lundi 30 janvier 2012

Penne en sauce au poivron rouge et épinards

Pour Noël, j'ai été gâtée ! J'ai eu pas un, mais bien deux livres de Michael Smith ! Je peux donc maintenant l'inviter dans ma cuisine aussi souvent que je le veux (ben oui quoi...) !! Je n'ai pas assez d'espace ici pour énumérer toutes les raisons pour lesquelles j'adore Michael Smith (et vous vous tanneriez de me lire, pour sûr !) mais disons que j'aime sa cuisine simple et réconfortante.


Cette fois-ci, j'ai opté pour un plat de pâtes ultra facile à faire et vraiment délicieux qu'on retrouve dans le livre The best of Chef at Home. En plus, ça fait changement de la sauce tomate ! Attention toutefois, la sauce est pas mal sucrée (on n'en attend pas moins du poivron rôti) et pour les gens comme moi qui n'aiment pas les sauces pour pâtes sucrées (jamais de sucre dans ma sauce tomate maison, et je lis religieusement les étiquettes des sauces tomate à l'épicerie quand je dois en acheter et j'en choisis une sans sucre), je vous conseille d'ajouter un élément salé contrastant. Dans mon cas : du fromage de chèvre en spécial chez Adonis ! 2.85$ pour 140g de fromage de chèvre, wow !!! Ça c'est dans mes prix ! Ah et puis bon, je n'ai pas pu résister à mettre une touche de sriracha dans ma sauce, la couleur s'y prêtait trop bien (ben quoi ?? Toutes les raisons sont bonnes pour mettre un peu de piquant !!)

1 portion

1 poivron rouge
1 petit oignon pelé
2 gousses d'ail pelées
1 cuillère à thé d'huile d'olive
1 cuillère à thé de graines de fenouil
Sel et poivre
Une poignée d'épinards
Une pointe de sriracha
30g de fromage de chèvre
Pâtes selon votre appétit

Hacher grossièrement le poivron et l'oignon et les mettre dans un bol. Écraser les gousses d'ail et les ajouter au bol. Incorporer l'huile, les graines de fenouil, le sel et le poivre. Bien mélanger puis étaler sur une plaque. Cuire au four à 350°F pendant 45 minutes-1h, jusqu'à bien rôti.

Pendant ce temps, cuire les pâtes selon les instructions du fabricant. Réserver un peu d'eau de cuisson.

Réduire les légumes en purée au blender. Allonger avec un peu d'eau de cuisson jusqu'à obtenir la consistance désirée. Mettre la sauce dans un chaudron et ajouter les épinards. Cuire en brassant jusqu'à ce que les épinards soient flétris. Ajouter la sauce sriracha et les pâtes. Bien mélanger.

Servir garni de fromage de chèvre émietté.

samedi 28 janvier 2012

Pain au babeurre et à la mélasse

C'est tellement facile de faire du pain avec mon nouveau Kitchenaid que je crois que je vais me convertir à la boulangerie, moi la fille qui n'est pourtant pas particulièrement amatrice de pain ! Heureusement que ça se congèle :)

Mon but était de faire un pain de seigle. Comme vous pouvez le voir, je suis pas mal loin de ma première idée ! C'est que tous les pains de seigle qui me tentaient prenaient plus de 12h à préparer, et quand on commence à faire des recherches en début d'après-midi, ça impliquerait de terminer le pain au beau milieu de la nuit ! J'ai donc fouillé un peu à gauche et à droite pour contenter mon envie d'utiliser mon Kitchenaid (je sens qu'il prend lentement le contrôle de la cuisine et de mon esprit, hihihi !) et je suis tombée sur ce superbe pain chez Isa, qui le réalisait avec du miel. Pour ma part, j'ai décidé de tenter l'expérience avec de la mélasse !

Après avoir ajouté la quantité de farine nécessaire à la recette, ma pâte était très molle, collante et coulante... Alors j'ai ajouté de la farine, et encore de la farine et toujours de la farine !! My god, j'ai dû me rendre pas loin de 6 tasses et demi ! Et encore, je trouve que la pâte était tout de même trop molle. Je ne sais bien pas ce qui est arrivé ! Toutefois, il semblerait que cela n'ait pas affecté le pain car au final il était ultra moelleux avec une mie briochée à tomber. Excellent au déjeuner avec confiture ou caramel et un bon thé. À refaire sans hésiter !

2 grosses boules tressées

3/4 tasse d'eau tiède (environ 45°C)
30g de levure fraîche (ou 1 cuillère à soupe de levure rapide)
1 cuillère à thé de sucre
1 1/2 tasses de babeurre
2 cuillères à soupe de beurre
3 cuillères à soupe de mélasse
1 cuillère à soupe de sel
5 et 1/4 tasses de farine (6 1/4-1/2 tasses pour moi)
Graines de sésame
Lait

Mélanger l'eau et le sucre. Y émietter la levure fraîche. Laisser reposer 10 minutes.

Pendant ce temps, dans le bol du batteur sur socle, mettre le babeurre, le beurre et la mélasse. Ajouter le mélange de levure et bien mélanger au fouet plat. Incorporer le sel et 2 tasses de farine d'un coup. Mélanger jusqu'à homogénéité.

Changer le fouet pour le crochet. Ajouter graduellement la farine restante, 1/2 tasse à la fois. Ajuster la quantité de farine au besoin. Pétrir 5 minutes. La pâte doit être souple et se décoller des parois.

Déposer la pâte dans un bol légèrement huilé, couvrir d'une pellicule plastique et laisser lever pendant 60-75 minutes.

Séparer la pâte en deux boules, puis séparer chaque boule en quatre. Rouler en quatre "branches" puis tresser tel qu'illustré chez Piroulie. Répéter pour la deuxième boule. Déposer sur une plaque de cuisson, couvrir et laisser lever 45 minutes, jusqu'à ce que les tresses aient doublé de volume.

Badigeonner avec un peu de lait et parsemer de graines de sésame. Enfourner à 375°F et cuire environ 30 minutes, jusqu'à bien doré. Refroidir sur une grille.

jeudi 26 janvier 2012

Steak de thon au poivre

Une recette simple, rapide et délicieuse de thon mi-cru. Parfait en toute saison, assez rapide pour un soir de semaine mais assez chic pour recevoir un samedi soir, en entrée ou en plat principal. Finalement, c'est une recette parfaite, tout simplement !

1 portion

150g de thon frais
Poivre en quantité
Huile d'olive

Couvrir le fond d'une assiette de poivre fraîchement moulu (surtout pas de pou-poudre de poivre cheap, yurk !). Presser le thon dans l'assiette pour bien faire adhérer le poivre. Répéter des deux côtés.

Chauffer une poêle à feu élevé avec un peu d'huile, Lorsque la poêle est bien chaude (pas avant !), y déposer le thon. Cuire environ 1 minute à 1 minute et demie par côté. N'oubliez pas de cuire les côtés du steak aussi.

Trancher et servir immédiatement. Personnellement, j'arrose le tout d'un filet de vinaigre balsamique vieilli.

mardi 24 janvier 2012

Poisson makhanwala

Cette semaine, j'ai choisi une recette dans mon livre Cuisine indienne de la collection Marabout. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je doute toujours de l'authenticité des recettes dans les livres de cuisine indienne. Mais j'aime tellement la cuisine indienne que je ne peux pas m'empêcher d'acheter les livres quand même ! Je vous dirais que cette recette, quoique délicieuse, ne goûte pas la vraie bouffe indienne. Mais qui ira réellement se plaindre de toutes ces saveurs exquises mélangées ensemble ?

J'ai l'habitude de réaliser ce type de plat avec du poulet. J'étais très heureuse d'essayer une version poisson. J'ai beaucoup aimé. En plus c'est hyper simple à préparer et ça se réchauffe bien au micro-ondes. Que demander de plus ? Attention toutefois à utiliser un poisson blanc qui se tient bien à la cuisson (tilapia dans mon cas, mais j'aurais préféré de la lotte). Avec un poisson floconneux comme la sole ou la morue, vous finiriez avec une bouette pas très ragoûtante dans votre assiette !

2 portions

300g de tilapia
1/2 cuillère à soupe de beurre
1 petit oignon haché fin
2 gousses d'ail hachées
1 cuillère à soupe de gingembre frais
1 cuillère à thé de cardamome moulue
1 cuillère à thé de coriandre moulue
1 1/2 cuillère à thé de cumin moulu
1/4 cuillère à thé de cannelle moulue
1/2 cuillère à thé de sambal oelek
1/2 cuillère à thé de garam masala
Une bonne pincée de sel
400g de tomates en dés en conserve (avec le jus)
1/4 tasse de yogourt nature
1/2 cuillère à soupe de jus de citron
Coriandre fraîche ciselée pour servir

Faire revenir l'oignon dans le beurre quelques minutes. Ajouter l'ail et les épices. Cuire en brassant quelques minutes, jusqu'à ce que l'odeur se dégage. Incorporer les tomates, le yogourt et le jus de citron. Bien mélanger et laisser réduire environ 5 minutes. Ajouter le poisson, bien mélanger, couvrir et cuire environ 10 minutes supplémentaires. Servir sur du riz basmati et garnir de coriandre fraîche.

dimanche 22 janvier 2012

Brioches au babeurre pomme-cannelle

Bon, ça y est, j'ai reçu mon nouveau joujou ! Un superbe batteur sur socle Kitchenaid chrome 325W. Je le voulais rouge, mais dans la promotion (208$) il n'y avait que la couleur chrome. Je suis sûre qu'il ira aussi bien que le rouge toutefois !

Pour ma première recette, que faire, que faire... Bah, pourquoi pas me gâter avec des brioches ? C'est tellement bon. Justement, Gabrielle en a publié cet automne qui avait l'air pas mal bonnes. Il faut dire que tout ce que le babeurre touche est absolument exquis ! J'ai décidé d'ajouter des pommes à la garniture pour faire changement (la dernière fois que j'ai fait des brioches, elles étaient aussi à la cannelle) et parce que j'avais une vieille pomme à passer au frigo. J'ai aussi omis le glaçage car je ne suis pas très bibitte à sucre (surtout que je mange les brioches au déjeuner, le moment de la journée où je tolère le moins bien le sucre !).

Résultat du travail avec le Kitchenaid : je suis impressionnée ! Ça fait tout le travail avec une facilité étonnante et j'ai obtenu la plus belle pâte à brioche de toute ma vie, uniforme et bien souple. J'aime bien la saveur pomme-cannelle, mais je crois que la prochaine fois j'utiliserai de la compote de pommes maison comme garniture (celle avec des gros morceaux dedans, mmm). Ce sera plus uniforme.

12 brioches

1 tasse de babeurre
1 3/4 cuillère à thé de levure rapide
1/4 tasse de sucre
4 cuillère à soupe de beurre fondu
1 jaune d'oeuf
1 1/2 cuillère à thé de vanille
2 3/4 tasse de farine
Une bonne pincée de sel
1/4 cuillère à thé de muscade

4 cuillères à soupe de beurre très mou
1/2 tasse cassonade
3 cuillère à thé de cannelle
1 pomme pelée, en petits dés

Dans le bol du batteur sur socle muni du fouet plat, mélanger la farine, le sel, la levure, la muscade et le sucre.

Pendant ce temps, dans un bol, mélanger le babeurre, le beurre fondu, la vanille et le jaune d'oeuf. Verser lentement dans le bol du batteur sur socle. Lorsqu'un boule se forme, remplacer le fouet par le crochet pétrisseur. Pétrir à vitesse moyenne pendant 5-6 minutes.

Déposer la boule de pâte dans un bol huilé, couvrir et laisser gonfler 1h-1h30, jusqu'à ce que la pâte ait doublé de volume.

Sur une surface farinée, abaisser la pâte en un rectangle de 12x14 pouces.

Dans un bol, mélanger le beurre, la cassonade et la cannelle. Étaler ce mélange sur la pâte. Saupoudrer de dés de pomme. Rouler bien serré puis couper en 12 morceaux. Déposer dans un grand plat 9x13 pouces beurré, couvrir et laisser lever environ 45 minutes ou jusqu'à ce que les brioches doublent de volume.

Cuire au four à 325°F pendant environ 30 minutes ou jusqu'à bien doré. Laisser tiédir.

jeudi 19 janvier 2012

Sauce Arrabiata de Stéphane

Cette sauce, ça faisait bien longtemps qu'on en parlait au travail. Nous avons débattu notamment de la quantité de gras nécessaire à la réalisation de cette recette. Voyez-vous, Stéphane est un collègue de travail et il travaille dans un équipe principalement féminine. On lui a donc toutes demandé de nous envoyer sa recette et j'ai promis de la tester. Intégralement. Sans diminuer la quantité de beurre ni d'huile. The real thing. Une vraie recette de gars quoi !

Eh bien la recette est franchement bonne, avec un goût riche et une belle texture. Le vin et les herbes infusées donne de la profondeur à cette recette. Toutefois, ma conclusion est qu'il y a bel et bien trop d'huile car celle-ci flottait à la surface de la sauce, malgré mes efforts pour l'incorporer en brassant vigoureusement. Je dirais donc que 1/4 tasse d'huile d'olive serait suffisant. Et le piquant est vraiment au goût de chacun. Personnellement, je doublerai le piment la prochaine fois.

6-8 portions

#1

3/4 d'une grosse boîte de tomates en dés
1/2 tasse d'huile d'olive
1/2 boîte de pâte de tomate
1/2 gros oignon espagnol
3 gousses d'ail hachées
1/2 cuillère à thé de piment broyé (ou plus)
1 cuillère à soupe de sucre
1/2 cuillère à thé de sel
1/2 cuillère à thé de poivre

#2

1/6 lb de beurre
3 gousses d'ail hachées
1/4 cuillère à thé de romarin
1/4 cuillère à thé de sauge
1/4 cuillère à thé de thym
1/4 cuillère à thé de basilic (ou une poignée de basilic frais)

#3

3/4 tasse de vin rouge
1 cuillère à thé de piment broyé (ou plus)

Mijoter les ingrédients #1 dans une grande casserole pendant 20 minutes.

Pendant ce temps, infuser les ingrédients #2 pendant 5 à 10 minutes à feux doux. Verser dans la grande casserole.

Chauffer les ingrédients #3 pendant 5 minutes puis verser dans la grande casserole.

Laisser mijoter le tout ensemble pendant 15 minutes supplémentaires.

Pendant ce temps, cuire des pâtes au choix. Lorsque les pâtes sont cuites al dente, égoutter et remettre dans le chaudron avec quelques louches de sauce. Laisser reposer quelques minutes puis servir.

mercredi 18 janvier 2012

Un award, merci !!!


Ouf, j'ai été triple taguée par Chako, Lili et Bridge pour le Liebster Award, tout un honneur ! Merci mesdames, je suis flattée ! Paraîtrait qu'aimer les chats c'est winner pour gagner un award... hihihi ! J'aurais voulu dire quelque chose d'intelligent et taguer des blogs intéressants mais tout le monde a déjà été tagué à plusieurs reprises et je suis à cours de discours intelligent ces temps-ci ! :) Que ceux et celles qui n'ont pas été tagués se manifestent et je leur décernerai un honneur !

mardi 17 janvier 2012

Poulet dans une sauce au cabernet

Ça y est, cette année j'ai décidé d'essayer au moins une nouvelle recette par semaine qui provient d'un livre. Voyez-vous, j'adore les livres de recettes mais je trouve que je ne les exploite pas assez. Ma façon de chercher une recette est généralement à partir d'un ingrédient qui traîne chez moi que je veux passer, alors le web est plus pratique que les livres. Je vais donc m'efforcer à chaque semaine de choisir une recette dans un livre et de la partager avec vous.

Pour ma première recette j'ai choisi de mettre en vedette le poulet heureux élevé par mon amie Melissa à St-Joachim-de-Courval (courez voir sur Google map où se situe ce village !!!!). Lors de la corvée annuelle d'abattage l'été dernier, elle m'a fait cadeau d'un duo cuisse-poitrine de taille vénérable (750g au total, sans la peau... ça c'est du poulet les amis !). J'ai immédiatement pensé à ce paquet quand j'ai vu cette recette dans le livre Wineries de Californie de Janine Saine. Ce livre, vous l'avez peut-être déjà vu, il est distribué partout : librairies, grandes surfaces, alouette ! Pour ma part, ce qui m'a séduit est l'usage d'ingrédients fins, locaux ou du terroir (et de pleins de champis sauvages !!!!!). Certes, ce n'est pas un livre accessible dans le sens où les recettes sont généralement plutôt fancy, autant dans la présentation que dans le choix des ingrédients mais quand on y regarde de plus près, ce sont généralement des trucs qu'on peut trouver à l'épicerie.

Un arc-en-ciel de couleurs ! Céleri, carotte rouge, carotte orange, carotte mauve, carotte jaune, oignon !

Le livre présente des recettes de sept chefs associés à sept vignobles californiens dont le but n'est pas nécessairement de présenter des recettes de cuisine au vin, bien que certaines en contiennent, mais plutôt de faire un accord mets-vin avec les recettes présentées. Personnellement, je ne suis pas très accord mets-vin, mais j'ai toutefois fait l'effort d'acheter un cabernet sauvignon californien pour réaliser la recette de poulet !

La sauce qui accompagne ce poulet est absolument exquise. Toutefois, j'ai eu pas mal de difficulté à l'épaissir (veloutine, réduction, beurre manié, re-veloutine, re-réduction... et voyez, c'est encore très coulant !). Au niveau de la viande, je vous dirais d'utiliser seulement de la viande brune car la viande blanche était un peu sèche. Somme toute, c'est un excellent plat de poulet !

Chat non inclus !

4-6 portions

750g de poulet, cuisse et poitrine, avec ou sans la peau
1 cuillère à soupe d'huile
1 cuillère à thé de beurre
1 petit oignon en dés
2 branches de céleri en dés
2 carottes en dés
1 feuille de laurier
1/2 cuillère à thé de thym
1/2 cuillère à thé de romarin
1/4 cuillère à thé d'origan
125g de champignons en quartiers (1/2 casseau)
10g de champignons sauvages séchés mélangés
1 tasse de cabernet sauvignon californien
1 tasse de bouillon de boeuf
1 tasse de bouillon de poulet
Sel et poivre
1/2 cuillère à soupe de fécule de maïs
5 tranches de bacon croustillant

Faire tremper les champignons séchés dans 1 tasse de bouillon chaud.

Pendant ce temps, couper le poulet en portions (pilon, haut de cuisse, morceaux de poitrine). Dans une cocotte allant au four, faire revenir le poulet de chaque côté dans le mélange d'huile et de beurre jusqu'à doré. Réserver.

Dans la même cocotte, faire revenir l'oignon, le céleri et les carottes quelques minutes. Ajouter les champignons frais et les fines herbes et cuire jusqu'à ce qu'ils perdent leur eau. Déglacer au cabernet et laisser réduire de moitié.

Ajouter les bouillon et les champignons réhydratés (le bouillon de trempage des champignons est inclus dans la quantité de bouillon nécessaire à la recette). Amener à ébullition, saler et poivrer. Ajouter les morceaux de poulet réservés, ramener à ébullition et couvrir. Cuire au four à 325°F pendant 45 minutes où jusqu'à ce que le poulet soit cuit.

Laisser refroidir 25 minutes. Retirer le poulet du liquide puis passer le liquide de cuisson au tamis. Mettre les légumes avec le poulet. Dégraisser le liquide (pas nécessaire si vous retirez la peau du poulet). Réduire le liquide de moitié, assaisonner. Délayer la fécule dans un peu de vin puis épaissir la sauce (pour ma part, j'ai épaissi avec du beurre manié puis de la veloutine... ça ne voulait pas épaissir !!).

Déposer le poulet et les légumes dans des assiettes, napper de sauce et décorer de morceaux de bacon bien croustillant (que j'ai oublié de mettre avant de prendre la photo !).

dimanche 15 janvier 2012

Soupe à l'orge et au canard confit

La vie est dure. J'avais des restants de canard confit au frigo... J'ai trouvé une belle recette de soupe pour en passer une partie. Je suis très fan des soupes à l'orge. C'est une de mes soupes préférées depuis toujours. Imaginez donc combien j'étais heureuse quand je suis tombée sur cette recette de Ricardo. En plus, j'avais du vin blanc à passer. C'est difficile à croire... mais c'est une soupe aux restants pour moi !! Cette soupe est excellente et réconfortante, un peu comme une soupe poulet et nouilles pimpée. Parfait en hiver quand on a envie de quelque chose de différent !

3 portions

1 petit oignon haché finement
2 petites carottes en dés (multicolores pour moi)
1 gousse d'ail hachée finement
1 cuillère à soupe d'huile
1/4 tasse d'orge
1/2 tasse de vin blanc
2 1/2 tasses de bouillon de poulet
1 petite feuille de laurier
1 cuisse de canard confit
Sel et poivre

Faire revenir l'oignon, les carottes et l'ail dans l'huile. Saler et poivrer. Ajouter l'orge, mélanger puis déglacer avec le vin blanc. Réduire 1 minute puis ajouter le bouillon de poulet et la feuille de laurier. Couvrir et laisser mijoter jusqu'à ce que l'orge soit cuit, environ 30 minutes.

Pendant ce temps, effilocher grossièrement le canard (il faut qu'il reste des morceaux, c'est meilleur !). Ajouter le canard dans la soupe et réchauffer quelques minutes. Servir bien chaud.

vendredi 13 janvier 2012

Le meilleur pain aux bananes au monde (oui oui !)

Habituellement, je mange une banane par jour vers 10h le matin au travail (ben oui, je suis une fille de routine moi !). Pendant les vacances, les bananes ont mûri sur le comptoir sans que je les mange. Puis elles sont passées au frigo pour arrêter le mûrissement. Mais toujours rien à faire, je ne les ai pas mangées. Elles ont fini par atteindre le stade "pain aux bananes". Et je me suis rendu compte que je n'avais pas de recette de pain aux bananes sur mon blog. Inacceptable. Je me suis donc mise à la recherche du meilleur pain aux bananes sur vos blogs, mais on dirait qu'il n'y en avait aucun qui faisait mon affaire. Soit ils contenaient des ingrédients que je n'avais pas (crème sûre, etc.) soit ils étaient aux bananes et autre chose (chocolat, noix de coco, etc.). Mais moi je voulais juste un pain aux bananes de base. Et il devait contenir mes 4 bananes !!!! La plupart n'en contenait que deux.


Je suis donc allée fouiller du côté de Tastespotting. Et je suis tombée sur la recette du fameux livre Flour que Kim nous a tant vanté !!! Ah ben là, c'est celle-là que je fais. En plus, ça passe toutes mes bananes ! Bon, j'ai fait de légères modifications : moins de sucre, moins d'huile et un peu plus de farine (c'est qu'elles étaient vraiment énormes ces bananes), pas de noix. Mais en gros, j'ai respecté l'esprit de la recette.

Une chose est sûre : je cherchais le meilleur pain aux bananes au monde... et je crois bien que je l'ai trouvé ! Je suis fan du pain aux bananes et j'en ai goûté plusieurs. Maintenant, je peux dire que ma quête est terminée. Je suis totalement vendue à celui-ci. Il est dense mais ultra moelleux et il goûte vraiment beaucoup la banane. Je n'en ferai jamais d'autre !

Pour un résultat encore plus cochon, je le fais griller le matin et je le tartine avec du caramel à l'érable (recette d'Isa réalisée par Jasmine !).


1 énorme pain ( 1.2 kg !!!!!!) ou deux moyens

1 2/3 tasses de farine
1/2 cuillère à thé de bicarbonate de soude
1/2 cuillère à thé de poudre à pâte
1/4 cuillère à thé de cannelle (moi : mélange anis étoilé moulu, gingembre moulu et cannelle)
Une bonne pincée de sel
1/3 tasse de sucre
2 oeufs
1/8 tasse d'huile
4 grosses bananes bien mûres écrasées
2 cuillères à soupe de yogourt grec (ou crème sûre, crème fraîche)
1 cuillère à thé de vanille

Dans un bol, mélanger la farine, le bicarbonate, la poudre à pâte, le sel et les épices. Réserver.

Dans un grand bol, battre à la mixette le sucre et les oeufs pendant 5 minutes. Incorporer l'huile, la vanille et le yogourt. Ajouter les bananes et bien mélanger. Plier les ingrédients secs dans le mélange humide. Verser dans un moule à pain (il sera plein à ras bord !) ou deux moules à cake.

Cuire au four à 350°F pendant 1h30 (ajuster le temps de cuisson si vous faites deux pains) ou jusqu'à ce qu'un cure-dent ressorte propre. Laisser tiédir puis démouler.

mercredi 11 janvier 2012

Petits pains de maïs au jalapeno

Ça faisait quelques semaines déjà que cette recette était dans ma liste à faire. J'ai profité de mon surplus de jalapeno pour la réaliser. À la base, la recette est pour un grand cake, mais je préfère le format muffin. J'ai aussi pris la liberté d'ajouter du fromage sur les petits pains, parce que c'est toujours meilleur ! Au finale c'est un peu sec (à cause de la semoule de maïs) mais ça a très bon goût. À servir avec soupes et chilis !

12 petits pains

1 tasse de babeurre ou de lait
2 cuillères à soupe d'huile végétale
2 oeufs
1 tasse de semoule de maïs fine
1 tasse de farine
2 cuillères à thé de poudre à pâte
1/4 cuillère à thé de bicarbonate de soude
Une bonne pincée de sel
2 piment jalapenos frais épépinés et coupés en petits dés
50g de cheddar râpé

Dans un grand bol, mélange la semoule, la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel. Réserver.

Dans un autre bol, mélanger les oeufs, l'huile, le babeurre et les jalapenos. Incorporer au mélange sec jusqu'à homogénéité.

Déposer la pâte dans 12 moules à muffins, saupoudrer de fromage et cuire au four à 375°F pendant 25 minutes ou jusqu'à ce qu'un cure-dent ressorte propre.

lundi 9 janvier 2012

Jalapeno poppers

En 2011, j'ai fortement travaillé ma tolérance au piquant ! Bon, ce n'est pas encore totalement au point, mais je supporte beaucoup mieux les plats piquants et je ne les redoute plus autant qu'avant. Il faut comprendre que j'aime la cuisine piquante (thaï, mexicain, indien) mais que j'avais toujours un peu peur de tomber sur un truc trop piquant au resto. En découvrant le chipotle cette année, j'ai pu m'entraîner à manger piquant (plusieurs semaines à manger des plats au chipotle pratiquement à tous les jours !). Quand j'ai vu cette recette de jalapeno farcis, je n'ai pas pu résister. Et puis comme le piquant se dissout dans le gras, je savais qu'avec du fromage à la crème et du bacon dans la recette, ce serait supportable.

Eh bien vous savez quoi ? Finalement ce n'était pas piquant du tout. Ou tout juste à peine un peu, à retardement, après avoir avalé la bouchée. C'en était presque décevant. Mais par contre, ces poppers sont vraiment excellents et rachètent amplement le manque de piquant. Je n'ai même pas compté combien j'en ai mangé, c'était une vraie drogue ! Je recommande à tous d'essayer cette recette, peu importe votre niveau de tolérance au piquant !

MISE À JOUR : J'ai refait la recette en laissant un peu de graines et de côtes dans les piments pour garder du piquant. Ça a plutôt bien fonctionné ! Aussi, j'ai remarqué que les piments les plus cuits sont ceux qui sont les moins piquants, donc éviter de surcuire si vous voulez garder du piquant (ou cuisez à fond pour un goût plus doux).

20 bouchées

10 piments jalapeno frais
1/2 paquet de fromage à la crème Liberté (125g)
Jus de lime
Sel et poivre
Coriandre fraîche ciselée
10 tranches de bacon

Retirer le chapeau des piments, les couper en deux sur le sens de la longueur et retirer les graines et les côtes (les conserver si vous voulez plus de piquant). Attention, ne vous mettez pas les doigts dans les yeux durant l'opération !!!!! (chose que je n'ai pas faite, bien heureusement !) Réserver.

Dans un bol, mélanger le fromage avec le jus de lime, le sel, le poivre et la coriandre. Ajuster les ingrédients selon vos goûts personnels.

Farcir les piments de fromage à la crème puis enrouler d'une demie tranche de bacon. Sécuriser le tout avec un cure-dent si désiré (pas fait, mais le bacon a tendance à ne pas tenir en place à la cuisson).

Cuire au four à 375°F pendant environ 30 minutes, jusqu'à ce que les piments soient cuits et le bacon croustillant. Servir chaud.

samedi 7 janvier 2012

Tartare de saumon sur nori frite

Dans ma série de bouchées sur le nouvel an, je suis tombée sur cette recette de Ricardo. Vous connaissez mon amour inconditionnel des tartares de poisson... J'ai bien aimé la présentation sur algue frite, c'est très original. Par contre, j'ai trouvé que le tartare contenait un peu trop de mayo. Je couperais cet ingrédient de moitié.

Au niveau réalisation, j'étais un peu sceptique au moment de frire les algues. Je trouvais que 1/9 de feuille d'algue était trop gros. Finalement, ça se ratatine dans la friture et ça fait des bouchées de taille parfaite. Parlant de friture... Je fais assez régulièrement de la friture sur le poêle (car je n'ai pas de friteuse) mais cette fois-ci, j'ai eu quelques petits problèmes... La fécule de maïs avait fortement tendance à tomber au fond de l'huile et après un certain temps, ça commençait à cramer et à fumer. J'ai donc voulu nettoyer le fond du plat d'huile avant qu'elle ne prenne une saveur brûlée. Je sors donc ma cuillère habituelle et je me mets à racler le fond pour retirer la fécule brûlée... et voilà que ma cuillère se met à fondre !!!! Bref, ça a sonné l'arrêt de mort de ma friture ce soir-là. Pas grave, j'avais déjà assez d'algues frites. Morale de l'histoire : ne pas racler le fond d'un chaudron d'huile chaude avec une cuillère en plastique et m'acheter une cuillère en métal pour faire la friture !!!

18 bouchées

2 cuillères à soupe de mayonnaise (1 cuillère serait suffisant)
1/2 cuillère de wasabi en pâte (au goût)
Sel
225g de saumon frais
1 cuillère à soupe de coriandre fraîche ciselée
2 algues nori
Fécule de maïs en quantité suffisante
Huile de canola pour la friture

Couper les algues en 9 carrés. Tremper un à un dans un bol d'eau puis dans la fécule, bien secouer et frire environ 1 minute dans l'huile chaude en retournant à mi-cuisson. Égoutter sur du papier absorbant. Réserver. Note : On peut préparer les algues la veille et les conserver dans un contenant hermétique, chose que j'ai faite. Ça reste bien croustillant.

Dans un bol, mélanger la mayo, le wasabi et la coriandre. Réserver.

Retirer la peau du saumon et hacher la chair en petits cubes. Ajouter au mélange de mayonnaise. Saler au goût. Conserver au frais.

Juste avant de servir, déposer un peu de tartare sur les algues frites. Servir immédiatement.

jeudi 5 janvier 2012

Spécial 5 ans - Raviolis au canard confit et aux oignons caramélisés

Je ne peux pas croire que mon blog a 5 ans. J'en ai fait du chemin depuis les cinq dernières années. Je cuisine depuis bien plus longtemps que ça, et ça a toujours été une passion pour moi. Au cours des 5 dernières années, je me suis énormément améliorée au niveau technique, tant dans les recettes de base que dans les trucs complexes. Je crois m'être aussi nettement améliorée au niveau de la photo culinaire. Pour celles qui ont leur blog depuis longtemps, vous comprendrez sûrement ma réaction d'horreur quand je regarde mes photos qui datent du début du blog. Je dois tout de même avouer que même encore aujourd'hui, il m'arrive de prendre des photos laides et de me dire "tant pis, j'ai faim". Après tout, mon blog je le fais pour le plaisir avant tout, pour archiver mes propres recettes et les rendre accessibles à mes proches. Le fait qu'il m'ait permis de rencontrer des gens extraordinaires est toutefois un avantage auquel je n'avais pas pensé au début !

Je me rappelle qu'au début, nous n'étions qu'une poignée de blogueuses québécoises. Je me souviens surtout des blogs d'Isa et d'Esther, qui ont été pour moi une source d'inspiration. Puis il y a eu un engouement monstre et les blogs ont poussé à une vitesse folle au cours des dernières années, chacun ayant son style propre. Au cours des années, j'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs d'entre vous à travers diverses activités : pique-nique, restos, etc. Vous êtes plusieurs que je suis religieusement et même si je ne mets pas toujours de commentaires sur vos blogs, soyez assurés que je lis toutes vos publications : Jasmine, Kim, Isa, Joël, Gabrielle, Mathieu et tous les autres que j'oublie ! Espérant passer au moins un autre 5 ans en votre compagnie !

Maintenant passons aux choses sérieuses. Je me suis bien questionnée sur la recette à faire pour fêter cet événement historique (appelons-le ainsi !). Jasmine m'a proposé un gâteau à 15 étages qui prend 2 semaines à faire (garde-toi le pour TON 5 ans, il arrive dans quelques semaines, hihihi !!!) mais comme je ne suis pas très dessert, je cherchais plutôt un truc salé. J'ai donc décidé d'essayer ma fameuse machine à pâte que je me suis payée en novembre et de réaliser des raviolis avec une combinaison d'ingrédients totalement décadents : canard confit, oignons caramélisés et fromage de chèvre.

Alors là, pour les néophytes, la première fois que vous utiliserez une machine à pâtes, prévoyez-vous plusieurs heures et armez-vous de patience ! Tout d'abord, il faut trouver un endroit sur le comptoir où attacher la machine sécuritairement. Premier essai : j'ai arraché le petit collant sur le côté du comptoir et j'étais en train de faire un trou dans celui-ci avec l'étau, oups ! Deuxième essai : je trouve un autre endroit sur le comptoir, un peu moins ergonomique mais où ça tient mieux. Ensuite, texture de la pâte 101 : pas facile d'obtenir la texture parfaite ! Pour ma part, j'avais peur d'avoir une pâte trop collante, alors je n'avais pas mis assez d'eau. Résultat : la pâte s'émiettait quand je tentais de la passer dans la machine (et j'insiste sur le "tentais"). J'ai donc rajouté de l'eau (j'aurais donc dû suivre la recette à la lettre dès le début...), mais j'ai eu bien de la difficulté à l'incorporer dans la boule de pâte. Donc faites la pâte plus molle que plus dure, au pire vous la farinerez lors de l'utilisation. À cause de ma texture de pâte bizarre, j'ai bien dû passer chaque paton au moins 15 fois dans la machine en pliant et repliant pour obtenir une texture lisse. Et finalement, investissez dans un gabarit à raviolis si vous n'en avez pas. Je n'en ai pas. J'ai sacré. Ah oui, et je voulais faire des impressions de fines herbes dans la pâte... mais ce sera pour une autre fois. C'est sûr que je n'aurais pas eu la patience aujourd'hui !

Au final, est-ce que ça valait la peine ?? TELLEMENT !!!!! Tout d'abord, les pâtes fraîches maison (faites avec de la semoule de blé dur) sont absolument incomparables aux pâtes sèches et encore meilleures que les pâtes fraîches d'épicerie ! Elles sont bien fermes sous la dent et c'est une texture des plus agréables. Ensuite, ai-je besoin de vous dire que la garniture était exquise ? Et que dire de la sauce au chèvre... oh wow ! Bref beaucoup de travail (ça m'a pris la journée, littéralement), énormément de vaisselle à faire, mais je peux dire : mission accomplie.

30 raviolis (4 portions)


Canard confit

3-4 cuisses de canard
Sel en quantité suffisante
Gras de canard (2 lbs pour moi)
Une pincée de feuilles de romarin

La veille, bien enrober et frotter les cuisses de canard avec le sel. Laisser reposer au frigo toute la nuit, jusqu'à 24h.

Le lendemain, bien essuyer les cuisses de canard et les déposer dans un plat allant au four, tout juste assez grand pour les contenir. Faire fondre le gras, ajouter le romarin et verser sur le canard pour bien couvrir les cuisses.

Couvrir d'un alu et cuire à 375°F pendant au moins 1h (2h15 pour moi), ou jusqu'à ce que la viande se détache de l'os (quand ça frise, c'est prêt !). Réserver.

Note : On peut conserver le canard confit au frigo plusieurs semaines en autant qu'il soit couvert de gras en entier. On peut récupérer le gras de canard, le conserver au frigo ou au congélo et le réutiliser pour confire d'autre canard (ou autre usage, mais il goûtera le romarin).


Oignons caramélisés

2 gros oignons (un rouge et un jaune pour moi) tranchés finement
1 cuillère à soupe de beurre
1 cuillère à thé de sucre
Sel et poivre

Dans un grand chaudron, fondre le beurre à feu doux. Ajouter les oignons, le sucre, le sel et le poivre et cuire lentement, toujours à feu doux, en brassant souvent, jusqu'à ce que les oignons soient bien confits (30-40 minutes). Réserver.


Farce au canard

1 cuisse de canard confite, soit 100g de viande (faites ce qui vous plaît des deux autres !)
La moitié des oignons confits, environ (servez le reste avec des pâtés ou des fromages)
2 grosses cuillères à soupe de sauce aux canneberges et à l'orange maison (cadeau de ma maman)
Pas de sel, le canard est assez salé

Effilochez le canard. Pour se faire, écraser la chair entre les doigts et détacher les fibres. Ajouter les oignons et la sauce aux canneberges. Passer un coup au robot culinaire pour rendre le tout plus homogène, sans toutefois le réduire en purée lisse (on veut conserver la texture du canard). Réserver.


Raviolis (j'ai pris la recette de pâte chez Gabrielle)

1 1/2 tasse de semoule de blé dur
2 oeufs
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
60 mL d'eau

Mettre la semoule dans un bol. Faire un grand puits au centre et y déposer l'huile et les oeufs. Mélanger les oeufs en incorporant peu à peu la semoule jusqu'à l'obtention d'une pâte homogène. Ajouter l'eau au besoin (ajoutez-la !!!). Déposer une goutte d'huile sur la boule de pâte, bien la frotter puis enrouler dans un linge à vaisselle propre et laisser reposer 15 minutes.

Aplatir légèrement la boule, trancher en tranches d'environ 1cm. Passer les tranches dans le laminoir d'abord à la plus grande ouverture (7 pour moi) au moins deux fois, puis en réduisant l'ouverture peu à peu (6, puis 5 pour moi). N'hésitez pas à plier la pâte en deux et à la repasser dans le laminoir si elle est percée, par exemple. Ne pas faire les pâtes trop minces pour éviter qu'elles ne déchirent lors du remplissage des raviolis.

Déposer une pâte à plat. La badigeonner d'oeuf battu puis déposer des cuillérées de garniture au canard (environ 1 cuillère à thé à la fois) en les espaçant bien. Couvrir d'une autre pâte et bien coller le pourtour et entre chaque ravioli. Découper à l'aide d'un couteau (ou une roulette dentelée si vous en avez une !). Si les bords ne sont pas étanches, bien les pincer.

Cuire dans l'eau bouillante quelques minutes, jusqu'à ce qu'ils flottent à la surface. Égoutter.


Sauce au chèvre

1 tasse de crème 15% champêtre
125g de fromage de chèvre crémeux ou à émietter (Chèvre des neiges pour moi)
Poivre au goût

Dans une grande poêle, mettre l'ensemble des ingrédients. Chauffer jusqu'à ce que le fromage soit fondu et que la sauce épaississe. Y mettre les raviolis cuits et bien enrober. Servir immédiatement.

mardi 3 janvier 2012

Soupe froide à la mangue épicée et au yogourt

Pour le nouvel an, nous avons fait une petite soirée entre filles avec bouffe et cocktails sur le thème des petites bouchée. J'ai réalisé trois recettes pour l'occasion dont celle-ci, toute légère et rafraichissante. N'ayant pas de petit piment fort à la maison, je les ai substitués par une grosse cuillérée de sambal oelek bien généreuse qui a donné pas mal de piquant à la soupe, ce qui n'est pas pour me déplaire !

De plus, en réalisant cette soupe j'ai fait une expérience... hors du commun. On dit de chauffer de l'huile et d'y mettre des graines de moutarde lorsque l'huile est bien chaude, chose que je fais. Chose que je ne sais pas : au contact de l'huile chaude, les graines de moutarde éclatent littéralement comme du popcorn et se mettent à sauter violemment hors du chaudron !!! Et moi donc de retirer le chaudron du feu et de le tenir à bout de bras dans la cuisine en criant alors que les graines continuent de sauter dans tous les sens dans l'huile chaude, hihihi !!

Cette recette provient du livre Soupes de Anne Sheasby de la collection Modus Vivendi que j'ai reçu pour Noël. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai une fixation sur les livres de soupes. Je trouve qu'on n'a jamais assez de recettes de soupes sous la main !! Ce livre contient d'ailleurs plusieurs recettes très intéressantes de soupes repas que je me promets d'essayer prochainement.

environ 2 tasses

200g de mangue bien mûre (congelée pour moi)
1/2 cuillère à soupe de farine de pois chiche (régulière pour moi)
1/4 tasse de yogourt nature
1 1/2 tasse d'eau (selon les besoins)
1/2 cuillère à thé de gingembre frais râpé
1 grosse cuillérée de sambal oelek
1 cuillère à soupe d'huile d'olive
1/4 cuillère à thé de graines de moutarde
1/4 cuillère à thé de graines de cumin
Sel et poivre
Menthe fraîche ciselée
Yogourt nature pour servir

Réduire la mangue en purée.

Dans une casserole, combiner au fouet la mangue, la farine, le yogourt, le gingembre et le sambal. Ajouter la quantité d'eau selon la texture désirée. Porter à ébullition et chauffer 4-5 minutes en brassant à quelques reprises.

Pendant ce temps, chauffer l'huile dans un petit chaudron avec les graines de moutarde jusqu'à ce que les graines se mettent à éclater comme du popcorn. Ajouter les graines de cumin et chauffer quelques minutes de plus. Verser le mélange d'épices dans la soupe.

Chauffer 10 minutes supplémentaires en brassant de temps à autre. Réduire en purée lisse puis réfrigérer.

Servir frais avec une cuillérée de yogourt nature et de la menthe. J'ai servi le tout en verrines.

dimanche 1 janvier 2012

Top 10 2011

Tout d'abord, je vous souhaite à chacun et chacune une excellente année 2012 remplie de bonheur ! Je me suis faite discrète au cours des derniers jours sur mon blog car j'ai été plutôt occupée à visiter parents et amis. Je n'ai pas passé beaucoup de temps chez moi mais j'ai quand même trouvé le temps de vous cuisiner quelques recettes qui seront publiées au cours des prochains jours.

Une autre année qui se termine. Une année plutôt mitigée pour ma part ! Achat de ma première maison (yé !) mais année de fou au travail (bouh !). Comme à chaque année, j'ai faire plusieurs découvertes culinaires intéressantes. La plus grande découverte de l'année est sans contredit le fameux piment chipotle ! My god, je ne pensais pas qu'on pouvait tomber en amour avec un condiment... ! Je l'ai essayé dans un tas de recettes dont plusieurs se retrouvent dans mon top 10 annuel. C'est aussi en 2011 que j'ai cuisiné le meilleur plat que j'ai mangé à ce jour : le fameux cassoulet d'Anthony Bourdain.

Sinon, pour le reste, same old same old : toujours plein de champis de cueillis et de mangés, plein de chocolats de réalisés et même un nouveau chat (Minnie-la-tannante). Je vous laisse sur mes 10 meilleures recettes de 2011. Le choix n'a pas été facile mais je crois que vous y retrouvez une belle sélection. Je n'ai pas été jusqu'à classer le tout en ordre de préférence. Je vous les présente donc en ordre chronologique.



Cassoulet d'Anthony Bourdain
Eh oui, ce cassoulet est tout simplement la meilleure chose que j'ai mangée ici bas depuis la nuit des temps. Oui c'est gras, c'est lourd, c'est très carnivore, ça ne contient pas de légumes, c'est long à préparer, ça salit plein de vaisselle mais croyez-moi, ça en vaut plus qu'amplement la peine !




Pain sans pétrissage
Alors là, non seulement cette recette est pour les pareusseux comme moi, mais ça donne tout simplement le meilleur pain que j'ai mangé de toute ma vie. La croûte est épaisse et bien croûtée (mais pas trop !) et la mie est bien ferme, aérée et élastique. C'est le pain parfait.




Mini choux à la pâte de spéculoos
OK, c'est de la triche de mettre un dessert à base de pâte à choux et de spéculoos dans le top 10, mais que voulez-vous, vous devez bien vous douter que c'est une combinaison gagnante ?




Mini cupcakes banane et beurre d'arachide
Après des tentatives infructueuses pour réaliser des muffins bananes beurre d'arachide (le beurre d'arachide ne goûtait jamais assez), j'ai trouvé la solution au problème : un cupcake qui goûte bien la banane garni d'un glaçage qui goûte à fond le beurre d'arachide. Un mélange gagnant !




Pâte à pizza
J'ai essayé plusieurs recettes de pâte à pizza dans ma vie sans être vraiment satisfaite. Jusqu'à ce que je tombe sur cette recette hyper simple à réaliser et qui donne la meilleure pâte à pizza au monde (à mon goût à moi !). Maintenant j'en fais une grande quantité que je congèle en portions. Comme ça hop, un matin de semaine je sors la pâte et au retour du travail elle est prête à être garnie pour le souper.




Chips de kale au parmesan
Hyper simple à faire, vraiment. Une recette qui permet de passer le fameux chou kale qu'on retrouve souvent dans les paniers de légumes bio sans trop savoir quoi en faire. Avec l'ajout de parmesan, ça devient une vraie drogue. Dans le temps de le dire, on a mangé un gros bouquet de chou sans s'en rendre compte ! En plus, c'est plein de vitamines. Miam !




Potage de tomate et poivron rôtis au chipotle
Ah, une recette avec mon amour, le piment chipotle. Difficile de faire une meilleure soupe : poivron rouge rôti, tomates confites, ail confit et chipotle. La perfection dans un bol ! À l'automne, je suis allée acheter une cargaison (littéralement) de poivrons, tomates et ail et j'ai fait une tonne de soupe que j'ai congelée. On la ressort les jours où il fait froid, ça rappelle l'automne ensoleillé.




Petits pains au cheddar et chipotle
Une autre recette avec mon amour le chipotle ! Ces petits pains sont tout simplement incroyables. Ils sont moelleux et les saveurs sont parfaitement bien dosées. J'ai invité des amis à souper après avoir réalisés cette recette et laissez-moi vous dire que les pains se sont faits zieuter, engouffrer et que la recette a été donnée !




Petits cakes au jambon et à la Vache qui rit
Un événement marquant de 2011 : la sortie du livre de recettes d'Isa ! Lorsque j'ai feuilleté le livre, toutes les recettes avaient l'air bonnes mais les cakes au jambon et à la Vache qui rit me faisaient sérieusement de l'oeil. Ce n'était pas la première fois car je me souviens avoir eu envie de les faire quand elle les a publié sur son blog. C'était un signe ! Je n'ai pas regretté un instant d'avoir réalisé cette recette, ces cakes sont tout simplement fantastiques !




Croquant au beurre et aux pacanes
En plus des chocolats cette année, j'ai réalisé quelques gâteries pour mes proches. Cette recette de croquant était sur ma liste de recette à essayer depuis un an. Avoir su que c'était si bon (et apprécié à ce point des gens qui l'ont reçu !), j'en aurais fait avant. J'ai même dû en refaire une deuxième batch car la première n'a pas suffit à la demande !