu moyen-vif et griller les piments 10-15 secondes de chaque côté en appuyant avec une cuillère pour faire ressortir leur arôme. Attention à ne pas les brûler. Retirer du feu. (Note : mes piments guajillo d'Épices de cru sont déjà grillés, alors je n'ai grillé que mon ancho.)

Dans un chaudron, mettre les piments, les tomates, l'ail et un peu d'eau. Ajouter les graines de piment réservées si désiré. Bouillir à feu moyen-vif pendant une dizaine de minutes en brassant souvent. Tiédir quelques minutes. Réduire en purée au mélangeur avec le reste des ingrédients de la sauce. Réserver.

Faire revenir le poulet quelques minutes dans l'huile jusqu'à doré. Ajouter l'oignon et cuire jusqu'à légèrement transparent. Incorporer la sauce et les feuilles d'avocat. Bien mélanger et cuire une dizaine de minutes.

Pendant ce temps, préparer les dumplings. Mélanger le beurre, la farine, le sel, le sucre et la cannelle avec un coupe-pâte jusqu'à obtenir une texture grumeleuse. Incorporer l'eau 1 cuillère à soupe à la fois et pétrir jusqu'à ce que la pâte soit homogène et facilement manipulable avec les mains.

Façonner des petites boules d'environ 1 pouce de diamètre puis faire un puis au centre de chacune d'elle avec un doigt. Réserver.

Ajouter le bouillon au poulet et mijoter environ 15-20 minutes. À feu doux, ajouter les dumplings un par un et cuire 12-15 minutes de plus, jusqu'à ce que les dumplings soient cuits et que la sauce nappe le dos d'une cuillère. ATTENTION : les dumplings sont très fragiles et il faut éviter de brasser le contenu du chaudron une fois qu'on les a mis dedans.

Servir à votre guise, avec des tortillas de maïs, sur du riz, gratiné sur un lit de nachos... les possibilités sont nombreuses ! Pour ma part, j'ai servi sur un lit de riz et gratiné avec un peu de cheddar.


NOTE 26 janvier 2014 :

Pour 4 tasses de sauce à congeler

1 boîte de tomates en dés égouttées (796 ml)
1 boîte de tomatillos égouttés (820 ml)
40g de anchos
32g de guajillos
8 gousses d'ail
4 clous de girofle
2 cuillères à thé de cannelle 00000 moulue
2 cuillère à thé d'origan du Yucatan moulu
1/4 cuillère à thé de poivre noir moulu
3 feuilles d'avocat
Sel au goût

jeudi 2 janvier 2014

Bûche aux canneberges, framboises, mascarpone et pistaches

Cette année, j'étais en charge du dessert de Noël dans ma famille. J'aurais pu opter pour un truc complètement bizarre, mais j'ai décidé de faire classique : une bûche. Il faut dire que ma dernière expérience de bûche a été une catastrophe... Cette fois-ci, pas question de me planter. J'ai choisi une recette de Ricardo et j'en ai profité pour regarder son vidéo "Comment rouler une bûche à chaud", comme ça j'étais sûre de ne pas me tromper car ses desserts sont toujours infaillibles. Le résultat est sans faille, la bûche était bien roulée... et absolument délicieuse !!!!


10-12 portions

Gâteau :

3/4 tasse de farine
1/2 cuillère à thé de poudre à pâte
4 gros oeufs
3/4 tasse de sucre
1/2 cuillère à thé de vanille
1/4 tasse de beurre demi-sel fondu et tempéré

Garniture aux canneberges :

1/2 cuillère à thé de gélatine
1 cuillère à soupe d'eau
1 tasse de canneberges surgelées
3/4 tasse de sucre
1 cuillère à soupe de jus de citron
1 1/2 tasse de framboises surgelées

Garniture au mascarpone :

2 tasse de crème 35% à fouetter
250g de fromage mascarpone
6 cuillères à soupe de sucre
55g de chocolat blanc fondu

Nougatine aux pistaches :

2 cuillères à soupe d'eau
2 cuillères à soupe de sirop de maïs clair
2 cuillères à soupe de sucre
6 cuillères à soupe de pistaches naturelles écalées

Préparer la nougatine (peut être fait en avance). D'abord, griller les pistaches au four à 350F quelques minutes, jusqu'à ce qu'elles dégagent leur arôme. Réserver.

 Mettre l'eau, le sucre et le sirop de maïs dans une casserole et chauffer sans brasser jusqu'à l'obtention d'une belle couleur ambrée. Ajouter les pistaches, bien mélanger et verser le tout sur un papier parchemin. Étaler rapidement puis laisser refroidir complètement. Hacher grossièrement au couteau.

Préparer ensuite la garniture aux canneberges (peut être fait la veille). Saupoudrer la gélatine sur l'eau et laisser reposer 5 minutes.

Pendant ce temps, dans une casserole, mélanger les canneberges, le sucre et le jus de citron. Lorsque le mélange bout et que les canneberges ont éclaté, ajouter les framboises. Porter à ébullition et laisser réduire quelques minutes. Ajouter la gélatine et bien mélanger. Chauffer quelques minutes de plus. Refroidir complètement Réfrigérer.

Préparer la garniture au mascarpone (peut être fait la veille).

Au batteur, fouetter la crème avec le sucre jusqu'à l'obtention de pics mous. Incorporer le fromage et continuer à fouetter. Incorporer le chocolat fondu tiédi et fouetter encore légèrement. Réserver au frais.

Préparer le gâteau.

Au batteur, fouetter les oeufs, le sucre et la vanille jusqu'à ce que le mélange blanchisse et forme un ruban (environ 10 minutes). Toujours en fouettant, ajouter le beurre en filet.

À l'aide du batteur à basse vitesse, incorporer la poudre à pâte et la farine en plusieurs fois.

Étaler la pâte sur une plaque avec un léger rebord recouverte d'un papier parchemin. Cuire au four à 350°F pendant 15 minutes ou jusqu'à ce qu'un cure-dent inséré au centre ressorte sec.

À la sortie du four, placer un linge légèrement humide sur le comptoir. Couvrir d'un papier parchemin et saupoudrer légèrement de sucre. Démouler le gâteau sur le parchemin. Retirer le parchemin du fond du gâteau puis rouler (en mettant le sens court devant soi). Refroidir complètement.

Dérouler le gâteau, le garnir avec la garniture aux canneberges puis avec la moitié de la crème au mascarpone. Bien étaler jusqu'aux bords. Parsemer de la moitié de la nougatine. Rouler le gâteau garni, glacer avec le reste de la crème au mascarpone et garnir avec le reste de la nougatine.

Cette bûche peut être préparée en entier la veille et conservée au frigo.

mercredi 1 janvier 2014

Bonne année ! + récap 2013



BONNE ANNÉE 2014 !

Encore une autre année derrière nous. Il me semble que le temps passe de plus en plus vite ! Je dois avouer que de façon générale, 2013 a été une excellente année pour moi, sur tous les points de vue. Pour bien commencer la nouvelle année, je vous offre mon traditionnel top de recetteS préférées de 2013 ! Les recettes sont classées par ordre chronologique, c'est trop difficile de les noter :)

1.  Gelée de pommes aux poivrons rouges et jalapeno. Tellement bon que je mange le pot à la cuillère ! J'en ai fait deux fois cette année, miam !



2. Curry de tofu panang. Parce que lait de coco + curry rouge thaïlandais, c'est juste trop winner. Ça aussi, j'en ai fait deux fois cette année, et je vais en refaire souvent !



3. Curry de crevettes à la mangue et au tamarin. Parce que j'ai découvert que j'adore le tamarin !

4. Confiture marocaine aux tomates. Y goûter c'est l'adopter. Carrément.

5. St-Honoré praliné noisette et érable. Ben là. Ai-je besoin de justifier ?



6. Les meilleurs biscuits aux pépites de chocolat. Tout est dit !

 7. Aubergine en sauce aux noix à la géorgienne. Totalement addictif.

8. Chili mole au poulet et à la courge. Mole et poulet. Oh my.



9. Pâté au poulet sans croûte. Parce que c'est la bouffe réconfort par excellence pour moi.

10. Poulet en sauce amarillito et dumplings à la cannelle... cuisiné en décembre 2013 mais sera publié d'ici quelques jours, le temps d'écouler mes recettes du temps des fêtes. Une révélation, tout simplement. Le genre de recette dont je ne reviens pas que j'ai fait ça dans ma propre cuisine tellement c'est bon !












Niveau technique et ingrédients, encore une fois pas mal de nouveauté en 2013. Pour la première fois, j'ai fait des beignes au four, des cannelés, du fond de veau, un sabayon, du sucre filé. J'ai cuisiné la polenta, le tamarin, le marsala. Je suis (finalement !) allée à la cabane du Pied de Cochon. J'ai fait des associations bizarres comme de la pizza à l'hummus, du mahi mahi à la vanille. Mais mon highlight de l'année, c'est clairement mon voyage en Californie !!!!

Je vous souhaite une année 2014 aussi bien remplie que mon année 2013 !