Il y a des jours où j'ai envie de tester des choses. Je vous avoue un truc : j'adore faire des brioches, mais j'ai horreur de les rouler ! Je mets généralement des garnitures aux fruits à l'intérieur et j'ai tendance à en mettre trop. Ça finit toujours par déborder de partout et la moitié de la garniture reste sur le comptoir. Je me suis donc dit que si je pouvais farcir mes brioches, ça règlerait mon problème. Idée de génie ! Ces brioches farcies sont pleines de saveurs que vous pouvez varier à votre goût. J'adopte !
16 brioches
Pâte :
1 tasse de babeurre (lait + jus de citron)
2 1/4 cuillères à thé de levure rapide
1/4 tasse de sucre
4 cuillères à soupe de beurre fondu
1 oeuf
1 1/2 cuillères à thé de vanille
2 3/4 tasses de farine
Une bonne pincée de sel
Garniture :
1 lb de fraises (pesées après équeutage)
1/3 tasse de sucre
1 cuillère à thé de vanille
2 cuillères à soupe de fécule de maïs
2 cuillères à soupe d'eau froide
Glaçage :
1 tasse de sucre à glacer
1 cuillère à thé de pâte de vanille
1-2 cuillères à soupe de crème 10%
Dans le bol du batteur sur socle muni du fouet plat, mélanger la farine, le sel, la levure et le sucre.
Pendant
ce temps, dans un bol, mélanger le babeurre, le beurre fondu, la
vanille et l'oeuf. Verser lentement dans le bol du batteur sur
socle. Lorsqu'un boule se forme, remplacer le fouet par le crochet
pétrisseur. Pétrir à vitesse moyenne pendant 5-6 minutes. Ajouter de la farine en cours de route si la pâte est trop collante (elle doit se décoller des côtés et du fond du bol).
Déposer la boule de pâte dans un bol huilé, couvrir et laisser gonfler 1h-1h30, jusqu'à ce que la pâte ait doublé de volume.
Pendant ce temps, couper les fraises grossièrement. Les déposer dans un chaudron avec le sucre et la vanille et porter à ébullition. Lorsque les fraises sont cuites, écraser grossièrement au pilon puis ajouter la fécule délayée dans l'eau. Retirer du feu et brasser vigoureusement (ça épaissit vite). Tiédir.
Découper la pâte en 16 morceaux égaux. Avec les mains, étirer chaque morceau en un cercle, comme pour faire des mini pâte à pizza. Attention à étirer doucement pour éviter de briser les fibres de gluten. Farcir d'une bonne cuillérée de mélange aux fraises puis pincer la pâte de manière à emprisonner complètement la garniture. Déposer dans un grand plat 9x13 pouces beurré,
couvrir et laisser lever environ 45 minutes ou jusqu'à ce que les
brioches doublent de volume.
Cuire au four à 325°F pendant environ 30 minutes ou jusqu'à légèrement doré. Refroidir à température ambiante.
Mélanger les ingrédients du glaçage et glacer les brioches refroidies.
samedi 29 juin 2013
jeudi 27 juin 2013
Curry de crevettes à la mangue et au tamarin
Vous savez ce que c'est quand vous faites de recherches sur internet et que vous trouvez plein de recettes qui contiennent un ingrédient que vous n'avez pas sous la main ? Vous allez acheter cet ingrédients et tout à coup vous ne trouvez plus aucune recette qui en contient. C'est exactement ce qui est arrivé avec mon tamarin. J'ai donc dû refaire des recherches spécifiquement avec cet ingrédient et je dois avouer que quand je suis tombée sur celle-ci, je me suis jetée dessus. Non seulement j'avais presque tout pour la faire, mais ça tombait tellement trop dans mes goûts !
La recette est un peu longue à faire et demande beaucoup d'ingrédients, mais ne vous laissez pas arrêter par cela. La liste d'ingrédients est longue car on doit faire soi-même la pâte de curry (ce qui est selon moi absolument incomparable à la pâte de curry qu'on trouve à l'épicerie !). Vous verrez, ça en vaut amplement la peine. Vous pouvez même faire une plus grosse batch de pâte de curry et la congeler dans des cubes à glaçons pour usage futur.
Je dois vous avouer que c'est à mon goût à moi la meilleure sauce de type curry que j'ai fait de toute ma vie. D'abord la quantité était parfaite (souvent je trouve que les recettes n'ont pas assez de sauce), ensuite les saveurs étaient parfaitement mélangées et si bien balancées qu'on ne distinguait aucun ingrédient qui ressortait du lot. Vraiment, ce sera une recette de base pour le curry dans ma cuisine !
4 portions
Bouillon :
1/4 tasse de concentré de tamarin
1 feuille de lime kaffir
1 boîte de lait de coco (398 ml)
Les caparaces d'une lb de crevettes
1/2 tasse d'eau
Pâte de curry :
1/2 petit oignon
2 pouces de gingembre pelé, haché
Une bonne pincée de flocons de piment
1 cuillère à soupe de graines de coriandre
1/8 cuillère à thé de grains de poivre blanc
1 cuillère à thé de curcuma en poudre
2 cuillères à soupe de sauce de poisson
2 cuillères à soupe d'eau
2 cuillères à soupe d'huile de canola
Curry :
1 lb de crevettes crues (16-20 pour moi, mais n'allez pour plus petit que 31-40)
1 gros oignon vidalia
1 poivron vert
2 mangues ataulfo en dés
3 cuillères à soupe de coriandre fraîche ciselée
3 cuillères à soupe de menthe marocaine fraîche ciselée
3 cuillères à soupe de basilic thaï frais ciselé
Riz basmati pour accompagner
Préparer d'abord le bouillon. Dans un chaudron assez grand (pour éviter que ça déborde lorsque ça se met à bouillir - ce qui m'est arrivé), mettre le tamarin, la lime kaffir, le lait de coco et les carapaces de crevettes. Porter à ébullition puis baisser le feu et réduire environ du tiers. Tamiser et laisser tiédir. Verser l'eau sur les carapaces restées dans le tamis puis presser avec les mains pour en extraire le liquide. Jeter les carapaces. Réserver.
Préparer la pâte de curry. Réduire en purée lisse l'ensemble des ingrédients à l'aide d'un mini robot ou d'un pied mélangeur. Chauffer dans un chaudron pour évaporer l'eau en brassant continuellement, environ 10 minutes. Verser dans le bouillon et mélanger.
Dans un grande poêle, faire revenir les crevettes jusqu'à ce qu'elles soient presque cuites. Mettre dans le bouillon. Dans la même poêle, faire revenir les oignons et les poivrons quelques minutes. Mettre dans le lait de coco.
Verser le bouillon et son contenu dans un grand chaudron et chauffer quelques minutes pour terminer la cuisson des crevettes. Ajouter la mangue et les herbes hors feu au moment de servir.
La recette est un peu longue à faire et demande beaucoup d'ingrédients, mais ne vous laissez pas arrêter par cela. La liste d'ingrédients est longue car on doit faire soi-même la pâte de curry (ce qui est selon moi absolument incomparable à la pâte de curry qu'on trouve à l'épicerie !). Vous verrez, ça en vaut amplement la peine. Vous pouvez même faire une plus grosse batch de pâte de curry et la congeler dans des cubes à glaçons pour usage futur.
Je dois vous avouer que c'est à mon goût à moi la meilleure sauce de type curry que j'ai fait de toute ma vie. D'abord la quantité était parfaite (souvent je trouve que les recettes n'ont pas assez de sauce), ensuite les saveurs étaient parfaitement mélangées et si bien balancées qu'on ne distinguait aucun ingrédient qui ressortait du lot. Vraiment, ce sera une recette de base pour le curry dans ma cuisine !
4 portions
Bouillon :
1/4 tasse de concentré de tamarin
1 feuille de lime kaffir
1 boîte de lait de coco (398 ml)
Les caparaces d'une lb de crevettes
1/2 tasse d'eau
Pâte de curry :
1/2 petit oignon
2 pouces de gingembre pelé, haché
Une bonne pincée de flocons de piment
1 cuillère à soupe de graines de coriandre
1/8 cuillère à thé de grains de poivre blanc
1 cuillère à thé de curcuma en poudre
2 cuillères à soupe de sauce de poisson
2 cuillères à soupe d'eau
2 cuillères à soupe d'huile de canola
Curry :
1 lb de crevettes crues (16-20 pour moi, mais n'allez pour plus petit que 31-40)
1 gros oignon vidalia
1 poivron vert
2 mangues ataulfo en dés
3 cuillères à soupe de coriandre fraîche ciselée
3 cuillères à soupe de menthe marocaine fraîche ciselée
3 cuillères à soupe de basilic thaï frais ciselé
Riz basmati pour accompagner
Préparer d'abord le bouillon. Dans un chaudron assez grand (pour éviter que ça déborde lorsque ça se met à bouillir - ce qui m'est arrivé), mettre le tamarin, la lime kaffir, le lait de coco et les carapaces de crevettes. Porter à ébullition puis baisser le feu et réduire environ du tiers. Tamiser et laisser tiédir. Verser l'eau sur les carapaces restées dans le tamis puis presser avec les mains pour en extraire le liquide. Jeter les carapaces. Réserver.
Préparer la pâte de curry. Réduire en purée lisse l'ensemble des ingrédients à l'aide d'un mini robot ou d'un pied mélangeur. Chauffer dans un chaudron pour évaporer l'eau en brassant continuellement, environ 10 minutes. Verser dans le bouillon et mélanger.
Dans un grande poêle, faire revenir les crevettes jusqu'à ce qu'elles soient presque cuites. Mettre dans le bouillon. Dans la même poêle, faire revenir les oignons et les poivrons quelques minutes. Mettre dans le lait de coco.
Verser le bouillon et son contenu dans un grand chaudron et chauffer quelques minutes pour terminer la cuisson des crevettes. Ajouter la mangue et les herbes hors feu au moment de servir.
mardi 25 juin 2013
Californie part five : région de San Francisco
Notre visite de San Francisco s'est divisée en deux parties. Une première partie pour visiter la région au Nord et une deuxième partie pour visiter la ville à proprement parler.
Notre première journée dans la région de San Francisco a été consacrée à visiter des parcs situés juste au Nord de la ville. Première destinatination : Muir Woods National Monument, la forêt de séquoias la plus près de San Francisco, parfait pour ceux qui n'ont pas le temps de se rendre dans la Sierra Nevada ou dans les forêts du Nord de la Californie. Bon, les séquoias qu'on y trouve ne sont pas aussi gros que ceux de Yosemite, mais comme on a visité Muir Woods avant Yosemite, j'ai quand même trouvé ça très impressionnant. Faits intéressants concernant Muir Woods : la route pour s'y rendre est extrêmement sinueuse (n'espérez pas rouler à plus de 15-20 miles à l'heure sur une bonne partie de la route) et des autobus de touristes y débarquent en grand nombre vers 9h30-10h le matin. Essayez donc d'y aller le plus tôt possible pour profiter de la tranquillité de la forêt. Aussi, ce qui m'a le plus impressionnée après les séquoias : les limaces géantes ! Et quand je dis géantes, je ne blague pas. La plus grosse faisait plus de 6 pouces de long !! Les autres devaient facilement atteindre 5 pouces. Incroyable...
Après la visite de Muir Woods, nous sommes allées visiter Point Reyes National Seashore, un très grand parc qui comporte trois pointes. Nous avons commencé par Bolinas Point, célèbre pour l'observation d'oiseaux. Sur le chemin, nous avons longé un grand marais plein d'aigrettes blanches et de grands hérons. Toutefois, rendues sur les lieux, nous avons été un peu déçues. On rencontre l'équipe qui s'occupe du recensement des oiseaux et ils nous expliquent où se diriger pour accéder aux sentiers. Nous roulons sur une longue route de terre et nous nous engageons dans les sentiers pédestres, ma foi, assez ordinaires ! Tellement ordinaires, qu'on n'y est pas restées longtemps (dommage après avoir fait toute cette route !) et avons décidé d'aller explorer une autre pointe du parc. Fait notable : la présence d'eucalyptus. Oui, les feuilles sentent l'eucalyptus et embaument la forêt ! Aussi, nous étions sur le territoire du cougar, mais nous n'en avons pas rencontré.
Sur la carte, le parc ne semblait pas être si grand. Mais nous avons roulé pas mal longtemps avant d'arriver à l'accès pour le secteur nord. Si bien que nous nous sommes arrêtées en chemin dans un village absolument nowhere - Olema (après avoir croisé le village non moins nowhere de Dogtown - même pas sur la map !) mais avec un petit resto tout simplement merveilleux servant de la bouffe locale le Farm House Restaurant. Nous en avons profité pour déguster des huîtres locales (élevées dans la baie tout juste à côté) ainsi qu'un sandwich au crabe dans mon cas, que j'ai agrémenté d'une petite sauce chipotle téquila locale (dont j'ai acheté une bouteille par la suite à la petite boutique à côté du resto). Nous nous sommes ensuite dirigées vers la pointe sud du parc là où il y a le phare. Je vous jure : nous avons conduit plus de 45 minutes sur une route de campagne sinueuse (alors que nous croyions que le parc était une réserve naturelle... nous avons plutôt vu des vaches à perte de vue) pour arriver au bout de la route où la pancarte disait que le phare était fermé du mardi au jeudi (c'était le jeudi). SÉRIEUX ?? On a marché un peu sur la pointe, pris quelques photos et avons refait 45 minutes en sens inverse (car c'est un cul de sac...). Nous avons abandonné l'idée d'aller à la troisième pointe (Tomales) car nous n'avions plus le temps et étions un peu désespérées de notre journée. On a fait un petit arrêt au centre d'information de Bear Valley et marché dans le Earthquake trail (situé à l'épicentre du tremblement de terre de 1906) puis nous sommes rentrées.
Deux jours ont été consacrés à la ville de San Francisco. Quitte à me faire lancer des roches, je dois avouer que San Francisco n'est pas une ville qui m'a vraiment allumée. Peut-être parce que je n'avais pas eu le temps de planifier d'itinéaire précis dans cette ville. Peut-être parce que je ne suis pas une fan des grandes villes pleines de buildings (pour moi, Montréal, New York ou San Francisco, c'est semblable). J'ai grandement préféré San Diego car elle avait un cachet exotique. Mais ne vous méprenez pas : San Francisco c'est mignon avec ses appartements très typiques, ses pentes perpétuelles (ce sont TOUTES les rues qui sont en pente) et les gens y sont très gentils. Aussi, nous avons fait des trucs vraiment chouette. Mais ce n'était pas assez dépaysant pour moi il faut croire ! Je suis une fille de nature, que voulez-vous... et du béton à Montréal ou à San Francisco... ben ça reste du béton !
Première journée : nous commençons par nous rendre à le Coit Tower (ne me demandez pas pourquoi elle s'appelle comme ça, et oui elle est phallique !). Cette tour se situe sur une colline de laquelle nous avons une belle vue sur la ville. De là, nous avons emprunté les Filbert Steps qui mènent à travers des arrières-cours fleuries de Coit Tower jusqu'à Embarcadero, le quartier où on retrouve notamment le Ferry Building, que je comparerais au marché Atwater. J'en ai profité pour faire un arrêt chez Miette, cette pâtisserie bien connue de San Francisco... qui vend ses produits la peau des fesses. J'ai opté pour un petit paquet de sablés au chocolat (vraiment délicieux, je dois leur accorder). Nous avons visité les quelques boutiques à l'intérieur puis les étals à l'extérieur et avons traversé la rue vers la sculpture d'Armand Bombardier (eh oui) intitulée "Vive le Québec libre" (re-eh oui). Regardez comme ça représente bien le Québec : un truc en béton plein de trous qui prend l'eau !
Par la suite, on a marché le long de Market Street jusqu'à Union Square puis nous sommes remontées vers le quartier chinois en Cable car. Bon, parlons en des cable cars. De un : le prendre un samedi après-midi était une très mauvaise idée. C'est bondé, ce n'est même pas le fun. De deux : je pense que c'est l'expérience la plus stressante que j'ai vécue. Il y a des gars attitrés à faire entrer les gens dans les cars, mais c'est du genre "OK j'ai de la place pour deux ! Entrez... et poussez vous au fond, j'ai dit allez au fond !!". Bref, on se sent comme du bétail. Et quand on tente de sortir de cette boîte de sardines, c'est aussi la merde... Enfin, je vous recommande de faire un tour de cable car en semaine, tôt le matin. Ça doit être plus agréable !
Nous avons déambulé dans les rues du quartier chinois, surtout sur Stockton, qui est très grand et à mon avis plus intéressant que celui de Montréal. Nous cherchions un endroit où manger mais ne trouvions rien qui nous plaisait. Nous avons fini par demander conseil à une asiatique du coin qui nous a dit d'aller au ABC, un resto apprécié des asiatiques du quartier. Super, qu'on se dit, ça doit être un vrai bon resto typique. Alors là je ne sais pas si c'était typique, mais c'était terrible. Et vous savez, je suis très ouverte aux expériences nouvelles, c'est principalement ce que je recherche en voyage, je suis game d'essayer à peu près n'importe quoi, mais là c'était VRAIMENT n'importe quoi. De un : l'endroit fait très cafétéria, le service est horrible et nous sommes les seules non asiatiques. Jusque là, aucune surprise, ça me va. De deux : je vois sur le menu un jus de longan. Mais la serveuse me dit qu'ils n'en ont plus, mais que le mixed fruit ice est vraiment bon. Alors je prends ça. Arrive sur la table : du punch aux fruits rouge chimique (celui qu'on boit quand on est enfant) garni avec de la salade de fruits en boîte et plein de glaçons. EUH ? C'est supposé être vraiment bon ça ?? Ensuite je commande du canard. Je pense recevoir un beau morceau de canard laqué. Je reçois plutôt un morceau de canard hyper gras avec un tapon de riz. Le morceau de canard est entier et j'ai pour seuls ustensiles : des baguettes !!! OK, je suis une personne qui mange régulièrement avec des baguettes, à la maison comme au resto. Je suis à l'aise avec des baguettes. Mais couper et dégraisser un énorme morceau de canard plein de tendons avec des baguettes ? Ya toujours ben une limite ! Après avoir demandé deux fois un couteau à la serveuse sans résultat, je décider d'utiliser mes mains. J'ai eu du gras de canard jusqu'aux coudes, littéralement. Et je n'ai presque rien mangé car il y avait vraiment très peu de viande. Bref : une mauvaise expérience. Mais on a beaucoup ri ! En sortant du resto, j'ai fait un arrêt au Goldengate fortune cookie factory, un atelier artisanal qui fabrique des biscuits de fortune. C'est minuscule et situé dans une ruelle, il faut vraiment savoir où aller pour le trouver ! Et les biscuits sont vraiment excellents. Ils offrent une version chocolat, mais la version classique est de loin meilleure.
Du quartier chinois, on se dirige à pied vers le Fisherman's wharf, un quartier très touristique de San Francisco. C'est bondé, évidemment. On se promène un peu sur les quais, on regarde les phoques de loin (il y avait trop de monde directement sur leur quai) et on aboutit au Musée mécanique. J'ai adoré cet endroit ! On y retrouve un paquet de jeux mécaniques datant de plusieurs époques, allant des pianos mécaniques aux jeux d'arcades en passant par les diseuses de bonne aventure et les scènes animées de tout type. L'entrée est gratuite mais c'est 25 ou 50 sous pour faire fonctionner les machines. Alors que Mylène jouait aux arcades, de mon côté je me spécialisais à faire fonctionner les machines les plus poches (mais qui avaient l'air super cool ou qui piquaient simplement ma curiosité). J'ai donc fait fonctionner une machine... pour voir des lambeaux de carrioles flotter au vent dans une scène du far west ?!? Je vous épargne mes autres choix douteux... Mais sachez que les pianos mécaniques en valent la peine. C'est un bel endroit à aller pour retomber en enfance !
Par la suite, direction Pacific Heights car je voulais visiter la chocolaterie Cocoabella, qui importe des chocolats de divers endroits à travers le monde. J'ai eu une longue discussion avec celui qui semblait être le propriétaire et j'ai fini par choisir quelques chocolats, dont une truffe au fromage bleu (délicieuse) et une ganache mangue et basilic (wow !). C'est vraiment une belle boutique ! En chemin, nous avons attendu l'autobus au coin d'une rue très à pic, si à pic qu'une des voiture n'a pas réussi à se rendre en haut ! Deux des passagers ont été pousser, mais ce n'était pas suffisant, alors deux piétons se sont joints à eux. Quand on dit que San Francisco c'est en pente, ce n'est pas une blague ! J'ai d'ailleurs conduit dans la ville et c'est de loin la ville où j'ai eu le plus de difficulté à conduire. Non seulement les autoroutes à 8 voies et à 4 fourches à la fois sont complexes à manoeuvrer (il faut vraiment savoir où on va), mais les rues en pentes de la ville sont si abruptes que quand on monte une côte et qu'on arrive à un stop, on ne voit ni devant la voiture, ni s'il y a des gens aux stops à gauche et à droite. Alors on passe. Et ça c'est sans compter toutes les rues si pentues qu'on croit réellement ne pas être capable de se rendre en haut en voiture !
Pour le souper, nous avons opté pour une recommandation d'Anthony Bourdain lui-même (bon, pas de lui à nous, mais tel que vu dans San Francisco Layover) : le Tonga Room and Hurricane bar. Qu'est-ce que c'est ? Tenez-vous bien... C'est un resto-bar tiki kitsch à souhait situé dans l'hôtel Fairmount. On y trouve des tables à manger situées dans des reproductions de bateaux ou encore sous des palapas et une piscine où ils reproduisent des orages (tonnerre, éclairs et PLUIE) et où se produit un groupe (qui fait des chansons kitsch, évidemment) sur une scène flottante. Le tout agrémenté d'une piste de danse, à côté de laquelle nous avions notre table - l'endroit idéal pour faire du people watching de grande qualité. Côté cocktails, c'est un peu cher mais ça en vaut la peine. Certains drinks sont servis dans des verres tiki et je dois avouer que les pina colada sont à se rouler par terre, vraiment. Côté bouffe, j'ai opté pour un sauté thaïlandais au tofu (j'avais besoin de légumes après le dîner que j'avais eu...) et c'était très bon. Au début de la soirée, c'était tranquille. Puis les gens ont commencé à aller danser sur les chansons plus quétaines les unes que les autres - dont la toune de Rick Astley, évidemment ! On émettait des hypothèses sur les danseurs et leurs possibles conquêtes. Certains dansaient super bien (il y avait un petit gros latino qui avait ben du beat entre autres !), d'autres avaient l'air de machos qui viennent là à tous les samedis pour cruiser (ça s'applique aussi à la fille qui portait la jupe la plus courte que j'ai vue en public), d'autres étaient des étudiants qui venaient faire une beuverie (on se souviendra du gars cute avec le chandail des Bruins hein Mylène ! Hihihi !). Bref, des gens de tous les âges, de tous les horizons, qui se retrouvent au même endroit pour avoir du fun. Une de mes meilleures soirées à vie !!!!
Le lendemain matin (le lever a été dur après les cocktails de la veille...), dernier jour en Californie. Au programme : Golden Gate park et la course Bay to Breakers ! Cette course d'environ 12 km traverse la ville d'Est en Ouest et est connue pour les gens qui la courent déguisés... ou à poil !! OUI OUI ! Je voulais absolument assister à cette course pour voir les costumes évidemment (qu'allez-vous penser) mais j'ai aussi vu bon nombre de gens à poil ! Hey un gars à poil qui court... euh... c'est spécial, hihihi ! Il y en avait aussi un semi déguisé en Ramses, semi à poil et un peu trop heureux de faire partie de la course, si vous voyez ce que je veux dire... !! Bref, on s'est trouvé une place près de la ligne d'arrivée et on a regardé les gens défiler. On avait la "chance" d'être à côté du parfait hippie californien : la cinquantaine, tout maigre, en speedo, trop bronzé, cheveux blonds longs, bandeau, avec une attitude que je caractériserais de "hey dude". Nous avons ensuite remonté le courant à travers le parc (yavait du monde !), passé devant le Conservatory of Flowers puis nous sommes allées visiter le jardin botanique, petit mais joli. Au retour, notre autobus passait devant le Golden Gate bridge - que je n'avais pas encore pris en photo !!! j'en ai profité - et nous sommes retournées à l'hôtel puis parties à l'aéroport, complètement exténuées de notre voyage.
Petite note sur le retour : nous avions un transfert à L.A. Pire aéroport que j'ai vu à ce jour. Tout est mal indiqué, les navettes pour aller d'un terminal à l'autre sont toujours pleines. On a attendu 20 minutes et on a fini par marcher et se rendre juste à temps à l'autre terminal. Aussi, pire choix de bouffe que j'ai vu dans un aéroport. Vraiment, évitez de passer par là si vous le pouvez !
Au final, ça a été au beau voyage. Trop court, très chargé, mais superbe. Juste assez pour me redonner le goût d'y retourner. Et j'y retournerai, croyez-moi ! Je compte bien visiter la Sierra Nevada d'un bout à l'autre un de ces quatre. Le seul mot qui me vient à l'esprit quand je pense à la Californie : grandiose. D'un bout à l'autre.
Notre première journée dans la région de San Francisco a été consacrée à visiter des parcs situés juste au Nord de la ville. Première destinatination : Muir Woods National Monument, la forêt de séquoias la plus près de San Francisco, parfait pour ceux qui n'ont pas le temps de se rendre dans la Sierra Nevada ou dans les forêts du Nord de la Californie. Bon, les séquoias qu'on y trouve ne sont pas aussi gros que ceux de Yosemite, mais comme on a visité Muir Woods avant Yosemite, j'ai quand même trouvé ça très impressionnant. Faits intéressants concernant Muir Woods : la route pour s'y rendre est extrêmement sinueuse (n'espérez pas rouler à plus de 15-20 miles à l'heure sur une bonne partie de la route) et des autobus de touristes y débarquent en grand nombre vers 9h30-10h le matin. Essayez donc d'y aller le plus tôt possible pour profiter de la tranquillité de la forêt. Aussi, ce qui m'a le plus impressionnée après les séquoias : les limaces géantes ! Et quand je dis géantes, je ne blague pas. La plus grosse faisait plus de 6 pouces de long !! Les autres devaient facilement atteindre 5 pouces. Incroyable...
Après la visite de Muir Woods, nous sommes allées visiter Point Reyes National Seashore, un très grand parc qui comporte trois pointes. Nous avons commencé par Bolinas Point, célèbre pour l'observation d'oiseaux. Sur le chemin, nous avons longé un grand marais plein d'aigrettes blanches et de grands hérons. Toutefois, rendues sur les lieux, nous avons été un peu déçues. On rencontre l'équipe qui s'occupe du recensement des oiseaux et ils nous expliquent où se diriger pour accéder aux sentiers. Nous roulons sur une longue route de terre et nous nous engageons dans les sentiers pédestres, ma foi, assez ordinaires ! Tellement ordinaires, qu'on n'y est pas restées longtemps (dommage après avoir fait toute cette route !) et avons décidé d'aller explorer une autre pointe du parc. Fait notable : la présence d'eucalyptus. Oui, les feuilles sentent l'eucalyptus et embaument la forêt ! Aussi, nous étions sur le territoire du cougar, mais nous n'en avons pas rencontré.
Sur la carte, le parc ne semblait pas être si grand. Mais nous avons roulé pas mal longtemps avant d'arriver à l'accès pour le secteur nord. Si bien que nous nous sommes arrêtées en chemin dans un village absolument nowhere - Olema (après avoir croisé le village non moins nowhere de Dogtown - même pas sur la map !) mais avec un petit resto tout simplement merveilleux servant de la bouffe locale le Farm House Restaurant. Nous en avons profité pour déguster des huîtres locales (élevées dans la baie tout juste à côté) ainsi qu'un sandwich au crabe dans mon cas, que j'ai agrémenté d'une petite sauce chipotle téquila locale (dont j'ai acheté une bouteille par la suite à la petite boutique à côté du resto). Nous nous sommes ensuite dirigées vers la pointe sud du parc là où il y a le phare. Je vous jure : nous avons conduit plus de 45 minutes sur une route de campagne sinueuse (alors que nous croyions que le parc était une réserve naturelle... nous avons plutôt vu des vaches à perte de vue) pour arriver au bout de la route où la pancarte disait que le phare était fermé du mardi au jeudi (c'était le jeudi). SÉRIEUX ?? On a marché un peu sur la pointe, pris quelques photos et avons refait 45 minutes en sens inverse (car c'est un cul de sac...). Nous avons abandonné l'idée d'aller à la troisième pointe (Tomales) car nous n'avions plus le temps et étions un peu désespérées de notre journée. On a fait un petit arrêt au centre d'information de Bear Valley et marché dans le Earthquake trail (situé à l'épicentre du tremblement de terre de 1906) puis nous sommes rentrées.
Deux jours ont été consacrés à la ville de San Francisco. Quitte à me faire lancer des roches, je dois avouer que San Francisco n'est pas une ville qui m'a vraiment allumée. Peut-être parce que je n'avais pas eu le temps de planifier d'itinéaire précis dans cette ville. Peut-être parce que je ne suis pas une fan des grandes villes pleines de buildings (pour moi, Montréal, New York ou San Francisco, c'est semblable). J'ai grandement préféré San Diego car elle avait un cachet exotique. Mais ne vous méprenez pas : San Francisco c'est mignon avec ses appartements très typiques, ses pentes perpétuelles (ce sont TOUTES les rues qui sont en pente) et les gens y sont très gentils. Aussi, nous avons fait des trucs vraiment chouette. Mais ce n'était pas assez dépaysant pour moi il faut croire ! Je suis une fille de nature, que voulez-vous... et du béton à Montréal ou à San Francisco... ben ça reste du béton !
Première journée : nous commençons par nous rendre à le Coit Tower (ne me demandez pas pourquoi elle s'appelle comme ça, et oui elle est phallique !). Cette tour se situe sur une colline de laquelle nous avons une belle vue sur la ville. De là, nous avons emprunté les Filbert Steps qui mènent à travers des arrières-cours fleuries de Coit Tower jusqu'à Embarcadero, le quartier où on retrouve notamment le Ferry Building, que je comparerais au marché Atwater. J'en ai profité pour faire un arrêt chez Miette, cette pâtisserie bien connue de San Francisco... qui vend ses produits la peau des fesses. J'ai opté pour un petit paquet de sablés au chocolat (vraiment délicieux, je dois leur accorder). Nous avons visité les quelques boutiques à l'intérieur puis les étals à l'extérieur et avons traversé la rue vers la sculpture d'Armand Bombardier (eh oui) intitulée "Vive le Québec libre" (re-eh oui). Regardez comme ça représente bien le Québec : un truc en béton plein de trous qui prend l'eau !
Par la suite, on a marché le long de Market Street jusqu'à Union Square puis nous sommes remontées vers le quartier chinois en Cable car. Bon, parlons en des cable cars. De un : le prendre un samedi après-midi était une très mauvaise idée. C'est bondé, ce n'est même pas le fun. De deux : je pense que c'est l'expérience la plus stressante que j'ai vécue. Il y a des gars attitrés à faire entrer les gens dans les cars, mais c'est du genre "OK j'ai de la place pour deux ! Entrez... et poussez vous au fond, j'ai dit allez au fond !!". Bref, on se sent comme du bétail. Et quand on tente de sortir de cette boîte de sardines, c'est aussi la merde... Enfin, je vous recommande de faire un tour de cable car en semaine, tôt le matin. Ça doit être plus agréable !
Nous avons déambulé dans les rues du quartier chinois, surtout sur Stockton, qui est très grand et à mon avis plus intéressant que celui de Montréal. Nous cherchions un endroit où manger mais ne trouvions rien qui nous plaisait. Nous avons fini par demander conseil à une asiatique du coin qui nous a dit d'aller au ABC, un resto apprécié des asiatiques du quartier. Super, qu'on se dit, ça doit être un vrai bon resto typique. Alors là je ne sais pas si c'était typique, mais c'était terrible. Et vous savez, je suis très ouverte aux expériences nouvelles, c'est principalement ce que je recherche en voyage, je suis game d'essayer à peu près n'importe quoi, mais là c'était VRAIMENT n'importe quoi. De un : l'endroit fait très cafétéria, le service est horrible et nous sommes les seules non asiatiques. Jusque là, aucune surprise, ça me va. De deux : je vois sur le menu un jus de longan. Mais la serveuse me dit qu'ils n'en ont plus, mais que le mixed fruit ice est vraiment bon. Alors je prends ça. Arrive sur la table : du punch aux fruits rouge chimique (celui qu'on boit quand on est enfant) garni avec de la salade de fruits en boîte et plein de glaçons. EUH ? C'est supposé être vraiment bon ça ?? Ensuite je commande du canard. Je pense recevoir un beau morceau de canard laqué. Je reçois plutôt un morceau de canard hyper gras avec un tapon de riz. Le morceau de canard est entier et j'ai pour seuls ustensiles : des baguettes !!! OK, je suis une personne qui mange régulièrement avec des baguettes, à la maison comme au resto. Je suis à l'aise avec des baguettes. Mais couper et dégraisser un énorme morceau de canard plein de tendons avec des baguettes ? Ya toujours ben une limite ! Après avoir demandé deux fois un couteau à la serveuse sans résultat, je décider d'utiliser mes mains. J'ai eu du gras de canard jusqu'aux coudes, littéralement. Et je n'ai presque rien mangé car il y avait vraiment très peu de viande. Bref : une mauvaise expérience. Mais on a beaucoup ri ! En sortant du resto, j'ai fait un arrêt au Goldengate fortune cookie factory, un atelier artisanal qui fabrique des biscuits de fortune. C'est minuscule et situé dans une ruelle, il faut vraiment savoir où aller pour le trouver ! Et les biscuits sont vraiment excellents. Ils offrent une version chocolat, mais la version classique est de loin meilleure.
Du quartier chinois, on se dirige à pied vers le Fisherman's wharf, un quartier très touristique de San Francisco. C'est bondé, évidemment. On se promène un peu sur les quais, on regarde les phoques de loin (il y avait trop de monde directement sur leur quai) et on aboutit au Musée mécanique. J'ai adoré cet endroit ! On y retrouve un paquet de jeux mécaniques datant de plusieurs époques, allant des pianos mécaniques aux jeux d'arcades en passant par les diseuses de bonne aventure et les scènes animées de tout type. L'entrée est gratuite mais c'est 25 ou 50 sous pour faire fonctionner les machines. Alors que Mylène jouait aux arcades, de mon côté je me spécialisais à faire fonctionner les machines les plus poches (mais qui avaient l'air super cool ou qui piquaient simplement ma curiosité). J'ai donc fait fonctionner une machine... pour voir des lambeaux de carrioles flotter au vent dans une scène du far west ?!? Je vous épargne mes autres choix douteux... Mais sachez que les pianos mécaniques en valent la peine. C'est un bel endroit à aller pour retomber en enfance !
Par la suite, direction Pacific Heights car je voulais visiter la chocolaterie Cocoabella, qui importe des chocolats de divers endroits à travers le monde. J'ai eu une longue discussion avec celui qui semblait être le propriétaire et j'ai fini par choisir quelques chocolats, dont une truffe au fromage bleu (délicieuse) et une ganache mangue et basilic (wow !). C'est vraiment une belle boutique ! En chemin, nous avons attendu l'autobus au coin d'une rue très à pic, si à pic qu'une des voiture n'a pas réussi à se rendre en haut ! Deux des passagers ont été pousser, mais ce n'était pas suffisant, alors deux piétons se sont joints à eux. Quand on dit que San Francisco c'est en pente, ce n'est pas une blague ! J'ai d'ailleurs conduit dans la ville et c'est de loin la ville où j'ai eu le plus de difficulté à conduire. Non seulement les autoroutes à 8 voies et à 4 fourches à la fois sont complexes à manoeuvrer (il faut vraiment savoir où on va), mais les rues en pentes de la ville sont si abruptes que quand on monte une côte et qu'on arrive à un stop, on ne voit ni devant la voiture, ni s'il y a des gens aux stops à gauche et à droite. Alors on passe. Et ça c'est sans compter toutes les rues si pentues qu'on croit réellement ne pas être capable de se rendre en haut en voiture !
Pour le souper, nous avons opté pour une recommandation d'Anthony Bourdain lui-même (bon, pas de lui à nous, mais tel que vu dans San Francisco Layover) : le Tonga Room and Hurricane bar. Qu'est-ce que c'est ? Tenez-vous bien... C'est un resto-bar tiki kitsch à souhait situé dans l'hôtel Fairmount. On y trouve des tables à manger situées dans des reproductions de bateaux ou encore sous des palapas et une piscine où ils reproduisent des orages (tonnerre, éclairs et PLUIE) et où se produit un groupe (qui fait des chansons kitsch, évidemment) sur une scène flottante. Le tout agrémenté d'une piste de danse, à côté de laquelle nous avions notre table - l'endroit idéal pour faire du people watching de grande qualité. Côté cocktails, c'est un peu cher mais ça en vaut la peine. Certains drinks sont servis dans des verres tiki et je dois avouer que les pina colada sont à se rouler par terre, vraiment. Côté bouffe, j'ai opté pour un sauté thaïlandais au tofu (j'avais besoin de légumes après le dîner que j'avais eu...) et c'était très bon. Au début de la soirée, c'était tranquille. Puis les gens ont commencé à aller danser sur les chansons plus quétaines les unes que les autres - dont la toune de Rick Astley, évidemment ! On émettait des hypothèses sur les danseurs et leurs possibles conquêtes. Certains dansaient super bien (il y avait un petit gros latino qui avait ben du beat entre autres !), d'autres avaient l'air de machos qui viennent là à tous les samedis pour cruiser (ça s'applique aussi à la fille qui portait la jupe la plus courte que j'ai vue en public), d'autres étaient des étudiants qui venaient faire une beuverie (on se souviendra du gars cute avec le chandail des Bruins hein Mylène ! Hihihi !). Bref, des gens de tous les âges, de tous les horizons, qui se retrouvent au même endroit pour avoir du fun. Une de mes meilleures soirées à vie !!!!
Le lendemain matin (le lever a été dur après les cocktails de la veille...), dernier jour en Californie. Au programme : Golden Gate park et la course Bay to Breakers ! Cette course d'environ 12 km traverse la ville d'Est en Ouest et est connue pour les gens qui la courent déguisés... ou à poil !! OUI OUI ! Je voulais absolument assister à cette course pour voir les costumes évidemment (qu'allez-vous penser) mais j'ai aussi vu bon nombre de gens à poil ! Hey un gars à poil qui court... euh... c'est spécial, hihihi ! Il y en avait aussi un semi déguisé en Ramses, semi à poil et un peu trop heureux de faire partie de la course, si vous voyez ce que je veux dire... !! Bref, on s'est trouvé une place près de la ligne d'arrivée et on a regardé les gens défiler. On avait la "chance" d'être à côté du parfait hippie californien : la cinquantaine, tout maigre, en speedo, trop bronzé, cheveux blonds longs, bandeau, avec une attitude que je caractériserais de "hey dude". Nous avons ensuite remonté le courant à travers le parc (yavait du monde !), passé devant le Conservatory of Flowers puis nous sommes allées visiter le jardin botanique, petit mais joli. Au retour, notre autobus passait devant le Golden Gate bridge - que je n'avais pas encore pris en photo !!! j'en ai profité - et nous sommes retournées à l'hôtel puis parties à l'aéroport, complètement exténuées de notre voyage.
Petite note sur le retour : nous avions un transfert à L.A. Pire aéroport que j'ai vu à ce jour. Tout est mal indiqué, les navettes pour aller d'un terminal à l'autre sont toujours pleines. On a attendu 20 minutes et on a fini par marcher et se rendre juste à temps à l'autre terminal. Aussi, pire choix de bouffe que j'ai vu dans un aéroport. Vraiment, évitez de passer par là si vous le pouvez !
Au final, ça a été au beau voyage. Trop court, très chargé, mais superbe. Juste assez pour me redonner le goût d'y retourner. Et j'y retournerai, croyez-moi ! Je compte bien visiter la Sierra Nevada d'un bout à l'autre un de ces quatre. Le seul mot qui me vient à l'esprit quand je pense à la Californie : grandiose. D'un bout à l'autre.
Un "petit" séquoia |
Arbres géants... et trèfle géant ! |
Jeunes séquoias |
Un séquoia, on sait où ça commence, mais on ne sait pas où ça finit ! |
Limace énorme |
Bolinas Point, Point Reyes |
Eucalyptus, Bolinas Point |
Arbre fantôme, Bolinas Point |
Point Reyes, la pointe du phare |
Point Reyes, la pointe du phare |
Point Reyes, la pointe du phare |
Entrée des bureaux administratifs de Point Reyes |
Earthquake trail, Point Reyes : le tremblement de terre de 1906 a séparé ces deux bouts de clôture par 16 pieds !! |
Ils construisent croche à San Francisco... :) |
Vue de la colline de Coit Tower |
Christophe Colomb et Coit Tower |
Filbert Steps |
Filbert Steps |
Miette, Ferry Building |
Produits sauvages, Ferry Building |
Le Ferry Building |
Sculpture d'Armand Bombardier "Vive le Québec libre" |
Notre Cable car |
Mixed fruit ice... euh... |
Atelier de fortune cookies |
Musée mécanique |
Musée mécanique |
Musée mécanique - grande roue en cure dents !! |
Musée mécanique, ceci est le père Noël... !!! |
Musée mécanique - machine offensante... sons de pets inclus ! |
Rue de San Francisco |
Cocoabella |
Tonga room - drinks tiki |
Tonga room - piscine et palapas |
Tonga room - tables dans un bateau |
Bay to breakers |
Bay to breakers |
Bay to breakers |
Bay to breakers |
Conservatory of flowers |
Golden Gate park - jardin botanique |
Jardin botanique |
Équivalent du geai bleu en Californie |
Jardin botanique |
Jardin botanique |
Jardin botanique |
Jardin botanique |
Jardin botanique |
Et le dernier mais non le moindre : le Golden Gate bridge ! |
S'abonner à :
Messages (Atom)