dimanche 30 janvier 2011

Cuisine moléculaire : Brie au four et billes au miel

Je n'avais jamais pensé faire de cuisine moléculaire, mais ayant reçu le kit de la collection Marabout pour Noël, je me devais de l'essayer ! La cuisine moléculaire est fascinante mais demande de l'équipement et des ingrédients particuliers. J'ai opté pour une recette pour laquelle j'avais l'ingrédient spécial requis (de l'agar agar dans ce cas) mais j'aimerais bien essayer des recettes qui utilisent de la carraghénane ou de l'alginate de sodium... mais encore faut-il les dénicher !

La cuisine moléculaire, on ne se le cachera pas, est une cuisine qu'on fait pour impressionner. Ne pensez pas servir un repas entier à base de cuisine moléculaire car les recettes sont généralement de petites quantités (du moins les recettes que j'ai !) et les éléments moléculaires sont souvent décoratifs.

Ceci dit, les billes de miel ont été étonnamment très faciles à réussir malgré que ma seringue était plutôt difficile à manipuler (le poussoir fonctionnait par petits coups) - et croyez-moi, je suis habituée de manipuler cet instrument ! Toutefois, malgré que certaines gouttes sortaient plutôt en flux continu, il n'en demeure pas moins que cela ne faisait que créer des billes plus grosses au final. La texture des billes est intéressante aussi : plus coriace que du jello mais moins que du tapioca. Et le goût de miel est bien présent. Un seul bémol : il faut travailler assez vite avec le mélange car il fige rapidement quand il se met à refroidir. J'ai perdu environ le tiers de mon mélange car il a figé dans le fond du chaudron.

Si vous avez de l'agar agar et une seringue (sans l'aiguille !) chez vous, je vous encourage fortement à essayer de faire ces jolies billes. On peut s'en servir pour décorer à peu près n'importe quoi, ajouter du colorant, varier les saveurs, etc.

2 portions

1 fromage Pizy (200g) de la fromagerie la Suisse Normande ou autre petit fromage de type brie ou camembert
50g de miel
50g d'eau
1g d'agar agar (3/8 cuillère à thé)
Huile de canola froide en quantité suffisante
Un grand verre haut d'une capacité d'environ 2 tasses
Une seringue (sans aiguille) de 20 à 50 mL
Une petite cuillère à trous

Plusieurs heures avant de préparer les billes, mettre l'huile au frigo pour qu'elle soit bien froide.

Mélanger le miel et l'eau dans un petit chaudron. Chauffer jusqu'à ce que le miel soit dissout. Lorsque le mélange atteint le point d'ébullition, ajouter l'agar agar en pluie puis mélanger au fouet. Bouillir 2 minutes en mélangeant régulièrement mais doucement avec le fouet (éviter d'incorporer de l'air).

Laisser tiédir à température pièce 10 minutes (je trouve ça trop long, je dirais 5 minutes). Pendant ce temps, remplir un verre haut avec l'huile froide.

Prélever le mélange de miel avec la seringue en évitant le plus possible d'aspirer de l'air. Laisser tomber le mélange goutte à goutte dans le verre d'huile. Les bulles iront se déposer au fond.


Récupérer les billes avec une petite cuillère à trous. Rincer à l'eau froide pour enlever l'huile puis réserver dans un petit bol.

Pendant ce temps, cuire le brie au four dans un petit plat couvert pendant environ 25 minutes ou jusqu'à ce qu'il soit bien mou. Sortir du four et garnir des billes au miel. Servir immédiatement avec du pain.

mercredi 26 janvier 2011

Escalopes de porc au lait de coco

Parce que oui, il me reste encore de la viande de chez Cochon cent façons ! Dans la boîte que j'ai reçue en décembre se trouvait un beau petit paquet d'escalopes de porc. Je me suis rendue compte que jamais de ma vie je n'avais acheté d'escalopes de quoi que ce soit car je trouve que c'est souvent trop cher (notamment les escalopes de veau). J'ai donc fouiné un peu sur le web... pour finir avec une recette sortie tout droit de ma tête car il me manquait toujours des ingrédients clés dans toutes les recettes qui m'intéressaient.

Techniquement, ces escalopes sont au "touski" car j'ai pris tout ce qui me restait et qui allait bien ensemble (entre autres, un restant de coriandre et de lait de coco). Comme quoi c'est toujours facile de se créer un bon repas avec ce qu'on a sous la main !

3-4 portions

1 lb d'escalopes de porc
2-3 échalotes françaises tranchées
3 gousses d'ail hachées
1 tasse de lait de coco bien épais (ou crème de coco)
Un trait de jus de lime
Une petite poignée de coriandre fraîche
Sel et poivre au goût

Faire revenir les escalopes dans un mélange d'huile et de beurre à feu vif pendant environ 2 minutes de chaque côté. Saler et poivrer. Réserver.

Dans la même poêle, faire revenir l'ail et l'échalote quelques minutes, jusqu'à ce qu'elles commencent à dorer. Ajouter le lait de coco et le jus de lime. Saler et poivrer. Laisser réduire jusqu'à l'obtention d'une sauce. Incorporer les escalopes pour les réchauffer et parsemer de coriandre. Servir.

Note : Cette recette n'est pas très bonne réchauffée. On dirait que le lait de coco est absorbé par la viande et qu'il ne reste qu'une flaque de gras en guise de sauce lorsque réchauffé. Si on a trop d'escalopes, on peut toutefois les faire cuire toutes en même temps mais préparer la sauce seulement au moment de les manger.

lundi 24 janvier 2011

Pain sans pétrissage

Je pense que je suis la dernière personne au monde à essayer cette recette tellement elle a fait le tour des blogs et des émissions de cuisine au cours des dernière années ! J'ai vu la recette à l'émission de Laura Calder, mais d'autres l'ont aussi fait dont mon sexy Michael Smith !


Le pain est consommé en grande quantité par tous mais bien peu de gens se lancent dans sa confection, plusieurs personnes étant rebutées par le pétrissage (c'était d'ailleurs mon cas il y a quelques années). En 2006, Jim Lahey développe un pain qui ne demande aucun pétrissage, une recette qu'il clame haut et fort que même un enfant de 4 ans pourrait réussir. La recette, qu'il voulait publique, s'est répandue comme une traînée de poudre. Et avec raison ! Non seulement ce pain ne demande aucun effort, mais en plus je n'ai sali qu'une fourchette, une petite cuillère et un bol. Même mes mains et mon plan de travail sont restés propres (si on exclut le peu de farine dont j'ai enduit mes mains pour éviter que la pâte y colle lors du 10 secondes de manipulation...). La seule chose que ce pain demande : du temps. Il faut penser à le préparer la veille pour le manger le lendemain.

Attention à la quantité d'eau, elle varie en fonction du type de farine et du degré d'humidité chez vous. J'ai dû en ajouter un peu.

Si je n'avais qu'une chose à dire à propos de ce pain, ce serait que c'est de loin le meilleur pain que j'ai fait de toute ma vie. Et possiblement le meilleur que j'ai mangé. Il est bien croûté et possède une mie alvéolée et élastique. Alors, qu'attendez-vous ??? À vos fourneaux !

1 gros pain

3 tasses de farine tout usage
1 1/4 cuillère à thé de sel
1/4 cuillère à thé de levure instantanée
1 1/2 tasse d'eau (1 5/8-1 3/4 pour moi)

Dans un grand bol, bien mélanger tous les ingrédients secs. Ajouter l'eau d'un coup et mélanger pour former une boule molle, jusqu'à ce que toute la farine soit incorporée. On obtient une pâte très collante et c'est normal.

Jean Valjean est allé mettre son nez dans la farine... Très subtil pour un chat noir!

Couvrir avec une pellicule plastique et laisser lever dans un endroit chaud pendant 12-24 heures (17 heures dans mon cas). Étant donné que ce n'est pas très chaud chez moi, j'ai déposé le bol sur une chaise, à côté d'une plinthe électrique et ça a fonctionné à merveille.

Le lendemain, fariner une surface de travail (papier ciré pour moi) et un grand linge propre (j'ai littéralement étalé 1/2 tasse de farine sur le linge). Verser la pâte sur la surface de travail et enfariner vos mains pour éviter que ça colle (et c'est TRÈS collant comme pâte !). En versant la pâte, vous remarquerez de très longs filaments dans la pâte formés par le gluten, ainsi qu'une forte odeur de fermentation.


Rapidement, replier la pâte en trois dans le sens de la longueur (comme quand on plie une lettre) puis dans l'autre sens pour obtenir une boule. Déposer cette boule, pli vers le bas, sur le linge enfariné. Couvrir en repliant le linge sur lui-même et laisser lever pendant 2 heures dans un endroit chaud (sur une plaque, près de la plinthe électrique pour moi).


30 minutes avant la fin de la levée, préchauffer le four à 450°F et y déposer une cocotte de 2 litres pour qu'elle soit bien chaude. À la fin de la levée, renverser la pâte dans la cocotte de façon à ce que le pli se retrouve maintenant sur le dessus, tapoter la cocotte pour que la pâte y soit bien installée puis cuire avec le couvercle, toujours à 450°F, pendant 30 minutes. Retirer le couvercle et cuire 15 minutes supplémentaires pour bien dorer le dessus.

Refroidir le pain sur une grille. Il se démoulera à merveille.

samedi 22 janvier 2011

Smoothie coco-choco poire

Un smoothie, c'est tellement facile à faire. Pourtant, on a parfois besoin d'inspiration. C'est pourquoi aujourd'hui, je suis allée fouiner dans mon livre Smoothies de la collection Modus Cuisine. C'est un très beau livre, bien illustré, avec des recettes faciles à faire (c'est des smoothies hein...) mais la seule chose que je lui reproche : il n'y a pas d'index !! Je peux vivre avec le faire qu'il n'a pas non plus de table des matières, mais pas d'index, c'est un peu ridicule ! C'est le genre d'outil utile quand on cherche, par exemple, une recette qui contient des poires, et qu'on n'a pas envie de se taper les 70 recettes pour trouver lesquelles sont applicables. Qu'à cela ne tienne, j'ai écrit moi-même un index à la fin du livre. Problème réglé.

Revenons donc à notre smoothie. Si vous avez une vieille poire et une vieille banane à passer, et encore mieux : si vous avez un restant de lait de coco au congélo, cette recette est pour vous. À la base, on disait d'utiliser une banane entière. D'expérience, je sais que si on met une banane entière dans un smoothie pour une personne, ça ne goûte que ça. J'ai donc utilisé la moitié de la banane dans le smoothie et l'autre moitié pour décorer. Aussi, j'ai augmenté la quantité de liquide car 1/4 tasse me semblait insuffisant. Au final, on obtient un smoothie avec une belle texture, un petit goût fruité agréable, un petit goût chocolaté réconfortant sans être trop présent et un arôme exotique de noix de coco. Juste ce que ça prend pour nous transporter dans le sud quand il fait -20°C dehors !

1 portion

1 poire bien mûre, pelée
1/2 banane mûre
1/3 tasse de lait de coco
1/2 cuillère à soupe de cacao
Vanille au goût
Miel au goût

Réduire l'ensemble des ingrédients en purée lisse. Ajuster la quantité de liquide si désiré. Servir bien frais.

vendredi 21 janvier 2011

Comment changer de matelas avec des chats ?

Aujourd'hui, je recevais mon nouveau matelas. Celui-là même pour aller avec mon nouveau lit que j'ai ramené chez moi contre vents et marées. Mais avez-vous déjà essayé de changer de matelas avec des chats curieux qui veulent tout voir et tout essayer ?

7h30 AM : 1ère étape

Avant l'arrivée de mon nouveau matelas, je devais d'abord sortir mon ancien matelas et mon ancien lit de ma chambre. Le problème : dès que je commence à retirer les couvertures, les chats se jettent dans le lit et pensent que je veux jouer. Je dois les tasser un par un pendant qu'ils me font des embuscades sous les draps. Puis vient le moment où tous les draps sont retirés. Je ne sais pas pourquoi, mais les chats sont autant attirés par un matelas nu que par le papier ou le tissu (voir Comment faire des rideaux avec 3 chats).

Pupuce regarde Mystic se rouler dans le vieux lit

8h00 AM : 2ème étape

Une fois le lit dégarni, il faut vider la chambre. J'ai d'abord mis le matelas dans le salon en attendant de lui trouver un meilleur endroit puis j'ai entrepris de démonter mon lit. En sortant de la chambre, je vois que les chats ont adopté l'ancien matelas comme mur d'escalade. Évidemment. Je vois Jean Valjean tout en haut, je me dépêche à prendre une photo. Puis, en contournant le tout, je remarque qu'il n'est pas seul. Il y a maintenant un roi et une reine de la montagne ! Les chats s'échangent allègrement les rôles, sauf Gros Chat qui ne peut pas grimper car il n'a pas de griffes aux pattes avant.

Jean Valjean et Pupuce sont les premiers roi et reine tout en haut du matelas !


Suivent ensuite Mystic et Clipi


Jean Valjean a vraiment la prestance d'un roi !

14h00 : 3ème étape

Les livreurs arrivent enfin à 14h. Bien entendu, dès qu'ils sonnent à la porte, la moitié des chats va se cacher au fond d'un garde-robe, comme toujours. Pas de niaisage avec eux : ils entrent, déballent le matelas, le jette sur le lit, demandent une signature, merci bye. Une livraison efficace comme je l'aime. Je peux enfin faire mon lit et tester mon nouveau matelas... avec les chats, bien entendu. Mystic, Clipi et Gros Chat l'ont essayé avec moi. J'ai failli ne pas me relever tellement c'était confortable. Je suis repassée dans la chambre 30 minutes plus tard et Gros Chat était encore là, bien confortable dans le nouveau lit.

Gros Chat profite du nouveau lit

J'ai bien hâte d'essayer mon nouveau matelas ce soir. D'ici là, le vieux matelas est devenu pour les chats un endroit de choix pour se coucher, jouer et observer la vie de haut.

jeudi 20 janvier 2011

Salade de lentilles et de quinoa

Depuis le début du mois de janvier, Foodnetwork regorge de nouvelles émissions dont celle de Melissa D'Arabian qui consiste à cuisiner des repas pour quatre personnes à moins de 10$. Lors du premier épisode que j'ai regardé, elle faisait cette salade toute simple à base d'un paquet d'ingrédients que j'ai dans mon garde-manger et auxquels je n'ai pas touché depuis belle lurette.

J'ai légèrement modifié la recette pour la rendre plus attrayante pour moi, notamment en diminuant la quantité de lentilles de moitié (je ne suis pas fan et c'était juste parfait pour moi) et en ajoutant des tomates, du jus de lime et beaucoup plus de coriandre. Malgré que ce plat soit bien bon, facile à faire et peu coûteux, je remarque deux choses. D'abord, il y a une petite amertume que je n'aime pas tellement que j'attribue au zeste de lime (mon zesteur a dû prélever la petite peau blanche de la lime j'imagine). Je retirerais donc cet ingrédient. Aussi, je trouve qu'il manque un ingrédient pour que l'expérience de saveur soit complète. Je propose ou bien des cubes d'avocat, ou bien des suprême d'oranges, ou pourquoi pas les deux.

4 portions

1/2 tasse de quinoa
1/4 tasse de lentilles brunes
1 cuillère à thé de moutarde de Dijon
1 cuillère à soupe de vinaigre de vin rouge
1/4 tasse d'huile d'olive (au goût)
1/8 cuillère à thé d'ail en poudre
Le zeste d'une lime et la moitié de son jus (seulement le jus la prochaine fois)
Sel et poivre au goût
1 échalote française hachées finement
1 cuillère à soupe de coriandre fraîche hachée (au moins 4 fois plus pour moi !)
1 tomate en dés

Débarrasser les lentilles des corps étrangers, rincer et couvrir d'eau. Porter à ébullition puis laisser mijoter à feu doux environ 30 minutes. Égoutter et laisser refroidir. Réserver.

Porter 1 tasse d'eau à ébullition. Ajouter le quinoa, mélanger, couvrir et baisser le feu au minimum. Laisser reposer 12-15 minutes jusqu'à ce que l'eau soit toute absorbée et que le germe blanc soit libéré. Laisser refroidir. Réserver.

Dans un grand bol, les ingrédients de la vinaigrette puis incorporer l'échalote, la tomate et la coriandre. Ajouter les lentilles et le quinoa refroidis. Bien mélanger. Servir.

mardi 18 janvier 2011

Toute une aventure !

Quand on veut, on peut ! J'en suis encore une fois la preuve vivante !

La semaine dernière, après plusieurs semaines de maux de dos au réveil, je me questionne sur l'état de mon matelas et j'en viens à la conclusion qu'après au moins 13 ans d'usure, il doit commencer à être pas mal dû pour être changé, surtout qu'on recommande de le changer aux 10 ans environ, parfois moins.

Le lendemain, je vais donc magasiner chez Dormez-vous et je dois vous avouer que ça a été le meilleur magasinage de toute ma vie. Non seulement le service était impeccable mais honnêtement, quand "magasiner" consiste à essayer une dizaine de matelas dans lesquels on a juste envie de faire des siestes et tous plus moelleux les uns que les autres, je n'appelle pas ça une corvée. Et puis tant qu'à acheter un matelas, autant en profiter pour agrandir mon lit et acheter un queen, ça fait assez longtemps que j'en veux un. Le matelas est donc confo, le prix est très bon et la livraison aura lieu dans 10 jours, ce qui me laisse le temps de m'acheter un nouveau lit pour accommoder mon nouveau matelas surdimensionné.

Durant la semaine, je magasine sur le site web d'IKEA pour trouver mon futur lit. La moitié des modèles que je veux sont hors stock et l'autre moitié trop chère. Je me rabats donc sur un modèle qui me tente moins mais qui est dans mon budget. C'est quand même juste un lit, l'important c'est le matelas !

En fin de semaine, je me dirige donc le coeur léger au IKEA en compagnie de Mylène et oh comble de chance, LE LIT trop cher que j'aurais voulu acheter est à 60% de rabais, ce qui le ramène au même prix que le lit que je n'aimais pas mais que j'allais tout de même acheter. Je fais ni une ni deux, je dis à Mylène : "C'est celui-là que je prends !" et l'affaire est close. Ou du moins, c'est ce que je croyais...


Une fois rendue à l'entrepôt libre-service, je vais prendre mon lit. Il vient non pas en une boîte, ni en deux boîtes, mais bien en QUATRE boîtes + le support médian + le sommier à lattes. Mylène de me demander : "T'es sûre que ça va rentrer dans ton Accent ?". Moi, toujours positive et pleine d'espoir je lui réponds que oui, évidemment, sans l'ombre d'un doute, mais quelle question. Bref vous voyez le portrait. On se dirige donc tant bien que mal aux caisses avec le chariot aux quatre roues pivotantes qui vont dans tous les sens, puis vers l'auto. Je me dis : "Facile, on rentre la grande boîte en premier, les autres dessus et hop c'est réglé !". Ah oui ?

1ère étape : Entrer la grande boîte dans le coffre après avoir baissé les sièges. Réussi.

2ème étape : Entrer la deuxième boîte sur la première... ok ben on pousse un peu... Na, il manque 1/2 pouce pour que ça passe. Merde. On ressort la boîte.

3ème étape : Ressortir aussi la grande boîte parce qu'elle pose clairement problème.

4ème étape : On se gratte la tête on cherche des solutions.

5ème étape : Faire du déni par rapport à la grande boîte et entrer les deux boîtes les plus longues dans le coffre. Ça dépasse un peu, c'est prévu comme ça.

6ème étape : Impossible de rentrer la quatrième boîte SUR les deux autres dans le coffre (il manque un demi pouce, rappelez-vous). Je l'entre donc par la portière arrière gauche et je viens l'accoter de façon longitudinale au fond des sièges arrière ET sur mon coffret de CD qui sort un peu sous le radio à l'avant, en équilibre précaire. Bon, il y a maintenant un mur opaque entre le passager et le conducteur, mais ça va aller.

7ème étape : Toujours du déni par rapport à la grande boîte qui traîne sur le quai de chargement derrière nous. On attache la valise avec la tite-corde-bleue-et-blanche-cheap fournie au IKEA.

8ème étape : Il fait -1000°C, on a les doigts gelés (surtout Mylène, ils ont failli tomber !), on s'échange les mitaines, on se réchauffe un peu dans l'auto (toujours en phase de déni !) et Mylène décide de demander au service à la clientèle s'ils peuvent garder la boîte fautive, on reviendrait la chercher un peu plus tard, après avoir vidé l'auto. Refus catégorique des employés du IKEA.

9ème étape : Fin de la phase de déni, on prend notre courage à deux mains et on met en application la seule option viable (et c'est là un bien grand mot) qui nous reste : attacher la boîte sur le porte-bagage.

*Note : Je n'ai aucune espèce d'idée de comment on est supposé attacher une boîte de façon sécuritaire sur un porte bagage ni même s'il y a des façons légales et d'autres moins légales de le faire, ou encore des accessoires particuliers à utiliser, je suis dans le néant à ce moment et de toutes façons, dans mon coffre je ne dispose que d'un sac de litière, de raquettes, d'un parapluie et de sacs réutilisables.*

10ème étape : Notre seul matériau disponible : de la tite-corde-bleue-et-blanche-cheap. On regarde la boîte, qui n'est heureusement vraiment pas lourde - c'est du rotin - puis on regarde la corde. Oh well. On déroule un kilomètre de corde et on se met à l'ouvrage. Puis un autre kilomètre, et encore un autre. On leur a coûté cher de corde, ça c'est sûr ! N'étant pas calées dans les noeuds ni une ni l'autre, on empile des noeuds de base un par-dessus l'autre espérant que ça va tenir. On attache deux fois de façon longitudinale, puis une fois en X et deux fois en V. Ça nous prend au-dessus d'une heure par un froid glacial. Au final, je teste la solidité. Pas très convaincant...

On quitte donc le IKEA avec de la tite-corde qui dépasse de partout et on fait un arrêt chez Mylène à 5 km de là environ. Tout a bien été, ouf. Mylène veut solidifier le tout avec du duct-tape (car on sait tous qu'on peut faire n'importe quoi avec de la corde et du duct-tape, ce n'est même pas une blague !) mais finalement ça ne s'avère pas nécessaire. Et j'insiste pour me rendre à St-Jacques (soit 1h de route) avec ladite chose sur mon toit. On a passé une heure à attacher tout ça quand même, faudrait pas que ça soit perdu !


Je vais vous dire honnêtement, ce qui m'a fait le plus peur sur le chemin, ce n'était pas le fait qu'en me penchant et en regardant vers le haut, je pouvais voir la boîte au-dessus de ma tête quand je conduisais, ni même le fait que je la voyais avancer quand je freinais et reculer quand j'accélérais. Ce n'était pas non plus le fait que je ne voyais aucunement du côté droit de mon auto, incluant le miroir de côté, à cause de la boîte qui était placée entre mon siège et celui du passager. Ce n'était pas non plus le fait que sur la route de campagne qui mène chez moi, je croisais des vans qui roulaient à 120 km/h et qui donnaient un méchant coup de vent en passant à côté de moi. Et ce n'était pas non plus le fait qu'à 10 minutes de chez moi, j'avais l'impression d'entendre la corde frotter sur le porte-bagage comme si elle allait se rompre. Non, ce sont les MAUDITS NIDS DE POULE de la rue St-Hubert que j'ai pris pour sortir de Montréal qui m'ont fait le plus peur !!! Même en roulant à 20-30 km/h c'était trop vite et j'avais l'impression que la corde qui tenait ma valise allait lâcher et la boîte sur le toit être projetée sur une autre voiture.

Bref, toute une aventure mais tout est bien qui fini bien. J'espère juste que le lit sera en bon état et que je n'aurai pas à le ramener pour l'échanger... !!!

dimanche 16 janvier 2011

Ailes de poulet cajun

Durant le temps des fêtes, j'ai eu plein de compliments à propos de mon blog de la part de ma famille et mes amis. Ça fait toujours chaud au coeur de savoir que les gens qu'on aime apprécient ce qu'on fait. Mais ce que j'ai retenu de tout ça, c'est une personne qui m'a dit qu'il manquait quelque chose à mon blog : une recette d'ailes de poulet ! Qu'à cela ne tienne, j'ai profité du premier spécial de l'année sur les ailes de poulet pour essayer cette recette de Ricardo !

Il faut dire qu'il y a une raison pour laquelle il n'y avait pas d'ailes de poulet sur mon blog. J'aimerais que quelqu'un m'explique pourquoi on vend si cher ces morceaux de viande qui contiennent surtout du gras et des os ? Pour moins cher, je peux avoir des poitrines de poulet désossées, sans aucune perte. C'est à n'y rien comprendre... Finalement, je reste sur ma position : les ailes de poulet sont trop chères pour rien et ne contiennent pas assez de viande pour le prix. Mais c'est ben bon. J'avais l'impression de manger des cuisses de grenouilles (que j'adore) !!

Si j'avais des conseils à vous donner pour cette recette, je dirais de bien espacer les ailes sur la plaque de cuisson. J'en ai trop mis sur la mienne et beaucoup de liquide s'est ramassé sous les ailes donnant une peau molle au final alors que je préfère la peau bien croustillante. De plus, et c'est mon goût bien personnel, je préfère les ailes (et les pilons) de poulet beaucoup plus cuites que cela, presque sèches. J'augmenterais donc le temps de cuisson à plus d'une heure. Par contre, si vous préférez la viande plus juteuse, tenez-vous en aux 45 minutes prescrites. Aussi, je crois qu'un peu plus de sucre ne ferait pas de tort et je propose donc de doubler la quantité de cassonade. Et si vous avez de la fumée liquide, pourquoi ne pas en ajouter quelques gouttes ??

2-4 portions

1 paquet de 14 ailes de poulet fraîches
3/8 tasse de ketchup ou de sauce chili
1 cuillère à soupe de cassonade (ou plus)
1 cuillère à soupe de poudre de chili
1/2 cuillère à thé de cumin
1 cuillère à thé de thym
1 cuillère à thé de poudre d'ail
1 cuillère à thé de sambal oelek (ou autre piquant au goût)
Sel et poivre

Mélanger tous les ingrédients de la sauce dans un grand bol. Réserver.

Couper les ailes aux deux articulations avec un bon couteau. Jeter le petit morceau pointu qui ne contient pas de viande. Déposer les deux autres sections dans la sauce. Bien enrober les ailes de sauce. À ce moment, on peut laisser mariner quelques heures ou toute une nuit. Pas moi, j'ai faim.

Bien étaler les ailes sur une (des) plaque recouverte de papier parchemin. Cuire au four à 375°F pendant 45 minutes. Servir.

vendredi 14 janvier 2011

Le cassoulet d'Anthony Bourdain

Ce mois-ci avec les Daring Cooks, nous devions réaliser un cassoulet. Et attention, pas n'importe lequel ! Celui d'Anthony Bourdain. Cette fois, les Daring Cooks ont touché dans le mille avec cette recette. Je rêvais de manger un cassoulet depuis longtemps. Quand je suis allée à New York l'été dernier, je voulais aller chez Les Halles, le resto d'Anthony Bourdain, pour y manger un cassoulet mais je n'ai pas eu le temps. Cette recette tombe donc juste à point pour moi.


Non seulement nous devions préparer le cassoulet en soi mais nous devions aussi confire nos cuisses de canard nous-mêmes. Sans compter les cuisses de canard, il fallait dénicher toute une panoplie d'ingrédients avec lesquels j'étais plus ou moins familière puisque je ne suis pas une grande cuisinière côté viande. Par contre, j'ai la chance d'avoir un boucher porcin tout près de chez moi. Je lui ai expliqué la recette (avec les coupes de porc en anglais, car je ne disposais pas de la recette française) et il m'a bien conseillée. J'ai donc réservé du flanc (poitrine) de porc, de la barde (qu'il m'a donnée gratuitement !) et une grosse saucisse de Morteau.

Je dois avouer que durant la préparation, j'étais plutôt sceptique. Je ne suis pas fan des haricots, en partant. En plus, l'étape de faire bouillir les haricots avec la viande de porc ne sentait pas très bon, à mon avis. Je ne cessais de me répéter : "J'espère que je ne fais pas tout ça pour rien, j'espère que ça va être bon...". Je trouvais qu'il y avait trop de gras, que les haricots ne goûtaient rien. Bref, ce n'était pas bien parti !

Je ne sais pas à quel moment la magie arrive, mais dans le cas de ce plat, le tout est nettement plus grand que la somme de ses parties. Nous étions quatre à en manger, et tout le monde était d'accord : le cassoulet est un des meilleurs plats au monde. Certains se sont mêmes resservis, malgré leur estomac déjà trop plein et leur foie déjà saturé de gras ! Mon verdict : le canard vole nettement la vedette dans ce plat, et c'est tant mieux. Les haricots sont aussi tout à fait délectables avec leur cuisson parfaite. J'ai toutefois trouvé que la saucisse de Morteau détonnait avec le reste des ingrédients. Si j'avais à en refaire, j'utiliserais un autre type de saucisse (comme des Toulouse), un truc au goût moins prononcé et plus passe-partout. Mais en toute honnêteté, si j'en refaisais, ce serait peut-être uniquement avec les haricots et le canard confit... Miam.


Avec sa panoplie d'ingrédients, le cassoulet peut sembler assez dispendieux au premier abord. Vous vous demandez combien ça m'a coûté ? Faisons le compte ensemble.

4 cuisses de canard : 16$
1 pot de gras de canard : 4$
1 lb poitrine de porc : 5$
Barde de porc : gratuite
1 petit sac de haricots blancs : 2$
1 saucisse de Morteau : 10$
Reste des ingrédients : négligeable

Total : 37$ pour 8 portions de cassoulet, soit moins de 5$ par personne. Au resto : comptez facilement 20$ par personne. Si votre budget est serré, essayez de remplacer le canard par du poulet et le gras de canard par de l'huile d'olive. Ça ne sera pas pareil, mais probablement un bon substitut.

Alors on voit ici les ingrédients : des légumineuses, de la viande, de la viande, de la viande, du gras, du gras, du gras et oh ! Deux pauvres oignons qui tiennent lieu de légumes !


8 portions

Cuisses de canard confites :

4 cuisses de canard fraîches
Sel de mer en quantité suffisante
1 lb de gras de canard
Poivre au goût
4 branches de thym
1 branche de romarin
1 gousse d'ail

La veille, bien frotter chaque cuisse de canard avec du sel. Déposer dans un plat au frigo et laisser reposer tout la nuit, jusqu'à 24h.

Le lendemain, bien éponger les cuisses de canard et les déposer dans un plat allant au four tout juste de la bonne grandeur pour les contenir. Ajouter le poivre, les herbes et l'ail. Fondre le gras de canard et le verser sur les cuisses de manière à les couvrir.

Couvrir d'un alu et mettre au four à 375°F pendant 1h, jusqu'à ce que la viande se détache du bout des os. Laisser tiédir puis conserver au frais. Les cuisses de canard confit peuvent se conserver plusieurs semaines au frigo à condition d'être entièrement recouvertes de gras.

Cassoulet :

2 1/2 tasses de haricots blancs
1 lb de flanc de porc
1 oignon moyen coupé en quatre
1 ou 2 rouleaux de barde de porc (environ 1 lb) - selon la taille de votre plat de cuisson
1 bouquet garni (laurier, persil, thym)
Sel et poivre au goût
2 cuillères à soupe de gras de canard
1 saucisse de Morteau (ou 3 saucisses de porc au choix)
1 gros oignon tranché finement
1 gousse d'ail hachée
4 cuisses de canard confites

Jour 1 :

Faire tremper les haricots toute une nuit dans une grande quantité d'eau.

Jour 2 :

Égoutter et rincer les haricots. Les déposer dans un grand chaudron avec le flanc de porc, 60g de barde, l'oignon coupé en quatre et le bouquet garni. Couvrir d'eau, porter à ébullition puis laisser mijoter jusqu'à ce que les haricots soient cuits, environ 1h. Laisser tiédir puis jeter l'oignon et le bouquet garni. Réserver les autres ingrédients y compris le liquide de cuisson.

Cuisson des haricots... Pas très appétissant sur le coup... !

Pendant ce temps, faire bouillir la saucisse de Morteau pendant environ 15 minutes. Réserver.

Découper le flanc de porc en cubes de 5 cm de côté. Réserver.

Découper la saucisse de Morteau en 8 lanières (on coupe en deux dans le sens de la largeur puis chacun des deux morceaux en quartiers). Dans une grande poêle à sauter, chauffer le 3/4 du gras de canard et y faire revenir les morceaux de saucisses pour qu'ils soient dorés de chaque côté. Réserver. Dans la même poêle, faire sauter les oignons, l'ail et la barde de porc réservée ci-avant. Réduire en purée avec le gras de canard restant. Réserver.

Tapisser un grand plat en terre cuite (fonte émaillée pour moi) avec la barde de porc inutilisée (fond et côtés). Déposer ensuite les ingrédients de façon étagée : haricots, saucisse de Morteau, haricots, flanc de porc, haricots, canard confit, haricots en alternant avec une petite quantité de purée d'oignon entre chaque étage. Ajouter ensuite le liquide de cuisson réservé, juste assez pour couvrir le tout. En réserver 1/4 tasse au frigo pour la prochaine étape.


Cuire le cassoulet au four à 350°F pendant 1 heure. Réduire la température à 250°F et cuire une autre heure. Laisser tiédir puis réfrigérer.

Jour 3 :

Cuire le cassoulet au four à 350°F pendant 1h. Briser la croûte du dessus et ajouter un peu de liquide de cuisson réservé. Réduire la température à 250°F et cuire encore 15 minutes ou jusqu'à ce que le tout soit très chaud. Servir.

NOTE : Le cassoulet est un plat qui est meilleur réchauffé. Il se congèle aussi très bien.

mercredi 12 janvier 2011

Gelée de pimbina

Eh oui, encore une recette avec des ingrédients peu communs... C'est que j'y prends goût ! Ne cherchez pas de pimbina à l'épicerie, vous n'en trouverez pas. Par contre, avec un peu de chance, vous pourrez en trouver près de chez vous si le terrain y est propice.

Le pimbina est le fruit de la viorne trilobée, un arbuste sauvage de 3 à 4 mètres de haut qui pousse dans les milieux humides et ensoleillés. Les arbustes que j'ai trouvés partageaient effectivement leur habitat avec la phragmite et les quenouilles. L'été, on le reconnaît à ses feuilles trilobées (d'où son nom). À l'automne apparaissent les petits fruits rouges en grappes qu'on reconnaît à leur noyau plat et l'odeur caractéristique de leur jus. On doit cueillir les fruits après le premier gel. Ils seront présents tout au long de l'hiver... si les oiseaux ne les trouvent pas avant nous !

Le pimbina contient beaucoup de pectine, surtout tôt en saison, ce qui en fait le candidat idéal pour fabriquer des gelées. Plus on attend pour les cueillir, moins il contient de pectine. L'ajout de pectine ou l'utilisation de coeurs de pommes est donc recommandé pour les fruits cueillis tardivement, en hiver. La gelée est recommandée pour accompagner la viande de gibier, particulièrement le gibier à plumes.

L'image est celle du Gourmet sauvage puisque je n'avais pas mon appareil-photo lors de la cueillette...

Pimbinas équeutés
Sucre en quantité suffisante
Pectine du commerce si nécessaire

Dans un grand chaudron, déposer les fruits et couvrir à peine d'eau. Bien écraser avec un pilon à patates et porter à ébullition. Laisser mijoter environ 20 minutes à couvert.

Verser le tout dans une double épaisseur de coton à fromage et suspendre au-dessus d'un récipient. Laisser égoutter toute une nuit. Si désiré, on peut tordre légèrement le coton fromage le lendemain pour extraire un peu de pulpe mais là gelée ne sera alors pas claire.

Le lendemain, ajouter entre 1/2 et 1 tasse de sucre pour chaque tasse de jus récolté, selon qu'on veut une gelée plus ou moins sucrée. Porter à ébullition puis incorporer la pectine. Calculer un paquet de pectine du commerce pour 4 tasses de jus.

Mettre en pots stériles.

Pour vous donner une idée, j'ai cueilli un petit sac, environ 300g de fruits, assez rapidement. Le plus long n'était pas la cueillette mais l'accès à l'arbuste. Ça m'a permis d'extraire 1 tasse de jus. En ajoutant 3/4 tasse de sucre j'ai obtenu 375 mL de gelée (1 pot de 125 mL et 1 pot de 250 mL).

lundi 10 janvier 2011

Brioche des rois

Je sais, je suis un tout petit peu en retard. La fête des rois était le 6 janvier dernier. Je suis toutefois convaincue que très peu d'entre vous célèbrent cette fête (moi y compris) alors je me console.

L'Épiphanie, ou fête des rois, est plus connue en France qu'au Québec. À cette occasion, plusieurs types de pâtisseries peuvent être préparées selon les régions. Le gâteau des rois (soit la brioche) est typique du sud de la France. On la façonne en forme de couronne, on la parfume à l'eau de fleur d'oranger et on la décore de fruits confits et de sucre. Habituellement, on y cache aussi une fève (celui qui trouve la fève est le roi !) mais puisque je serai seule à manger ma brioche, je n'en ai pas mis.

Je me suis inspirée d'une recette de la Cuisine d'Annie que j'ai légèrement modifiée suivant les commentaires. J'ai d'abord mis beaucoup plus de sucre et puisque ma pâte était extrêmement collante, j'ai diminué la quantité de beurre... j'avais déjà assez de difficulté à la travailler avant d'ajouter le beurre ! Pour ce qui est de la décoration au sucre, j'ai utilisé du sucre d'érable, pour faire une petite version québécoise.

Au final, je la trouve plutôt ordinaire ma brioche. En fait, elle n'est pas briochée. Elle a une texture de gâteau mietteux avec une croûte un peu sèche. Ce n'est pas que c'est mauvais, c'est juste quelconque. Je ne sais pas si c'est la recette ou la méthode qui est en cause. Peut-être que j'ai ajouté trop de farine. Enfin... elle va me permettre de manger les confitures que j'ai reçues pour Noël !

10 portions

330g de farine
1 sachet de levure rapide (8g)
130g de sucre
4 oeufs
130g de beurre salé température pièce
1 cuillère à soupe d'eau de fleur d'oranger
1 cuillère à soupe de rhum
100g de cédrat confit (ou autres fruits confits au choix)
2 cuillères à soupe de confiture d'abricot
Sucre d'érable au goût
1 fève sèche, si désiré

Dans un grand bol, mélanger la farine, le sucre et la levure. Faire un puits au centre et y mettre les oeufs, l'eau de fleur d'oranger et le rhum. Bien mélanger et pétrir la pâte pendant 5 minutes. Ajouter de la farine au besoin (beaucoup dans mon cas...). La pâte doit se détacher du bol et ne plus trop coller aux mains. Incorporer ensuite le beurre coupé en petits cubes, les fruits confits et la fève.

Couvrir la pâte d'un linge propre et faire lever environ 1h ou jusqu'à ce qu'elle double de volume.

Dégonfler la pâte et pétrir 30 secondes. Couvrir d'une pellicule plastique et mettre au frigo 4h ou toute une nuit.

Le lendemain, retravailler la pâte légèrement. Trois fois de suite, l'aplatir avec un rouleau à pâte puis la plier en quatre. En pétrissant légèrement, former une boule puis faire un trou au centre. Agrandir ce trou de manière à obtenir une couronne. S'assurer que le trou au centre est assez gros car la pâte va gonfler en cuisant. Pratiquer quelques incisions sur le dessus pour décorer, si désiré. Laisser gonfler environ 30 minutes.

Cuire au four à 375°F pendant environ 40 minutes. Laisser tiédir.

Chauffer la confiture au micro-ondes avec quelques gouttes d'eau et badigeonner la brioche. Coller du sucre tout le tour et décorer de fruits confits si désiré. Couper en parts.

samedi 8 janvier 2011

Sandwich au smoked meat de canard ou comment tirer profit de ses cadeaux de Noël

Je suis chanceuse, j'ai des amies qui me connaissent bien. Pour Noël, j'ai eu du smoked meat de canard, de la moutarde aux figues et des petits cornichons. Ma foi, il ne manque que le pain de seigle (que j'adore !) pour faire le meilleur sandwich au monde ! Et j'exagère à peine.

2-4 portions

1 boîte de smoked meat de canard Naked Lunch
Pain de seigle
Moutarde au choix (dijon aux figues pour moi)
Petits cornichons


Si vous voulez chauffer le canard dans les règles de l'art, il faut mettre la conserve dans l'eau bouillante pendant 6 minutes. Évidemment, trop pressée, j'ai ouvert la boîte et j'ai lu les instructions après, donc j'ai versé le contenu dans un petit chaudron et j'ai chauffé une dizaine de minutes à feu doux.

Découper le canard en tranches fines (avec le gras - c'est un magret). Pour ma part, j'ai préféré l'effilocher. Griller le pain. Sur chaque tranche, verser une petite quantité du bouillon de cuisson et tartiner de moutarde. Garnir de la viande et de cornichons. Couper en deux et servir immédiatement.

On pourrait servir avec salade, frites ou chips. Moi j'ai préféré m'enfiler deux petits sandwiches... Mmmm... Trop bon !

mardi 4 janvier 2011

Seabreeze

Le seabreeze est un petit cocktail sûrette qui arrache. On peut le déguster autant l'été à la plage pour son côté rafraîchissant que durant le temps des fêtes pour sa belle couleur festive. Je l'ai proposé sans alcool à mes invités... mais avec une bouteille de rhum à côté du pichet, en accompagnement. La grande majorité des invités ne se sont pas fait prier pour en mettre une belle lampée dans leur verre !

environ 1 litre

2 tasses de jus ou de cocktail de canneberges rouges
2 tasses de jus de pamplemousse ruby red
40 mL de jus de lime
Sucre ou sirop de sucre au goût
Rhum ambré si désiré

Dan un grand pichet, mélanger les jus et le sucre. Conserver au frais.

Au moment de servir, les invités peuvent ajouter du rhum à leur consommation si désiré.

lundi 3 janvier 2011

Petits choux à l'indienne

Une recette chipée chez Isa pour mon cocktail dînatoire de Noël ! C'est si simple à faire et les choux sont tellement bons, même sans garniture. À mon avis, ce sont les choux parfaits pour des plats salés.

J'ai dû modifier légèrement les quantités de fromage car je me suis rendue compte qu'une tasse de fromage râpé n'équivaut pas à 200g mais bien à 100g. En fait, si j'avais mis les 300g de fromage requis, il y aurait eu nettement plus de fromage que de pâte dans ma recette ! Ceci dit, avec cette quantité je trouve que c'est juste parfait.

30 petits choux

Pâte à choux :

1/2 tasse de beurre
1 tasse d'eau
1 tasse de farine
4 gros oeufs
1 cuillère à thé de sel
1 cuillère à thé de moutarde de Dijon
1/4 cuillère à thé de cayenne
1 tasse (100g) d'emmental râpé
1/2 tasse (50g) de parmesan râpé

Garniture :

1 cuillère à table d'huile
1 gros oignon, haché fin
3 gousses d'ail, hachées finement
1 cuillère à thé de curry en poudre
1/4 cuillère à thé de gingembre moulu
1/4 cuillère à thé de paprika
1 pomme Granny Smith, pelée et coupée en petits cubes
300g de poitrine de poulet
3/4 tasse de crème 35 %
2 cuillères à table de mangue en petits dés
Une pincée de sucre
Un trait de vinaigre
Sel et poivre au goût

Préparer la pâte à choux. Dans une casserole, porter à ébullition l'eau, le beurre et le sel. Lorsque le mélange bout, verser d'un seul coup la farine et remuer à l'aide d'une cuillère en bois durant 1 minute jusqu'à l'obtention d'une boule de pâte qui se détache complètement du fond de la casserole.

Mettre la boule dans le bol du robot culinaire. Mettre le robot en marche puis ajouter les oeufs un à un jusqu'à l'obtention d'une pâte souple et lisse (un peu comme un glaçage). Incorporer ensuite les fromages, la cayenne et la moutarde. Mélanger jusqu'à l'obtention d'une pâte lisse.

Remplir une poche à douille (sans douille) et façonner des petits choux sur une plaque à biscuits recouverte d'un papier parchemin.

Cuire 15 minutes à 425°F puis 20 minutes à 375°F sans jamais ouvrir la porte du four. Refroidir. Réserver.

Préparer la garniture.

Cuire le poulet au four en papillotte à 350°F pendant environ 30 minutes. Réserver.

Dans une sauteuse anti-adhésive, chauffer l'huile y faire revenir l'oignon et l'ail. Incorporer le curry, le gingembre et le paprika. Ajouter la pomme, la mangue, le sucre et le vinaigre et laisser cuire quelques minutes en brassant. Hacher finement le poulet et l'incorporer au mélange. Ajouter la crème et porter à ébullition. Dès que la préparation bout, baisser le feu et laisser mijoter 5 à 7 minutes à découvert, pour que la sauce épaississe. Retirer du feu et laisser tiédir.

Couper en deux chaque petit chou et remplir de préparation au poulet.

NOTE : J'ai préparé les choux la veille et le mélange de poulet le matin. J'ai donc servi le tout froid.

dimanche 2 janvier 2011

Canapés au chèvre et poivron rôti

Petite bouchée facile à faire et sans prétention qui réunit plusieurs de mes ingrédients favoris ! Déjà, le fromage de chèvre est un must pour moi. Mais en plus, quand on y ajout du poivron rouge rôti et une touche de basilic, on obtient un classique instantané.

15-20 canapés

1 poivron rouge
1/2 baguette
1 petit fromage Cendrillon version non cendrée (125g)
Quelques feuilles de basilic

Couper le poivron en quatre morceaux en prenant soin de retirer les pépins et la membrane blanche. Déposer sur une plaque peau vers le haut et cuire à BROIL sur la grille la plus élevée jusqu'à ce que la peau noircisse complètement et se boursoufle. Laisser tiédir et peler. Détailler en fines lanières. Réserver.

Trancher la baguette en tranches droites (pas en biais) d'environ 1 cm d'épaisseur. Griller à BROIL quelques minutes, jusqu'à ce que le pain commence tout juste à dorer.

Sur chaque tranche, déposer une tranche de fromage de chèvre et une lanière de poivron rôti. Mettre au four à 350°F quelques minutes, seulement pour réchauffer le tout. Garnir chaque canapé d'une feuille de basilic et servir aussitôt.

samedi 1 janvier 2011

Top 10 2010

Quoi, déjà 2011 ? Mais où est passé 2010 ? Il me semble que tout a été trop vite... J'en profite donc pour vous souhaiter une heureuse année 2011 remplie de bonheur et de bon temps avec les gens que vous aimez. Je vous présente aussi mon top 10 de l'année 2010 !


En 2010, j'ai découvert les pancakes. J'en ai refait encore et encore et encore. Je suis complètement fan !

En 2010, j'ai découvert qu'on peut rehausser n'importe quelle croustade en ajoutant des amandes moulues dans le crumble grâce à cette recette de croustade aux framboises et aux amandes.

En 2010, j'ai découvert une confiserie hyper facile à faire et vraiment trop bonne, la nougatine.

En 2010, j'ai découvert la recette PARFAITE de champignons farcis au bacon, fromage de chèvre et noix de grenoble. J'en ai fait à plusieurs reprises pour recevoir des invités et à chaque fois, c'est un franc succès.

En 2010, j'ai découvert des scones au cheddar et à l'ail qui goûtent la pâte feuilletée. Ça aussi j'en ai servi souvent aux invités...

En 2010, j'ai découvert la meilleure sauce mexicaine que j'ai faite à ce jour. Le seul problème, c'est qu'il faut des tomatillos pour la faire, pas évident à trouver ! Je la sers avec les enchiladas au poulet et aux tomatillos.

En 2010, j'ai découvert que j'étais accro aux si simples mais délicieuses tartines au thon et brocoli.

En 2010, j'ai découvert le beurre noisette et son utilisation dans les biscuits à saveur de caramel écossais qui sont si bons qu'on hésite à les partager !

En 2010, j'ai découvert qu'on peut faire des versions salées du gâteau au fromage grâce à la recette de gâteau au fromage salé aux poivrons rôtis. D'ailleurs, je me demande si je ne préfère pas la version salée !

En 2010, j'ai découvert de nouveaux instruments de travail et de nouvelles saveurs pour le chocolat. Je me suis équipée comme une pro pour faire du chocolat et le résultat est fulgurant, comme on peut le voir avec mes chocolats 2010 (classiques et originaux).

Espérons que 2011 sera aussi riche en découverte !